mardi, juin 13, 2006

Ting, Tung, Tong.


Il me semble que le vocabulaire pour définir le mauvais temps est plus riche que celui pour désigner le beau temps.

Ondée, bruine, pluie, averse, giboulée, orage, précipitation, déluge, crachin, voici ce qui me vient à l’esprit pour tout ce qui mouille.
Il pleut il mouille c’est la fête à la grenouille.

Brise, vent, bourrasque, tempête, tornade, cyclone, zéphyr, souffle, courant, alizé, blizzard, tramontane, mousson, grain, mistral, tourbillon, rafale, il a de quoi décoiffer…

Froid, gel, brouillard, brume, frisquet, frais, glacé, frimas, froidure, verglas, attention aux dérapages.

Il fait beau : chaleur, moiteur, canicule, douceur, tiédeur, c’est tout ce que je trouve pour définir de belles journées estivales, faire partager la vision du jardin croulant sous les roses qui ont soif, la fraîcheur relative de la tonnelle, le gazon qui n’a plus rien d’anglais, les oiseaux qui font la sieste, sauf les hirondelles, toujours affairées, les humains avachis devant les ventilateurs, comme l’hiver devant la cheminée.
Comment décrire l’immobilité de l’air et le moment de la soirée où enfin on ouvre fenêtres et volets afin de faire entrer un semblant d’air frais.

Il fait beau, un point c’est tout. Il fait chaud, profitons de ces quelques jours, ils ne vont pas durer.
Il fait beau, c’est la promesse de l’été qui arrive dans quelques jours.

Je transpire, je sue, je glue, je dégouline de partout et si par hasard une bouffée de chaleur vient s’ajouter aux 38° d’hier, c’est la douche assurée.

Hier nous avons profité du cousin pour encore une fois lui faire jouer les déménageurs, après la commode du mois de mai c’était au tour de la table qu’Archi-mamy nous donne, par conséquent, chassé-croisé de tables , chaises et rallonges. Les hommes ont eu chaud.

Les plantations sont faites, le potager évolue doucement en jardin de curé, les radis sont quand même semés, les tomates ont des fleurs et les salades montent, il faudrait en manger au petit-déjeuner.
Ce soir marche rapide avec Cerisette, nous ne rentrons plus dans les robes de 2004. C’est la cata, mais les glaces sont si bonnes et puis c’est la saison du café liégeois et ça pas question d’y renoncer, en ce qui me concerne.