lundi, décembre 04, 2006

Encore et encore merci Anitta.

Aprés des heures d'errance dans le maquis de l'ignorance informatique, réglé en 30 secondes grâce à Anitta, je me décide quand même à faire une infidélité à blogspot pour aller rejoindre un autre hébergeur. L'essentiel étant de vous prévenir tous.
Vous allez essuyer les plâtres de mon logis tout neuf et pas encore au point mais je vais y travailler et abandonner le html et l'anglais au profit du français que je maîtrise un peu mieux.
Qui m'aime me suive, qui me lit me lira, qui partage déjà mon quotidien les partagera.
Voici donc ma nouvelle adresse.
http://attentiontravaux.suite.over-blog.org

rendez-vous demain matin , moi j'y serai et vous y attend.

Je regrette déjà des petites choses mais je m'en remettrai si vous étes là.

dimanche, décembre 03, 2006

Qui a de la chance et ne le sait pas?




Qui a de la chance ? qui ne le sait pas, qui vit aux côtés d’une femme formidable ? je vous le donne en mille :Maky et je compte bien lui seriner toute la journée.
Hier j’ai réalisé que 5 petits jours en Normandie à travailler comme une malade étaient largement suffisants pour me donner le sentiment d’être partie en vacances 15 jours, un dépaysement total, un bouleversement de mes petites habitudes et cela suffit grandement à me faire apprécier mon retour. Par conséquent je considère que Maky à beaucoup de chance d’avoir une femme qui ne demande pas un billet pour les îles paradisiaques que comptent la planète. Pas de liste d’attente dans les aéroports, pas de stress à l’embarquement, pas de barrière de la langue, pas de décalage horaire.

Pendant 5 jours j’ai manipulé des mètres de tissus, j’ai cassé 3 fois mon aiguille de machine, je me suis plantée une fois dans mes mesures, comme un cabri dans ses montagnes j’ai fait l’ascension et la descente des étages, arpenté des longueurs de couloirs ventés, bataillé contre des portes toujours coincées, donné quelques biberons, distribué calins et récompenses, écouté les infos avec les commentaires de Mr Gendre, et ça c’est une épreuve, marché dans la boue et gadoue, j’ai horreur de ça, je n’ai pas fait ma petite sieste d’après déjeuner, je ne suis pas allée sur internet et surtout je n’avais pas mon lit, ni mon oreiller, ni ma couette et malgré tout cela je me suis régalée pendant ces 5 jours, j’ai l’impression d’être partie loin et longtemps, oui Maky a économisé 2 billets d’avion et il ne le sait même pas.

Tout au long de la journée je vais lui faire rentrer dans la tête combien il a de la chance depuis 42 ans.
D’accord, d’accord, j’ai aussi de la chance de l’avoir, nous sommes dimanche et il ne va pas me réclamer un repas dominical, le soir il se débrouille tout seul, si une chemise tarde un peu à revenir dans son armoire il ne va pas en faire toute une histoire, c’est un homme facile et toujours de bonne humeur, grandement appréciable.

Et comme nous sommes dimanche je vais peut-être l’envoyer sur le marché, lui il aime ça.
Pendant ce temps je réflêchirai à la déco de la vitrine de Sister pour les fêtes, nous ferons ça lundi en espérant que j’aurai une idée lumineuse propre à attirer le client.
Après ce sera au tour de la maison de se parer en rouge vert et or, les cartons de déco m’attendent à la cave, comme je ne fais pas dans la sobriété à cette époque j’en ai pour une bonne dizaine de jours, privilège des femmes qui ne travaillent pas, on peut prendre son temps.

Des nouvelles de Chipie la gourgandine. J’ai la nette impression que la miss n’est plus demoiselle, elle s’arrondit un peu plus tous les jours, il va falloir être vigilante et inspecter les coins et recoins des granges et garages, car je suis sûre que si elle fait des petits ce sera chez nous.



samedi, décembre 02, 2006

Le manoir des courants d'air.

