mercredi, mai 31, 2006

Un coup de main à Bernard Pivot.

La langue française est en péril, Bernard Pivot a recensé 100 mots à sauver de l’oubli de toute urgence, je vais donc tenter de participer à ce sauvetage.

Cette nuit pas de rêve, pas de coquecigrue dans un demi-sommeil à la frontière du réveil. Ecoutant les informations, toujours mauvaises, j’en déduis derechef que la nuit a été chaude et que des clampins ont encore sévi.

Diantre en passant par les banlieues il vaut mieux s’esbigner à toute vitesse.
Plutôt que de me polluer l’esprit je préfère et de loin penser à des brimborions et autres carabistouille.

Fi des nouvelles du monde, écoutons la goualante à la mode qui passe sur les ondes, elle pourrait séduire les jouvencelles toutes préoccupées de caraco en brocart.

Scrogneugneu (cher au capitaine Haddock) la sapience leur viendra bien assez tôt, pour l’instant elles vont se toquer du premier ruffian venu et dés potron-minet, les péronnelles, peccamineuses en devenir iront jeter leur gourme sur les fortifs en compagnie de quelques flambards.

J’ai fait ce que j’ai pu, 22 mots sur 100, peux mieux faire.

mardi, mai 30, 2006

Je n’ai pas encore d’idées pour la photo de ce matin et sans photo je bloque un peu pour le texte, j’ai suffisamment parlé des problèmes de cafetière, c’est d’ailleurs de plus en plus laborieux pour arriver à se faire une tasse d’expresso.
Je vous ai un peu saoulé avec mes états d’âmes pendant les travaux.

Vous connaissez bien mon arche de Noé, la météo chacun peut l’entendre dés le matin, par contre je sais déjà quelle photo je vais mettre le 1er juin, jour important puisque " Petitnamour1 " aura 10 ans.

Adieu les unités, bonjour les dizaines, l’entrée en 6ème, la vie au collège, les copains qui prendront le pas sur la famille, je sais que sa mère appréhende ce changement radical, pour elle ce fut une entrée en 6ème en Algérie, petit collège presque familial, premières boums, lesquelles ne pouvaient être réussies que si tout le monde pleurait, à cause des garçons bien sûr, le spectacle des " Claudettes " un morceau d’anthologie, la communion avec l’évèque d’Alger et le repas sur la plage avec tables, chaises, argenterie et vaches qui passaient de temps à autres, oui en Algérie les vaches adorent la plage.

Allons pas de nostalgie, il faut penser au potager, nous n'allons pas planter des choux mais mener une guerre sans merci aux mauvaises herbes, planter les pieds de tomates, semer les radis et attendre patiemment que tout cela arrive à maturité.

lundi, mai 29, 2006

Paradoxes et contradictions.


Passionné d’horloges, montres, pendules, coucous, cadrans et réveils, comme il vous l’a dit hier, il a toujours été en retard même à nos premiers rendez-vous.
Il n’a aucune notion du temps qui s’ écoule et ne sait toujours pas qu’entre la fin du JT et le film il faut s’ingurgiter 30 minutes de publicités.

Interne durant toute sa vie scolaire dans les années 60, donc pas de place dans cette vie communautaire pour un raffinement quelconque, dès qu’il se met à table il traque sur les couverts la moindre trace qui aurait pu échapper au lave-vaisselle et si par malchance il en trouve une c’est presque grave.

Les repas : Malade ou pas faim, pas question de sauter un repas mais qu’importe s’il n’y a rien à manger il va se débrouiller avec 3 fois rien, se nourrir de peu mais assis et bien installé.

Habillement : Les rayures avec les carreaux, les pois, le rose et le rouge, l’harmonie des couleurs est pour lui un monde à part mais on se change tous les jours, et il veut toujours la chemise qui attend au repassage, son dressing déborde de costumes, pulls, vestes et chaussettes mais j’entends régulièrement : " il me faudrait ceci ou cela. "

Les taches : Il ne supporte pas de se tacher mais adore la vinaigrette qui va direct sur la chemise sans passer par l’étape dégustation.

Des exemples comme ceux-ci j’en ai encore plein les tiroirs.

Bien, à part ces réflexions hautement philosophiques, hier il a fait beau quelques petites heures, ce matin il pleut, Pomponette en Provence a très chaud, mon lustre va bientôt arriver, un message de Pluskami m’a beaucoup amusé et touché, le palmarès du festival me convient , Cassel a la même démarche que son père, la Bellucci était égale à elle-même, je peux rayer 2 ou 3 choses sur la liste de travaux du jardin, Fille-Unique va bien, les foins ont commencé, un grand moment de bonheur pour Petitnamour 3 et une grande histoire d’amour commence entre Bricol-man et le petit crapaud qui a élu domicile dans l’atelier, je vous tiens au courant.

dimanche, mai 28, 2006

A l'heure de Greenwich...



Aurai-je la permission de m’immiscer dans le blog de bricol-girl…Si je suis poli, elle me laissera peut-être ce privilège !
Qu’on se le dise…Bricol-man, comme on m’appelle, est parfois surpris de lire les moqueries qu’on adresse à son endroit…

Le bricolage est chose sérieuse qu’il ne faudrait pas sous-estimer et je suppute que ceux qui en font leur " choux gras " ont quelques difficultés à s’exprimer dans ce domaine … Et vlan !
Concernant l’étape de la pendule, je présume que telle qu’a été décrite l’opération de remise à niveau, bons nombres ont dû penser que le résultat serait catastrophique.

Que nenni, actuellement, perchée sur ses quatre colonnes, enveloppée de sa cloche de verre, l’allure altière, dame PENDULE fonctionne, déroulant les heures avec une petite avance, je dois le dire, et sonne d’un délicat " Dinggg " propre aux pendules des ministères, vous savez, celles qu’on voit toujours derrière les ministres quand ils sont installés à leur bureau, moi je ne regarde que ça !

