Enfin la pluie, enfin Fille-unique et Mr Gendre.
Quel plaisir de voir arriver Fille-Unique et Mr Gendre en fin d’après-midi, heureux d’être en vacances pour 15 jours, ce qui ne leur est pas arrivé depuis des années.
Quel plaisir devoir la joie des petits retrouvant papa et maman.
Quel plaisir de se réunir en famille autour de la table d’Archi-Mamy.
Malgré les absents, une bonne soirée en famille.
Mr Gendre vient à la maison une fois par an, élevage oblige.
Il a beaucoup apprécié les travaux que nous avons faits et ma foi le lustre brillants de tous ses feux les a bluffé.
Les orages successifs de la journée ont bien rafraîchi l’atmosphère, N°3 va bien mieux tous les jours, son imposant courrier a trouvé les destinataires.
Dans quelques heures tout le monde prend la route direction la Bourgogne , récupération de N°1 au camp scout et dimanche matin la famille de nouveau au complet prendra la route de l’Ardèche. Bonnes vacances les chéris.
Et moi pendant quelques jours je serais contente de récupérer un peu de calme et solitude, de ranger les jouets, vélos et tracteurs mais je ne me donne pas 10 jours pour ressentir le besoin de leur présence.
J’entends des petits pas à l’étage, c’est N° 1 qui va descendre, il va réclamer son thé et tartines, mais avant je vais lui faire un dernier plaisir ; aller chercher le pain tout seul, c’est en face.
Tous ces préparatifs de départ me rappellent quand mon grand-père dans les années 50 venait nous chercher.
1er plaisir, je quittais l’école en juin, ensuite c’était la perspective de 2 mois de vacances dans le midi, 1 mois à la mer, 1 mois dans mon village natal.
Mes grands-parents arrivaient en 4CV, après avoir fait 800 km. Quelques jours après nous nous entassions à 6 dans cette voiture minuscule, pas d’autoroute, voyage touristique et interminable, nous arrivions certainement pliés en 8, mais ne restent que les bons souvenirs, la mémoire est sélective.
Je me souviens de l’hécatombe de lapins en traversant la Sologne ravagée par la myxomatose, pas de picnic, Bon papa était un épicurien, le restaurant, un peu long pour 2 petites filles dont la principale activité pendant le voyage était le vomissement alterné, un coup pour l’une, 10 mn après un coup pour l’autre.
Et vous quel souvenir de départ en vacances pouvez-vous me raconter ?
Bon il est temps de faire déjeuner les premiers descendus. Personne ne prend la même chose.
USINà PAR bricol-girl à 8:43 AM
15 Comments:
J'aime bien te lire, car ton blog, c'est la vie de tout un chacun. Notre fille ainée s'en va aussi, ce soir en Ardèche. Avec son mari, une des filles de celui-ci,et une amie de la fille. Ils louent un bungalow,et sont ainsi tranquilles.
Je ne suis pas parti souvent en vacances, parce que mon boulot était plus abondant,pendant les arrêts d'usines. Certains métiers sont débordés quand d'autres s'en vont en vacances. Pendant quelques années, un ami nous prêtait son chalet de Corrençon, où Eliane montait avec les enfants,et moi, j'y montais pour le W-E,si l'éloignement du chantier où j'étais, me permettait de rentrer le vendredi soir. Sinon, les gosses ont toujours été un mois en colonies de vacances de la ville. Comme moi, je suis allé, un mois, en 1939 à Tatihou, une île en face de St Vaast-la-Hougue et en 43,Aux Illettes, dans la Meuse. Ce furent mes seules vacances !
Patriarch. ce serait trop drôle que nos filles soient voisines de chalets sans se connaître. J'ai bien consciebce d'avoir eu une enfance privilégiée. Merci pour ces souvenirs que vous nous faites partager.Si ce n'est pas indiscret quel était votre métier?
en ce qui concerne la 4cv,ce ne serait pas celle que nous avons sur un film,lors d'un passage à Dieulefit?Chargée à bloc,avec ton père au volant,cigarette au bec!