Un abat-jour sur pattes qui m’accueille après 3 heures de route, je suis bien arrivée à destination dans le monde de Fille Unique, le ton est donné, je ne vais pas m’ennuyer, c’est certain.
Etat des lieux.
Dans la cuisine il fait bon, Maminette dort paisiblement dans son couffin, il me tarde qu’elle ouvre les yeux afin que nous puissions commenter longuement la couleur, je suis catégorique ils sont gris pour le moment et les cheveux ont bien éclaircis, côté cuisses ce n’est pas encore bien dodu, mais elle s’en occupe en avalant de gros biberons.
Dans la future salle à manger la température est tiède, ça va.
Mais attention de ne pas choper une fluxion de poitrine en arpentant les couloirs.
Dans le salon où j’installe rideaux, machine à coudre et boîte à outils, un grand feu dans la cheminée donnera une impression de chaleur. J’hésite à monter dans les chambres-glacières mais la salle de bains est chauffée, finalement ce n’est pas trop mal, grands et petits ne se plaignent pas et moi je ne suis là que quelques jours.

Un bavardage et un café plus tard j’ai attaqué ce pourquoi je suis venue, quelques rectifications sur place et c’est l’heure d’aller chercher les petits à l’école, allez Maminette en route, N°3 a eu un bon point, mais la maîtresse murmure à Fille Unique qu’il fait partie du groupe des bagarreurs, racaille de bac à sable celui-là, N°2 a fait zéro faute à sa dictée, fierté de la maman et vite c’est l’heure de récupérer N°1 au car.
Depuis cet été il a bien changé, un vrai jeune homme, le collège c’est super, les 20 pleuvent sur sa tête tous les jours et sa joie en me voyant est un vrai bonheur.

Les devoirs , qui avec papa, qui avec Maman, Maminette ingurgite biberons, anglais, maths et révision de vocabulaire avec un calme imperturbable, N°2 veut l’épouser tellement il l’aime, mais N°3 trouve qu’elle n’est pas commode, on ne sait pas bien ce qu’il entend par là.
L’ambiance est au beau fixe, le calme règne à tous les étages si ce n ’était Léon le chien à l’abat-jour qui se cogne partout, s’ébroue avec un bruit d'enfer et cherche à s’enlever les points de sutures qui on fait de lui un « découillé ».
Il n’y pas de justice dans ce bas monde, les chiens égorgeurs sont toujours vivants et ce pauvre Léon est castré, il faut préciser qu’il a fait des bébés à tout ce qui passait à sa portée.

Mercredi, les petits sont là, la machine à coudre est très intéressante pour N° 3, faute de faire du tracteur je dois tout lui expliquer et surtout qu’il est bien trop petit pour s’en servir.

Pendant ce temps Maky place les tringles dans toutes les pièces, ce soir chacun aura ses rideaux et moi je commence à fatiguer, pas de PC, pas de petite sieste, mais Fille Unique à portée de bavardages et confidences, il y avait longtemps que cela n’était pas arrivé.
Nous évitons soigneusement les sujets qui fâchent, du genre lapins et projets d’avenir, pas la peine de gâcher ces quelques jours et puis la couleur des yeux de Maminette peut nous occuper pas mal de temps, N°1 espère qu’elle sera une belle petite fille, avec des yeux de grand-mère je peux dire qu’elle en prend le chemin. Ce qui m’importe le plus c’est qu’elle est très sage et ne fatigue pas Fille Unique.

Les départs pour l’école sont très Rock and Roll, il manque toujours un bonnet, non toi tu n’as pas sport, pas de baskets, toi tu as piscine, prends ton maillot, N° 2 épèle moi « saucisse » N° 3 tais toi, laisse ton frêre tranquille, non pas de foot maintenant, et tout ça sur les 15 m qui amènent à la voiture. J’ai gardé Maminette avec moi, bien au chaud et pendant un court moment nous savourons, café et silence.

Voilà en gros le compte-rendu de ces 5 jours normands et familliaux, de quoi tenir jusqu’à Noêl, mais quand même fait pas chaud chez Fille Unique.

Merci à tous de ne pas m’avoir oublié, je vais me pencher sur vos écrits, j’ai vu rapidement qu’Anitta avait publié, qu’Heure-Bleue était particulièrement en forme, que Lili envisageait une terrible vengeance et pour les autres j’y vais de ce pas.