jeudi, juin 15, 2006

Où sont les hommes ?

Les vrais, purs et durs, ceux qui vous portent une bouteille de gaz sans effort, ceux qui n’aiment pas la " rositude " actuelle , ceux qui coupent le bois sans rechigner et font démarrer un feu avec 3 brindilles humides.
Où sont les hommes ?
Ceux qui réparent une fuite d’eau sans faire appel au plombier, ceux qui disent : " t’inquiètes, on va se débrouiller " , ceux qui marchent dans la vie en allant droit au but, ceux qui attendent l’enfant en se projetant 20 ans plus tard quand le bébé devenu grand aura besoin de lui, ceux qui d’un seul coup d’œil dans le moteur de la voiture disent l’air convaincu : " c’est la courroie ".

En tout cas ils n’étaient pas nombreux hier soir chez Delarue. Ce n’est pas avec ces quelques spécimens que l’on aurait pu faire 14-18 et encore moins la guerre de 100 ans.
Je veux bien que les nouvelles générations prennent une part active dans les soins aux bébés, secondent les mamans débordées, soient plus calins-couches-biberons que nos sexagénaires d’aujourd’hui l’ont été, mais je n’aurais pas voulu que l’on m’enlève le plaisir d’acheter les petites robes et surtout pas 6 mois avant la naissance.

J’ai la chance d’en avoir un vrai depuis 41 ans et je ne l’échange pour rien au monde.

Comme prévu le temps s’est un peu gâté, la maison est plus fraîche ce matin. Mr Crapaud est invisible depuis quelques jours, sans doute reste t-il dans la plate-bande, affaire à suivre et espérons qu’un pied distrait ne l’a pas écrasé.

Hier soir j’ai vu que la planche de radis commençait à ressembler à un tremblement de terre miniature, ce qui m’impressionne toujours. Comment une si petite graine peut-elle soulever tant de terre ? Aujourd’hui les petites feuilles vertes seront sorties, bien alignées et fières comme de bons petits soldats au 14 juillet.
Les framboises prennent de la couleur, je ne crois pas qu’il y en aura encore quand les petits seront là.
Il faut attacher les tomates et biner entre les pieds car comme le dit le vieil adage des vrais jardiniers : " un binage vaut 2 arrosages " j’adore ces sentences de la sagesse populaire.

3 Comments:

Anonymous Anonyme a martelé...

tels que tu les décris, les "vrais" hommes, je ne suis plus sûre d'en avoir un à la maison...et comme je n'ai pas non plus un de ces hommes "modernes" dont tu parles, je me demande à quelle autre catégorie appartient Monsieur Lili !

9:29 PM  
Blogger bricol-girl a martelé...

Lili. Mais alors qui porte la bouteille de gaz ?, qui fend les buches pour la cheminée? monsieur Bozo peut-être?

7:10 AM  
Anonymous Anonyme a martelé...

je me réessaye, pour te dire que je me régale de lire les actions de la journée dans la famille.
Comme je le disais à sister, je me retrouve dans un livre de Michelet, ou au bon temps jadis, tout était calme, avenant et rempli de tendresse. Tiens, j'entend même le chant des cigales.

7:40 PM  

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