vendredi, juin 30, 2006

Café bouillu, café foutu.


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En mettant ma tasse de café rituelle au micro-ondes je pensais à a ce que j’allais donner en pâture à mes lecteurs et horreur, café bouillu-café foutu, ceux qui me sont fidèles savent à quel point ce moment de la journée est important.
Bon je vais essayer de dépasser ce désagrément, il y a dans la vie des choses beaucoup plus importantes et agréables : le chant des hirondelles le matin au lever du jour, le soleil qui nous gâte depuis plusieurs jours, Bricol-man qui s’est fait un nouvel ami, un ver luisant, qui le console un peu de l’absence de Mr Crapaud, invisible ces jours-ci, le dîner avec les " amisdetoujours " hier soir, tous les 2 en pleine forme, les vieux souvenirs qui ressurgissent au détour d’une phrase et le sujet inépuisable de leurs enfants, tous les 3 atypiques mais si attachants.

En ce moment Fille-Unique et Mr Gendre terminent les foins, les petits sont bientôt en vacances, il va falloir installer la piscine, vous n’y couperez pas, pour Bricol-man chargé du filtrage, nettoyage, repêchage des abeilles et coccinelles, bâchage, avec l’aide de N°3, c’est presque un travail à plein temps, surtout le sauvetage des insectes , armé de l’épuisette il fait le tour de la " bassine " plusieurs fois par jour, la pêche est toujours bonne.

Sur son blogue Lili nous demande quels sont nos projets de vacances, pour moi c’est simple , profiter jusqu’à plus soif des petits, engranger les souvenirs, leur en faire le plus possible, c’est si important pour remplir une vie d’adulte les souvenirs d’enfance, les regarder du matin au soir vivre, rire, jouer, faire des photos et encore des photos et quand ils seront repartis pousser un ouf de soulagement pour de nouveau au bout de 8 jours être en manque.

A part les enfants nous ferons quelques repas au jardin le soir dans le parfum du chèvrefeuille, nous profiterons dans le calme de la piscine, nous regarderons rougir les tomates, peut-être quelques jours ailleurs, et septembre sera déjà là, puis octobre et le N°4 pointera son petit nez, aux dernières nouvelles Fille-Unique ne sait pas bien à quel mois elle en est…elle à pourtant une grande expérience de ces choses là. Quand je vous dis qu’elle est UNIQUE.

Merci à tous ceux qui m’ont soutenu dans l’épreuve " courgettes or not courgettes ". Après enquéte minutieuse, personne n’en raffolait alors elles sont toujours dans le frigo…

jeudi, juin 29, 2006

Cucurbitacées et incompétence.


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Hier soir Bricol-man revient avec 2 concombres énormes, en épouse parfaite qui ne sait jamais que faire à manger 10 mn avant l’heure du repas, l’occasion était trop belle, j’empoigne le couteau et hardi petit, le monstre est épluché, coupé en deux et quand même je me dis qu’il a une drôle de tête ce concombre, on dirait du caoutchouc…bien sûr c’est une courgette et là je ne sais pas quoi en faire, de plus les quelques fois où invitée, la maîtresse de maison me disait l’air gourmand " je vous ai fait un gratin de courgettes " je n’ai pas aimé du tout… d’abord je trouve le nom idiot, un peu courge en fait.

Mon sens de l’aventure me titille et si je me lançais dans la préparation du fameux gratin, ce soir les " Amisdetoujours " viennent dîner, peut-être apprécieraient-ils ? Mais pour ça il me faut une recette simple, genre " vite fait bien fait " comme le gâteau au chocolat " y a qu’à cuire ", une recette qui ferait que le goût, la texture de la courgette ne soient pas trop présents, une recette qui me fasse accéder au club très fermé des bonnes épouses-ménagères-cuisinières.
Bon je vais peut-être ouvrir un livre de recettes , ou aller sur google .