Comme vous le constatez, je me donne droit au chapitre, il n’y a pas de raison, car comme disait Coluche :
" C’est pas parce que on n’a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule "

Pour revenir à l’horlogerie, je dois avouer que c’est un de mes " dingding " (Pour dada)
La preuve en est : Toutes celles que vous voyez, sont passées de près ou de loin entre mes petits doigts…
Certaines de mes nuits ont été gravement amputées à cause d’un ressort ou d’une roue dentée qui me résistaient.
Du coup, mon horloge biologique se dérègle et c’est pour ça qu’il m’arrive d’émerger vers les 11 heures !

Pour toute intervention sur une pendule, il faut prendre son temps…c’est un comble quand on sait que ce temps passé l’est pour réparer l’instrument de mesure du temps ! ! !
Que de temps perdu donc…pas du tout, car dès qu’elle est remise d’aplomb, cette pendule nous permettra de gagner du temps, voire, rattraper le temps perdu…
Vous comprenez ?

En conclusion, je vous avoue cet intérêt particulier pour les pendules doit avoir des origines psycho...machin, car j’ai toujours été en retard à mes rendez-vous…C’est viscéral et ça dure depuis que je suis né…Alors, soyez indulgents et donnez du temps au temps.

Pour info :
Soyez sympas et mettez des commentaires à ce que vous écrit Bricol-Girl, elle sera ravie et peut-être que certains prendront ma défense lorsque je suis attaqué...sans ménagement !

Signé "pour une fois"
BRICOL-MAN

Deux ans déjà.


Deux ans déjà que j’ai abandonné le statut de " ménagère de 50 " ans pour accéder à celui de sexagénaire.

Il y 2 ans il faisait très chaud, les cerises étaient pile poil au rendez-vous, les fauteuils de jardin tous occupés, mon écran encombrant était remplacé par un plat, j’avais des douleurs partout, je déprimais un max quand tout à coup un merveilleux cadeau -surprise est arrivé : Fille-Unique et 2 des ses fils ont fait irruption dans le jardin, envolée la déprime des 60 ans, retrouvée la bonne humeur, les douleurs étaient toujours là mais reléguées au second plan pour 2 jours riches en surprises.

Aujourd’hui il pleut, les cerises font ce qu’elles peuvent pour se colorer mais le soleil comme à nous leur manque, les fauteuils de jardin sont trempés, mon écran est toujours plat, les douleurs sont presque toutes parties, adieu la déprime, Fille-Unique va téléphoner et je m’en fiche complètement d’avoir 62 ans.

Ceci étant dit, la pendule marche, sonne allègrement aux bonnes heures, Bricol-man va pouvoir attaquer les impôts, mes essais de peintures me satisfont à peu près, hier une bonne heure de marche rapide avec Cerisette, sous un beau soleil, c’était le moment printanier de la journée, après je me suis échouée sur le canapé pour la soirée.

Non je ne me suis pas occupée du repas, l’homme s’est débrouillé tout seul, comme souvent, les bonnes épouses qui me lisent vont ouvrir de grands yeux et j’entends déjà les critiques…

samedi, mai 27, 2006

Ouf, elles sont passées.



Collections en tous genres.

Voila des années que je collectionne les photos de baignoires dans les jardins qui " décorent " si artistiquement les potagers dans notre région et servent aussi et surtout à recueillir les eaux de pluie.

Depuis quelques temps je me suis attaquée aux plaques émaillées portant les noms des maisons de l’époque 1900, jolis noms , ridicules, souvent, raccourcis des prénoms familiaux, une tranche de vie en quelques syllabes et maintenant je photographie les noms de rues, chemins, ruelles, places qui sont souvent bizarres, incompréhensibles, souvent l’inverse de ce qu’ils représentent : Grande rue pour une venelle sombre et petite.

Si par hasard au gré de vos promenades vous passez devant quelques unes de ces plaques ou baignoires pensez à moi et faites clic-clac Mr Kodak, vous aurez ainsi participé à une œuvre " impérissable ". Arthus Bertrand n’a qu’à bien se tenir, je sais qu’il y a des photographes parmi mes fidèles lecteurs.

Le numérique est devenu mon outil indispensable au même titre que les aiguilles à broder et le crayon pour les mots croisés, tiens à ce propos comment fait- on pour mâchouiller délicieusement un clavier d’ordinateur, personnellement je n’y suis pas encore arrivée.

Pour ceux qui ont suivi le déroulement des travaux, le galon est arrivé d’Espagne étant donné le temps que cela à mis je pense qu’il est venu à pied sur ces petites jambes…en prenant le chemin de Compostel.

Pas de chance, mon hébergeur fait la grève des photos, donc pas de baignoires magnifiques pour le moment, nouvel essai dans la journée avec mon technicien préféré.

vendredi, mai 26, 2006

Pendule, somnolence et frisquet.



De nouveau bricol-man sévit sur la table de la salle à manger, cette fois ce n’est pas la cafetière mais une pendule qui requiert toute son attention et comme la cafetière ne marche pas super bien nous allons peut-être nous retrouver à la tête d’une pendule qui fournira du café et d’une cafetière qui fera ding-dong, à nous le concours Lépine à la prochaine foire de Paris.

Mais pour le moment, rouages, cadran, aiguilles, ressorts, lamelles et autres petites pièces sont artistiquement étalés, pas toujours dans le bon ordre, en attendant le remontage, gageons que comme d’habitude l’horloger amateur aura au moins une pièce en trop, je ne sais pas ce qu’il pourrait créer avec 30 ans de pièces en trop derrière lui, je lui fais confiance, il va trouver.

Ce fut le point fort de la journée avec un film sur la 6 qui s’est arrêté en plein milieu, sans aucune explication, on nous prend pour des bœufs, dommage car il était parfait pour somnoler en tout quiétude, en attendant une éclairciepour aller au jardin.

