lundi, avril 17, 2006

Récapitulatif d'un dimanche ordinaire.


Quatre embrasures de fenêtres peintes en jaune, c’est le soleil qui entre dans la maison, deux radiateurs qui reçoivent la couche d’impression, adieu le vert qui nous entourait depuis 25 ans, (ça fait un peu bizarre) une photo de " petitnamour2 " sur le nouveau carrelage en Normandie avec en prime un gentil message de Mr Gendre, un bœuf bourguignon délicieux, restons modeste, une petite sieste avec un nouveau bouquin*, assez dérangeant, Bricol-man qui entreprend la découpe des baguette, la boîte à onglets, quant à moi, me plonge dans un abîme de perplexité, des averses, des éclaircies, Sister qui sans réfléchir une seconde se réserve un billet d’avion pour la Corse, petit séjour chez une amie, Pomponette qui prépare son départ en Provence, une tarte au citron parfaite, la perspective de voir ou revoir Julia Roberts ce soir à la télé, des trous préparés avec les crochets pour recevoir les tableaux quand le tissu sera posé, la main engourdie à force de manier le pinceau, les radiateurs ce n’est pas le plus agréable, la contemplation satisfaite du jaune et du futur pochoir, bref une accumulation de petits riens sans importance qui nous amènent à 20 h. comme un rien. Sans négliger pour autant l’ami ordi entre deux couches de peinture. Un dimanche somme toute, ordinaire mais constructif.

Ah, j’oubliais le retour de cette " Sale bête " d’Edouard sur le Web, enfin !

*Auprès de moi toujours. Kazuo ISHIGURO. (Les vestiges du jour).