jeudi, mai 25, 2006

Ce n'est pas parce que je n'ai rien à dire...


Que je ne vais rien écrire car il s’en passe des choses essentielles dans le monde.

L’équipe des Bleus à la montagne, au secret, le gardien de but qui part avec femme et bagages et revient aussitôt.

Les transferts des animateurs télé, chaises musicales à la sauce euros, mon clavier qui refuse d’écrire certaines lettres, ça c’est une info importante.

Bern va remplacer Ardisson et le vulgaire Cacahouette aller sur la 6.

Dans quelques jours le tournoi de Roland Garros va envoyer tout cela aux oubliettes et comme il pleuvra nous reverrons sans doute le match mythique, extraordinaire, fabuleux, inoubliable de la finale 1983, les frissons seront toujours là et bien que connaissant l’issue de la rencontre on vibrera encore en voyant Yannick se mettre à genoux et se jeter ensuite dans les bras de son père.

Je l’avais bien mérité cette victoire après avoir tant souffert en le regardant rater les balles faciles, en le voyant grimacer de douleur suite à une valise tombée sur son pied, oui je l’avais mérité cette victoire pour me faire oublier les espagnols mauvais joueurs, les injustices d’arbitrage et les longues journées passées devant la télé à traquer les signes de découragement et de fatigue sur son visage.

Je suis beaucoup plus sereine depuis qu’il chante et fait des enfants un peu partout.

Hier grande marche avec Cerisette, il paraît que nous allons muscler nos ventres mous, je crois que nous allons être trop belles si nous persistons à hanter la piscine et les chemins.