Entendu à la radio : un homme, manchot, conduisait avec une jambe pour tourner le volant et l’autre pour les pédales. J’essaie de visualiser mais j’ai du mal.

Hier Madame Gégé est allée à la plage, mais l’eau était froide, bien fait, nous, on avait un gros pull et les chaussettes. Injustice de la météo et de l’endroit où l'on habite.

Il semble qu’aujourd’hui il devrait faire plus chaud mais sans soleil, on verra...

jeudi, mai 25, 2006

Ce n'est pas parce que je n'ai rien à dire...


Que je ne vais rien écrire car il s’en passe des choses essentielles dans le monde.

L’équipe des Bleus à la montagne, au secret, le gardien de but qui part avec femme et bagages et revient aussitôt.

Les transferts des animateurs télé, chaises musicales à la sauce euros, mon clavier qui refuse d’écrire certaines lettres, ça c’est une info importante.

Bern va remplacer Ardisson et le vulgaire Cacahouette aller sur la 6.

Dans quelques jours le tournoi de Roland Garros va envoyer tout cela aux oubliettes et comme il pleuvra nous reverrons sans doute le match mythique, extraordinaire, fabuleux, inoubliable de la finale 1983, les frissons seront toujours là et bien que connaissant l’issue de la rencontre on vibrera encore en voyant Yannick se mettre à genoux et se jeter ensuite dans les bras de son père.

Je l’avais bien mérité cette victoire après avoir tant souffert en le regardant rater les balles faciles, en le voyant grimacer de douleur suite à une valise tombée sur son pied, oui je l’avais mérité cette victoire pour me faire oublier les espagnols mauvais joueurs, les injustices d’arbitrage et les longues journées passées devant la télé à traquer les signes de découragement et de fatigue sur son visage.

Je suis beaucoup plus sereine depuis qu’il chante et fait des enfants un peu partout.

Hier grande marche avec Cerisette, il paraît que nous allons muscler nos ventres mous, je crois que nous allons être trop belles si nous persistons à hanter la piscine et les chemins.

mercredi, mai 24, 2006

ZUT ZUT et re ZUT.

Ou de l’inconvénient d’avoir plusieurs messageries, plusieurs codes et une petite tête. Et c’est comme cela que nous passons à côté d’un tournage qui aurait pu se faire dans la maison avec Eric Cantonna et Marilou Berry, bon d’accord Canto ce n’est pas Brad Pitt mais quand même c’aurait pu être amusant.

J’ai mis la maison dans plusieurs agences de casting, photos à l’appui et Pomponette serait trop fière de voir son jardin sur grand écran.

Ladite Pomponette sillonne en ce moment la France, après la Dordogne et les grottes de Lascaux elle vient de poser sa valise dans l’Hérault chez une amie d’enfance avant de partir en Provence et de retrouver la grande bleue.

J’attends les Cailloux pour déjeuner, au menu un plat d’hiver puisque ce matin il fait à peine 8°, on se gèle, on se pèle et contrairement aux autres années nous ne mangerons pas les cerises dans une semaine, par contre les merles ont déjà commencé la razzia…

Les dahlias sont plantés, l’anti limaces est mis, heureusement qu’elles ne sont pas protégées comme les ours, je me vois mal avec une procession de limaces venant faire mes poubelles à la nuit tombée…

Le cadeau de Doc Fyl avance bien et tout de suite après j’embraye sur celui de Petitnamour1, dix ans c’est une date importante, il me semble que c’était hier que Fille-Unique me disait au téléphone " Tu sais Maman il ressemble à Léon Zitrone " heureusement ce n’était qu’une impression fugitive.

mardi, mai 23, 2006

J'aime Paris au mois de mai...

C'est Aznavour qui le dit et le chante.

Sister et moi nous partons, pas de voitures sur l’autoroute et en un rien de temps nous arrivons chez " Pluskami ", petite dînette habituelle, croque-monsieur, tarte au chocolat, café.

Sister fait un grattage, elle gagne 4 euros et toujours royale offre le repas.

Bonne ambiance dans la brasserie, le maître des lieux à l’œil à tout, le sourire et le tiroir caisse tinte joyeusement.

Nous le laissons à sa clientèle de fidèles et filons vers la caverne d’Ali-Baba, Sister y trouve son bonheur, ce n’est pas parce que le client est une espèce en voie de disparition qu’il ne faut pas essayer de l’attirer par des nouveautés dans la vitrine, on ne sait jamais quelqu’un peut s’égarer dans cette rue de plus en plus déserte.

Ali-Baba est d’humeur joyeuse, les transactions se font dans une ambiance sereine et nous comprenons pourquoi en voyant de nombreuses choses vendues en partance pour l’Australie, c’est beau le commerce à cet échelle…

Pendant mon absence ne pensez pas que Bricol-man a mis à profit ces quelques heures de tranquillité pour faire un tas de choses, non, il ne supporte pas la maison vide, donc direction maman où il s’est invité à manger.

lundi, mai 22, 2006

Enchevêtrement, demêlage et contrepoids.


Un dimanche à me traîner du canapé à l’ami ordi, un petit tour sur le marché, quelques essais de pochoirs et surtout la constatation des dégâts causés par les coups de vents de samedi.

Le poligonum qui habillait si joliment le mur du potager, sous le force des rafales a fait un demi tour sur lui-même et le haut du mur se retrouve complètement déshabillé, résultat, un enchevêtrement inextricable de branches disgracieuses qui pendent lamentablement au mauvais endroit.

Bricol-man a pris les choses en main, échelle, râteau et astuce, nous avons opéré un basculement de la masse vers le potager, pris à pleine mains le fouillis emmêlé du végétal et afin que cela ne se reproduise plus, l’homme a mis un contrepoids.

Il faut dire que le poligonum est notre arbuste préféré, cache misère idéal, pousse extrêmement rapide, en une saison il nous fait une tonnelle formidable et cache les garages. C’est un peu comme les pochoirs, si on s’écoutait on en mettrait partout.

