lundi, mai 15, 2006

Arthur Rubinstein à la maison.




J’avais mis tous mes espoirs dans son intervention mais elle n’a rien pu faire pour mon fil RSS par contre j’ai pris une grande leçon sur la manière de se servir du clavier, moi qui ne tape qu’avec 2 doigts et encore, j’étais éblouie par sa virtuosité, l’Arthur Rubinstein de la frappe, ni plus ni moins.
J’ai découvert, la bouche grande ouverte, les yeux exorbités une variante du copié collé que je vais tenter mettre en pratique, il me faudra des jours et des jours de tâtonnements mais je vais y arriver.

Pendant cette démonstration éblouissante Bricol-man plaçait les tringles à rideaux, une fenêtre est de nouveau habillée, c’est quand même plus joli.

Ces 3 derniers jours les Saints de glace ont bien mérité leur nom, j’ai remis les chaussettes et la couverture le soir à la télé, sympa le mois de mai.

Je suis plongée dans un livre passionnant, voir photo et dans le B.A BA de la broderie, point de tige, de chaînette, passé plat, empiétant, point arrière et avant, je m’exerce sur un motif de petits lapins, tiens donc c’est bizarre, allez savoir pourquoi des lapins !

Je me demande souvent ce que j’ai pu être dans une autre vie pour aimer autant les tissus, fils, aiguilles, pinceaux, couleurs et tout ce qui touche de prés ou de loin à l’artistique, moi qui n’est malheureusement aucun talent, seulement des velléités.

Il faudrait que je fasse une régression mentale approfondie, mais je n’ai pas le temps et surtout je ne m’intéresse pas et je fais mienne cette citation de Guillaume Apollinaire.
" Un jour , je m’attendais moi-même pour que je sache enfin celui que je suis et d’un pas lyrique s’avançaient ceux que j’aime parmi lesquels je n’étais pas.

Comme ont dit vulgairement, " ça calme " et ça relève un peu le niveau du blog.