Pour nous,ça a longtemps été train+autobus,puis 403 beige avec galerie,mais c'est vrai que nous partions chaque année,souvent pas très loin, le dépaysement nous ravissait!
Cocogirl. oui c'est sans doute la même, si elle était verte. je me souviens bien de la voiture d'Yves et de son co-pilote:"Yves mets le clignoteur" Des moqueries fusaients à voix basse quand il jouait les fangio à sa manière bien à lui.
bonne journée à la plage sans doute. ILS sont partis...
J'ai un souvenir horrible de cette longue route du massif central remplie de caravanes impossibles a doubler avec un mari ne supportant personne devant et quatre enfants entassés derriere sans ceintures bien sur.comme les choses ce sont ameliorées !!!
J'ai des souvenirs du train m'amenant à Trouville, arrivée à Lisieux, je commençais à ne plus tenir en place, on ramassait des coques (on n'a plus le droit) et des toutes petites moules aux Roches Noires, à l'époque je n'avais pas encore lu Duras...
Anonyme. Personne ne supporte quelqu'un devant. Oui les choses ce sont bien améliorées, mais voir ma fille bien installée pour la nuit, allongée comme une "pacha" était bien sympa.
heure-bleue. il y a tant de choses que l'on ne peut plus faire ou laisser faire aux enfants de nos jours. Fille-unique habite prés de Lisieux mais ses souvenirs de mer sont surtout en Algérie où l'homme a coopéré pendant 4 ans.
Fini les vacances en Seine-et-Marne pour les petits. C’est la tête pleine de bons souvenirs et le cœur débordant d’amour reçu qu’ils vous quittent pour poursuivre leurs vacances sous d’autres cieux avec papa et maman. Ils vous manqueront, c’est certain, mais maintenant c’est à votre tour de prendre un peu de vacances.
J’aimais beaucoup la période de préparation des vacances. Ébauche, préparatif, anticipation, que c’était agréable de vivre ces moments. Plus longue était cette période, plus long le plaisir durait, car une fois que les vacances étaient commencées c’était quand même le début de la fin.
Fleur de Lys. C'est vrai que l'avant est presque mieux que le pendant, car il est promesse tandis que le pendant est le décompte des jours pour arriver au déjà fini et à l'aprés. les petits ne me manquent pas encore, tout à l'heure j'envisage un aprés-midi essentiellement à buller devant et dans la piscine, les orages n'ont pas perturbés le temps + clément.
j'avais aussi un coloredo !!!
Les départs en vacances étaient empreints de stress (ma mère nous communiquait le sien). Je pense que c'est pour ça que j'ai un peu de mal avec ça, quelques jours avant. Sur le quai des gares, c'était l'angoisse, je la ressens toujours un peu. Ma mère était sur les nerfs (encore plus que d'habitude).
Mais l'arrivée dans ma campagne (la même où je pars la semaine prochaîne) était le bonheur absolu !
lili. les trains me stressent aussi, toujours peur de monter dans le mauvais, je préfère l'avion. Quelle chance d'aller dans sa maison d'enfance et si je me souviens bien pas trés loin du futur accordéon.
j'ai trop de souvenirs de depart en vacances
au hasard voyage accompagné d'un martinet nous etions certainement infernables et il n'y avait pas depart sans martinet
ou alors un depart pour la yougoslavie avec 36 heures de train à 8 ds un compartiment memorable
quand nous avons traversé l'italie on etait enfermé avec cadenas et chaines
demain pour moi c'est le depart je laisse ma brasserie pour quelques temps
j'y penserais tous les jours
mab pour toi à ton tour de prendre des vacances
je t'embrasse
Pluskami. il n'y avait pas que les départs en vacances qui se faisaient avec le martinet. je me revois avec ta mère sur une distance de 3 km où elle conduisait la 2 cv une main sur le volant et l'autre tenant le martinet, oui en voiture et ailleurs vous la faisiez souvent enrager et c'est un euphémisme.
bonnes vacances.
Maître-ouvrier chez les compagnons-fumistes. Ma fille est en vacances,pour une quinzaine à Boguë/Ardèche.
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