Hormis cet épisode " démêlage " rien de marquant à signaler. Demain Paris et ce soir je sais ce que je ne vais pas regarder à la télé, le roquet de service du dimanche soir.

Quelques bons moments dans l’après-midi avec le sieur Guy Roux.
J’ai enlevé avec beaucoup de mal les patins collés aux pattes de la panthère, la voilà prête a galoper dans la savane.

dimanche, mai 21, 2006

L'arche de Noé se remplit.

Je vous présente la nouvelle pensionnaire, j’espère qu’elle va bien s’entendre avec le poisson à côté de qui je vais la mettre.
C’est mon cadeau avec un peu d’avance et j’en suis ravie.

J’ai passé la journée d’hier sur la préparation du présent de Doc Fyl et ma foi je fais de l’auto satisfaction, mais je n’en dis pas plus des yeux indiscrets me lisent.

La soirée chez les Cailloux s’est bien passée, La Perle du Rouergue égale à elle-même, débordée par son programme de vacances jusqu’en novembre, inclus.

Ce matin je suis bien sûr dans le gaz, je savais que toutes ces mondanités étaient trop pour moi et ma etite santé, ça y est mon clavir recommence à jour les Modiao. Ourn oisc n son ssautsdohogrph .
JENEMAITRISE LUS RIN*
.
Après de nombreuses manipulations, on dirait que ça va mieux, non pas vraiment, donc je laisse tomber word qui porte ma son nom.
C'est trés trés contrariant, Bricol-man va devoir se pencher sérieusement sur ce problème.

Traduction : "et ma petite santé, ça y est mon clavier recommence à jouer les Modiano. Pour une fois ce ne sont pas des fautes d'orthographes. Je ne maîtrise plus rien".

samedi, mai 20, 2006

Ah le joli mois de mai...



Quel joli mois de mai avec ses dîners au jardin enveloppés du parfum suave du chèvrefeuille, ses barbecues entre copains, cette chaleur presque gênante, la corvée de l’arrosage, la maison dans la pénombre pour garder un peu de fraîcheur, les tenues légères sorties des placards, ah quel joli mois de mai si tout cela était vrai, mais ce n’est qu’une réminiscence d’un printemps révolu et dont on se souvient à peine.

C’était en quelle année au fait ?

Le mois de mai 2006 n’est pas joli, il est froid, venteux, pluvieux, les fleurs sont cassées par le vent qui souffle fort, les tenues légères sont toujours dans les placard, le soir nous sommes calfeutrés dans la maison, les repas dehors sont un vague souvenir des printemps d’antan.

J’entends dans la rue les voitures qui passent dans les flaques d’eau, les parapluies se retournent sous la violence du vent et à la radio Mr Météo n’est pas très optimiste, seul effet positif à ce mai pourri, les nappes phréatiques se remplissent et nous aurons le droit de remplir la piscine…à condition que le baromètre se mette au beau fixe.

Gardons le moral et souhaitons que nos voyageuses, Pomponette et Belle-Tété soient sous des cieux plus cléments pour sillonner la Dordogne.

J’ai trouvé ma guirlande, le panier de linge sale est vide, le cadeau des 40 ans de " Doc Fyl " est en bonne voie, je n’aurais qu’un mois de retard, je n’ai pas cédé à l’appel du livre, nous avons grignoté aux 2 repas et hier soir un moment parfait à la télé avec " l’exposition impossible " 3ème édition.

Merci à la cousine d’Angleterre pour la carte postale de poule qui est venue enrichir ma collection de gallinacées

vendredi, mai 19, 2006

Et un et deux et trois, c'est trop pour moi.


Samedi soir je recevais, jeudi soir nous étions invités à partager un délicieux repas agrémenté de bons vins, paraît-il, et de conversations autres que papotages, petites médisances ou cancans, samedi soir nous retrouvons de vieux amis d’Algérie, 3 sorties en 8 jours, pour moi c’est beaucoup même si c’est bien agréable.

Où est-il le temps, quand j’étais jeune, belle et mince où nous faisions 2 soirées dans le même temps et bien arrosées de surcroît, le lendemain à la plage nous étions comme des lamantins échoués autour du feu de bois, mais prêts à recommencer.

Ce matin j’ai sommeil, je suis dans le brouillard, le ciel est gris, il ne fait pas chaud pour la mi-mai, je manque d’inspiration, mes tomates ne sont toujours pas plantées, je dois passer l’aspirateur, un gros livre m’attend, (ne pas céder à son appel), le panier de linge sale déborde, je ne sais pas quoi faire à manger pour midi, mon clavier est désobéissant, bref ce n’est peut-être pas une bonne journée qui s’annonce.

Je vais aller faire un tour sur les blogs de brodeuses ça va me donner de l’entrain et beaucoup de plaisir ou bien ranger mon petit grenier, c’est souverain pour combattre les journées froides et grises en attendant que le café me remettent les idées en place.

Il y a quand même des choses positives ce matin. Je pense que la coiffeuse de Montélimar sélectionnée pour l’Eurovision va remplacer pour 2 jours les péripéties " Sarkovillepinesques ", la cafetière marche bien, le soleil vient de faire une courte apparition, mon cerveau se désembrume doucement, finalement la journée ne sera pas si mauvaise.

jeudi, mai 18, 2006

J.R, Sue-Ellen et l'amant.

Depuis des années, à la même époque nous voyons atterrir lourdement dans le jardin cette garce de Sue Ellen Coin Coin accompagnée de son époux et de son amant, elle se pavane en roulant des hanches, aguiche l’un ou l’autre, ou les deux en même temps, lisse ses plumes, déploie ses ailes, en bref c’est une allumeuse redoutable.

Cette relation adultère perdure depuis au moins 6 ans et l’on peut y voir une certaine forme de fidélité.

Ce ménage à trois que la morale actuelle ne réprouve plus guère fait des va et vient sur la pelouse, parfois se pose tout en haut du toit, là, ils ont l’air un tantinet ridicules, et nous nous perdons en suppositions dignes des magazines peoples les plus sordides.

Peut-être allons trop vite aux conclusions, ne serait-ce pas J.R coin- coin qui aurait un amant, ne l’avons-nous pas vu dans la rue défiler en tête de ses compagnons dans une gay-pride canardesque , boitillant sur sa patte folle, affrontant bravement le concert des voitures.

Ce trio infernal ne dérange aucunement la faune du jardin, tourterelles, merles, qui attendent les cerises, mésanges engraissées tout l’hiver par Sister et Bricol-man, crapaud qui dort dans la chaussure de jardin dans l’atelier, lézards poursuivis par Chipie, hirondelles qui rouspètent parce que la grange leur est interdite, Pomponette qui travaille comme une acharnée à traquer le liseron envahissant. Tout le monde vit en bonne intelligence et certains pourraient s'en inspirer.

Quand Bricol-man aura réalisé la " pièce d’eau " de ses rêves qui mûrit dans sa tête depuis 2 ans je crains fort que Sue Ellen n’élise domicile avec ses amoureux sur le bassin, nous serons alors les complices involontaires de sa vie de débauche. La luxure est un vilain défaut, quelqu'un l'a dit avant moi.
Le jardin si tranquille deviendra alors le théâtre d’un univers impitoyable.

Opération rideaux terminée.

mercredi, mai 17, 2006

E NER VANT.




Entendre la pluie au réveil.
Renverser sa tasse dès le matin.
Commencer et finir sans effort un mot croisé.
Faire une mauvaise manipulation sur l’ami ordi.
S’apercevoir que le bon gros pavé pris à la bibli ne tient pas ses promesses.
Voir le repassage s’entasser sans réagir.
Comprendre au timbre de la voix que " Fille-Unique " a le moral dans les chaussettes.
Remettre à plus tard des tâches urgentes en ayant mauvaises conscience.
Ecouter les nouvelles du monde toujours catastrophiques.
Oublier ses clés.
Le passage à l’heure d’hiver.
Novembre qui s ‘éternise.
La pluie qui rouille le lilas.
Le pied du parasol qui attend un coup de peinture depuis des années.
Les petits qui se réveillent trop tôt.
Un petit souci gênant comme un caillou dans la chaussure.
La pluie en été juste au moment de mettre la table au jardin.
Prendre une année de plus.
Faire la queue à la poste.
Arriver à la caisse au moment où il faut changer le rouleau de tickets.
Le chocolat si bon mais qui va direct sur les hanches.
Somme toute rien de bien grave mais E NER VANT tout de même.

De l’autre côté de l’Atlantique notre cousine d’Atlanta est aussi au cœur de travaux importants, la photo en témoigne, qui durent un peu trop à son goût et le plâtre n’est pas que sur les murs…

mardi, mai 16, 2006

Elle est pas belle la vie ?

Les petits rien qui réconcilient avec la vie.

Boire un grand verre d’eau fraîche.
Trouver une définition ardue pour un mot croisé.
Voir enfin un bon film.
Etre réveillée le matin par le concert des hirondelles.
Se lever quand tout le monde dort encore.
Eprouver un sentiment de plénitude intense en posant un bibelot qui colle parfaitement avec le décor.
Ecrire une phrase parfaite.
Trouver la solution d’un problème sur l’ami ordi.
Vider la corbeille de repassage.
Un bon livre, au moins 1000 pages et le dévorer toutes affaires cessantes.
Faire plaisir à son entourage.
Effectuer quelques tâches qui donnent le sentiment du devoir accompli.
Préparer Noël.
Entendre Bricol-man siffloter en rentrant dans son atelier (c’est un automatisme).
Un coup de fil de " fille-Unique "
Regarder les petits dormir, surtout " Petitnamour2 "
Revoir pour la 15ème fois " Pretty woman "
Ecouter Charles Trenet, Julien Clerc et Jojo.
Faire fondre un carré de chocolat noir en se disant c’est le dernier.

Et vous quels sont les petits plaisirs qui embellissent votre vie ?

Plus qu’un rideau à laver et nous pourrons aborder enfin la phase la plus plaisante, peindre les panneaux des fenêtres.

lundi, mai 15, 2006

Arthur Rubinstein à la maison.




J’avais mis tous mes espoirs dans son intervention mais elle n’a rien pu faire pour mon fil RSS par contre j’ai pris une grande leçon sur la manière de se servir du clavier, moi qui ne tape qu’avec 2 doigts et encore, j’étais éblouie par sa virtuosité, l’Arthur Rubinstein de la frappe, ni plus ni moins.
J’ai découvert, la bouche grande ouverte, les yeux exorbités une variante du copié collé que je vais tenter mettre en pratique, il me faudra des jours et des jours de tâtonnements mais je vais y arriver.

Pendant cette démonstration éblouissante Bricol-man plaçait les tringles à rideaux, une fenêtre est de nouveau habillée, c’est quand même plus joli.

Ces 3 derniers jours les Saints de glace ont bien mérité leur nom, j’ai remis les chaussettes et la couverture le soir à la télé, sympa le mois de mai.

Je suis plongée dans un livre passionnant, voir photo et dans le B.A BA de la broderie, point de tige, de chaînette, passé plat, empiétant, point arrière et avant, je m’exerce sur un motif de petits lapins, tiens donc c’est bizarre, allez savoir pourquoi des lapins !

Je me demande souvent ce que j’ai pu être dans une autre vie pour aimer autant les tissus, fils, aiguilles, pinceaux, couleurs et tout ce qui touche de prés ou de loin à l’artistique, moi qui n’est malheureusement aucun talent, seulement des velléités.

Il faudrait que je fasse une régression mentale approfondie, mais je n’ai pas le temps et surtout je ne m’intéresse pas et je fais mienne cette citation de Guillaume Apollinaire.
" Un jour , je m’attendais moi-même pour que je sache enfin celui que je suis et d’un pas lyrique s’avançaient ceux que j’aime parmi lesquels je n’étais pas.

Comme ont dit vulgairement, " ça calme " et ça relève un peu le niveau du blog.

dimanche, mai 14, 2006

Réveil difficile.


Des amis autour d’un repas apprécié, des compliments sur le travail accompli dans le salon, une jeune femme pleine d’esprit, un délicieux dessert, un bouquet superbe confectionné par Pomponette somme toute une bonne soirée qui clôturait un samedi calme et reposant.
Pas de faits marquants à relater si ce n’est que les vaches sont enfin toutes rassemblées au même endroit, Mr Taureau ayant condescendu après moult ruses à monter dans la bétaillère pour aller voir si l’herbe était plus verte ailleurs .
Nous voici rassurés.
Les travaux en Normandie se poursuivent et il est bien agréable de parler déco, peinture, pochoirs, meubles et aménagements avec " Fille-Unique " en laissant au second plan les soucis et tracas qui sont leur lot depuis des années.

Je viens de me pencher sur mon vieux dico tout déglingué, déchiré, orphelin de quelques pages, compagnon fidèle de mots croisés, car " moult " me posait un problème, invariable ou pas ? l’orthographe et moi ce n’est pas le grand amour, j’évite certaines tournures de phrases pour ne pas me lancer dans des accords plus qu’improbables et qui feraient hérisser les cheveux à certaines. D’autant plus que dans mes lecteurs-trices le corps enseignant est largement représenté.

" émé ékrire a se poin la et aitre oci nule en ortografe cé un vairitable andicap, mé je vé me soigné, promi, juré. (mon correcteur automatique s’affole complètement, ma page est rouge cramoisie).

Cet aprés-midi grand Prix de formule 1, j'en connais un qui va bien dormir, bercé par les vroums vroums, heureusement il a son écouteur, je pourrais lire en toute tranquilité, mais pas changer de chaîne, ça le réveillerait instantanément.

samedi, mai 13, 2006

Lavage, étendage, orage.


5 heures passées à regarder tourner la machine à laver, enfourner, sortir, sécher (presque), guetter les nuages, trimballer des rideaux qui pèsent une tonne, résultat sur 4 j’en ai 1 qui est bien propre et qui fini de sécher artistiquement étendu dans la lingerie sur une échelle elle-même posée sur un escabeau. Du temps perdu et c’est à refaire dès la prochaine journée de soleil.
Pendant mes pérégrinations maison laverie dans tous les sens Bricol-man lui ne perdait pas son temps, tondeuse, bricolage et installation d'un fil à linge.
Ajuster les panneaux de bois au-dessus des portes, coincer les fils électriques récalcitrants, recouper le bois, à cet endroit là pas question d’utiliser la formule magique de ces dernières semaines : " On s’en fout il y a les rideaux " car sur ce mur pas de rideaux pour cacher les petits défauts.
Je cherche toujours ma guirlande de fleurs mais je progresse peu à peu, google est d’un grand secours mais c’est comme le dictionnaire on cherche un mot et on y passe un temps fou en allant un peu partout au gré des sites divers et variés, souvent sans aucun rapport avec la recherche initiale et pour finir une heure est passée comme 5 minutes.
Je n’ai pas de nouvelles des cow-boys normands.
L’épisode vache me fait penser au sketch de Robert Lamoureux : " Et le canard était toujours vivant " en transposant cela nous donne : " Et la vache est toujours dans son champs ". C’est une affaire à suivre.

vendredi, mai 12, 2006

Vincent, François, Paul et les autres.


Mais où sont passés Vincent, François, Paul et les autres ?
Dans mon village à la sortie des écoles ou bien dans les magasins on pourrait se croire dans une série télévisée américaine.
Les parents appellent leur progéniture .
Ashley, ( pauvre Scarlett) Beverly, Brenda, Chelsea, Kimberley, Lindsay, Melissa, Mélody, Priscilla, Wendy, ( pas celle de Peter-pan) Jennifer, ( de la star-ac) Jessica, Kelly,( pas Grace) voilà pour les filles et ce n’est qu’un modeste échantillon.

Au tour des petits mâles :
Jordan, Brandon, Kevin, Dylan, Donovan, Lenny, Sullivan, Jason, Dorian, ( les parents n’ont sans doute jamais entendu parler d’Oscar Wilde) Dimitri, Eddy, Allan, Carter, Jonathan.

J’en viens à regretter les Mauricette, Georgette, Nicole, Raymonde, Germaine, Denise, Fernande, Marcelle, Evelyne, Berthe, Philomène, Ginette, Yvette pour les filles.

Emile, Alphonse, Albert, Ferdinand, Arsène, Roland, Auguste, René, Bernard, Firmin, Léonard, Isidore, Achille, Odilon, Ernest, Modeste, Prosper (yop la boum de Maurice Chevalier), Ygnace, ( immortalisé par Fernandel) Fulbert, Parfait, Fidèle pour les garçons.

Alors où sont passés les Pierre, Paul, Jacques de la Comtesse de Ségur, Louis, Victor, Henri, Arthur, Amélie, François, Christophe, Héloïse, Marie, Catherine, Hélène, Jean, Philippe, Alain, Michel, Martine, Monique, Valérie, Pascal, Olivier, Cécile, les Jean- ceci, les Marie-cela , les Bernard, Vincent, les Jeanne et Jeannette, les Sophie, Sylvie, Claudie et Florence.
Tombés en désuétude avant de revenir dans les pages de l’état civil afin de remplacer les Framboise, Océane, Mégane, Tom, Léo, Vince, et je ne dis rien des prénoms régionaux, trop difficiles à écrire, surtout les bretons…
Pour les amateurs, j'en ai encore en magasin.
C’était l’humeur du jour.

jeudi, mai 11, 2006

Plus haut, plus bas, un peu à droite, à gauche, parfait.



Les poules de chaque côté de ma Poulette, les orientalistes éclairés par l’orangé de la lampe, les paysages méridionaux face aux fenêtres, les cours de fermes, avec des poules bien sûr, à la salle à manger plus quelques autres tableaux ici et là, au final nous sommes satisfaits.
Mais comme disent les petits : " Toi tu aimes les poules en faux mais pas en vrai "
Ils ont raison, je déteste les poules vivantes mais je les adore en représentation.
A part cet accrochage qui nous a pris pas mal de temps et de réflexion nous n’avons pas fait grand chose, je cherche toujours ma guirlande.
Ah si j’ai rangé mon tiroir " broderie " avec un immense plaisir, tous mes modèles ensemble, tous mes fils bien enroulés, toutes mes toiles bien pliées, cette commode porte bien son nom en plus d’être décorative.
Les jouets ont repris leur place, les lessives attendent le repassage et les rideaux sont toujours dans ma voiture, prêts à aller à la laverie aux premiers jours de chaud soleil, ce qui ne saurait tarder dès que les saints de glaces seront passés, l’espoir fait vivre, en attendant nous avons relégués les T-shirts de la semaine dernière, les cousines de Provence auront du mal à l’imaginer.
Pour ceux qui suivent ce blog assidûment et s’inquiètent du sort du lavabo itinérant de Normandie, sachez qu’il a enfin trouvé sa place, aux dernières nouvelles, mais pour les vaches c’est toujours rock and roll à OK Coral et corrida, comme quoi l'histoire de l’art mène à tout.

mercredi, mai 10, 2006

Veaux, vaches, lapins, poules, moutons, chats, chiens et lavabo.



La Normandie sous la pluie et le soleil mais une embellie dans une entrée refaite et la satisfaction plus qu’évidente des maîtres des lieux, ça fait chaud au cœur des parents que nous sommes.
Les " Petitsnamours" ont repris leurs marques, le petit n’a pas perdu une minute, sitôt descendu de voiture il a sillonné la propriété sur vélo et tracteur, le moyen a contemplé d’un œil inquiet le magnéto hors service pour quelques jours et le grand a vite donné ses cadeaux à maman et papa.
Je suis passé de mon mini chantier dans une pièce à celui de Fille-unique et là c’est travaux dans toutes les pièces et à tous les étages
" Bon, le lavabo on le met où ? ah tiens v’la le plombier , et l’évier au milieu ? Allo, d’accord pour l’analyse du puits demain. "
" Vite il faut attraper les 2 vaches qui restent " ruses de sioux, contournement, silence, rien n’y fait , les récalcitrantes ne veulent rien savoir.
" Bonjour Michel, un p’tit café ? allez d’accord mais après au boulot "( le petit, béat, regarde son idole)
" Impeccable M’ame Fille-Unique "
" Alors, réfléchissons, le lavabo ? "
Un petit tour à la déchetterie, quelques coups de fils administratifs, une agnelle qui n’a pas l’air bien, des coqs que je prends pour des pintades, un va et vient constant, la vie ordinaire en Normandie.
Il y en a qui font tourner les tables et d’autres les lavabos, au fait on le met où?
Tout cela sur fond sonore des années 70, bien sympa.
Cette fois-ci j’ai bien profité de ma fille et je suis tellement contente que son environnement prenne des allures plus conforme à ce qu’elle mérite que je suis repartie presque contente.

Embouteillage, 4 heures de route et voilà nous sommes à la maison, bien silencieuse et calme, l'ami ordi enfin à moi, 2 assiettes au lieu de 5 et demain reprise des travaux.

lundi, mai 08, 2006

Ne rien oublier.


Et surtout pas la pochette bleue qui contient le travail colossal de " petitnamour3 " en maternelle car Brizitte ne serait pas contente, ni les cadeaux des enfants pour papa et maman.
Il fait froid ce matin et quitter le jardin sera moins difficile, le séjour se termine en apothéose grâce aux 2 jours passés avec le grand de 13 ans.
Je suppose que les moments cachés dans la mezzanine, dans le noir, auront été riches en grosse peur et sans doute grosses blagues spéciales garçons avec vocabulaire assorti, on saura ça plus tard.
La météo, une fois de plus s’était trompé et nous avons passé la journée dehors à regarder les 24 heures du Mans en tracteur.
Comme on peut le voir sur la photo, la journée avait très très mal commencé avec la chute de Ma Tasse de Café Préférée, heureusement j’en ai une autre mais après c’est fini.
Demain vous tous aurez un jour de repos bloguesque, Bricol-girl passe la nuit à l’hôtel et va voir enfin " Fille-Unique ".
" Petitnamour3 " adore les " wichys " ça pique, mais c’est bon, il anglicise beaucoup.
Exemple : Ou il est le " taïway " Ceux qui trouvent gagneront le droit de rejouer .

dimanche, mai 07, 2006

NON, NON pas déjà dimanche.



Alors que faire, enlever les petits, ne pas répondre au téléphone, s’exiler avec eux, rien de tout cela, nous les ramènerons bien gentiment demain et je serais malgré tout contente de retrouver mes diverses activités en attendant les grandes vacances. Quant à eux ils sont dans l’état d’esprit habituel de fin de séjour, pas une minute d’oisiveté, construction de char, peinture, dérapages contrôlés, en vélo et tracteur, coloriages de plus en plus beaux, organisation d’épreuves de JO, " jeuzo ", saut en hauteur, en longueur, boxe, course à pied, leçon de lacets, écriture, mini foot, etc etc.
Le grand de 13 ans participe à tout cela sous l’œil admiratif du petit qui le suit comme son ombre.
Le temps s’est mis à la pluie mais ça ne gène que les adultes et fait du bien au jardin.

samedi, mai 06, 2006

Et encore un anniversaire.



Aujourd’hui c’est Sister qui prend une année de plus.

La fièvre créatrice s’est à nouveau emparée de bricol-man qui a laissé tombé les basses besognes pour s’adonner à son activité favorite, la soudure, le résultat est un ami Pierrot sur son croissant de lune.
De retour de la piscine où les bébés requins s’en sont donné à cœur joie, le grand et le petit on voulu eux aussi produire une œuvre impérissable, les machines sont bien tentantes, mais à 4 ans c’est défendu et seuls marteau et tenailles sont autorisés, qu’à cela ne tienne, on tape fort et avec précision.
Aujourd’hui un copain, un grand de 13 ans, vient pour le Wend, ce sera cavalcade à tous les étages, déguisements, mais pas foot, je vais cacher le ballon, les fleurs de Pomponette ne résisteraient pas aux tirs vigoureux et pas toujours bien dirigés de 4 lascars surexcités.
Si le temps nous est favorable ce sera bien sympa mais s’il pleut il va falloir canaliser les énergies.

vendredi, mai 05, 2006

Et un anniversaire, un.


39 bougies pour la " Cousine de Provence " reconvertie depuis peu dans la restauration.

Hier pour les enfants, foot, coloriage, vélo et partie de croquet avec les petits voisins, le programme prévu pour ces vacances est pour le moment respecté à la lettre, quelques jolies photos en seront le témoignage.
" Petitnamour3 " est très coquin mais nous fait beaucoup rire, " Petitnamour2 " explose souvent, beaucoup de choses le font sortir de ces gonds et après il est tout penaud. " Petitnamour1 " attend que son père réponde à son email accompagné de photos, mais toujours rien ce matin.
En fin d’après-midi nous irons à la piscine, il y aura sans doute beaucoup de monde mais chose promise chose due, ils attendent ce moment avec impatience.
Pas de lecture ces jours ci, je ne sais pas pourquoi mais je n’ai pas le temps d’ouvrir un livre.

Travaux : je cherche toujours un modèle de guirlandes de fleurs à peindre au-dessus des portes. Si ça continue je vais demander à Mr Cerisette de prendre son crayon, après tout il n’a rien d’autres à faire…et c’est un aaartiste. Le problème c'est que cette guirlande je la vois parfaitement dans ma tête, je sais exactement ce que je veux.

jeudi, mai 04, 2006

Check-list.


Le foot, c’est fait.
Famiparc, c’est fait.
La poèsie, c’est fait.
Les chaussures, c’est fait.
Repas chez Sister et Pomponette, à midi.
Piscine, demain.
Repas chez Archi-Mamie, samedi.
Les rochers avec Bricol-man, samedi.
Les gages, c’est tous les soirs après dîner.
La balade en vélo, ça reste à faire.
" Petitnamour3 " a encore de " la planche sur le pain ":
Jardiner, couper les tulipes, tondre, balayer la terrasse…
" Petitnamour2 " colorie les rois de France, et s’inquiète du petit bourrelet de son ventre.
" Petitnamour1 " va de l’ordinateur aux maquettes en passant par le vélo, le ballon, tout en jetant un œil et une oreille au petit qui fait Lapin malin, le matin après un substantiel petit-déjeuner
Et les jours passent à une vitesse incroyable.
Travaux : Bricol-man a fini les baguettes.

mercredi, mai 03, 2006

No pinceaux, no escabeaux, mais 3 petits soleils.


Quand je bricole c’est beaucoup moins Rock and Roll que de choisir des chaussures pour " Petitnamour3 ".
Monsieur a des idées très précises qui vont tout à fait à l’encontre des goûts familiaux, comme lui dit son aîné : " Pas celles-là c’est pour les petites racailles ".
De plus il veut absolument essayer tout seul et ces commentaires ne manquent pas de sel ni de bon sens d’ailleurs, heureusement j’ai été secondé de manière magistrale par ces frères, l’un qui gardait mon sac et le grand qui remettait en place toutes les boites sinon nous aurions laissé un sacré souk dans le magasin.
Ouf, opération chaussures, menée à bien grâce aussi à la promesse de la partie de foot au retour.
Pendant que j’écris j’ai l’oreille tendue vers l’étage, hier soir j’ai donné les consignes : " personne ne descend avant mon signal " Pour le moment ça marche.
Le temps a été estival et c’est un régal de voir ces 3 paires de mollets bien ronds courir dans le jardin et pédaler comme des fous.
Cet après-midi je les emmène à Famiparc, des heures de glissades et manèges en perspective, mais avant il faut commencer à apprendre une poésie, pour cela il faudra lâcher souris et guidon.

mardi, mai 02, 2006

Foire de Paris : cohue, chaleur et pieds en compote.



En écrivant la date je pense qu’il y 2 anniversaires à fêter dans quelques jours, ne pas oublier surtout.
Quelques heures à la Foire de Paris en attendant le rendez-vous avec les Normands, il y fait une chaleur épouvantable, la foule est compacte elle m’empêche de m’approcher des camelots du concours Lépine, ouvre-boîte magique, cire qui décape en un seul geste, chiffon miracle qui évite de faire les vitres, disque abrasif qui épile de manière définitive…bref rien que des choses formidables…
Nous récupérons des " Petitsnamours " en pleine forme, bronzés et contents de venir en vacances.
En ce moment mon espace à moi est déjà occupé par l’aîné, le grand-père vient de faire une apparition et j’entends des petits pas là-haut qui ne vont pas tarder à descendre.
Nous avons vu " Fille-Unique " et Mr Gendre au moins 7 mn…
Je sais que certains vont trouver le message d'aujourd 'hui trop court mais je suis déjà tiraillée de toutes parts : les tartines, dessins animés, file d'attente pour l'ordinateur, programme de la journée etc...

lundi, mai 01, 2006

Quelques photos.