Hier soir en prenant la photo du blogue, Pomponette me dit " tu devrais attendre un peu les annabelles ne sont pas toutes ouvertes ". Mais avec les annabelles il faut se méfier, elles sont le grand souci de l’été, une tête énorme sur une tige fluette, la moindre grosse pluie peut leur être fatale, au fur et à mesure de leur croissance on remonte les tuteurs adéquats et discrets pour finir, après un gros orage, par des pieux inesthétiques mais efficaces et une ficelle qui va entourer chaque tête pour la maintenir, Mr Gardéna n’a pas encore trouvé la solution miracle.

La pelouse ressemble à un vieux paillasson, les restrictions d’eau nous empêchent de l’arroser, les tomates seront belles et les radis sont trop serrés, Archi Papy disait : " Il faut éclaircir ".

La folie des soldes a commencé, sans moi, attendre minuit pour me ruer dans un magasin en piétinant tout le monde, très peu pour moi et d’abord à minuit je dors.
Bon alors ce soir courgettes or not courgettes ?

Merci à tous ceux qui par amitié et se sentant concernés ont signé la pétition.

mercredi, juin 28, 2006

Futiles papotages.

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Entendu hier à la radio. 60% de femmes interrogées aimeraient passer leurs vacances avec Nicolas Sarkozy ou Jack Lang...pourquoi faire?
60% d’hommes interrogés souhaiteraient passer leur vacances avec Ségolène. Question de libido sans doute.
Ces gens là ne doivent pas connaître Brad Pitt, Julien Clerc, Robert de Niro, la Bellucci, Carole Bouquet, ou pour le rire garanti, en vacances c’est primordial, Muriel Robin et Pierre Palmade. Encore une chance que l’on ne leur ait pas fait choisir entre l’abbé Pierre et sœur Emmanuelle, quoique celle-ci soit assez drôle.

Mes vacances je ne les imagine pas du tout en compagnie de ceux-là. Il vaut mieux être seul que mal accompagné, c’est ma conviction et je la partage.

Sous les cocotiers avec Sarko ou Jack, quel cauchemar. Si la radio n’a que ce genre d’infos à donner mieux vaut parler du foot-ball. Surtout ce matin après la victoire des bleus. Je n’ai pas regardé car j’avais rendez-vous avec mes copines de Desperates, la montée en puissance de la perversion, du sadisme et de la cruauté sur fond de bourgeoisie bien lisse est tout simplement jubilatoire.
La pétition marche bien, attention je vérifie la liste…gare aux négligents.

Petit intermède " entre filles ".
Avec la soixantaine et plus que je porte allègrement bien sûr, il y a une chose positive qui contrebalance les douleurs matinales, les épilations se font plus rares, le système pileux s’épuisant considérablement, par conséquent vous qui êtes encore des quinquas ou moins, sachez que tout n’est pas négatif au pays des sexas.
Je ne vous parle pas de coiffeur, je manque d’expériences, tous les 2 mois je passe 20 mn chez le coiffeur pour hommes du village qui me fait la même coupe depuis la nuit des temps. Salon dans le pur style du début 70, formica marron et fauteuil de dentiste, Mr Pasplus reçoit ses clients un par un , je n’attends jamais et c’est parfait.
Je ne vous parle pas de mes problèmes de couleur, je n’en fais pas, j’assume mes cheveux argentés. Je suis toujours tentée par un beau rouge, mais je n’ose pas, avec les rides c’est pas terrible.
Fin du coin des filles.

Pour les hommes je vais les entretenir d’un appareil que nous avons depuis peu, il s’agit d’un broyeur qui avale avec un appétit féroce tout ce que Pomponette taille, arrache et décapite dans le jardin, fini la corvée de mettre ces broussailles dans la voiture pour aller les déposer à la déchetterie et vive le compost qui en résultera afin d’enrichir les plates-bandes.

Depuis hier impossible d'aller chez lili, son hébergeur demande un mot de passe que je n'ai pas.

mardi, juin 27, 2006

On se bouge tous pour l'Institut.


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Seconde publication pour ce jour, la première était du n'importr quoi quant à la présentation.
Pas la peine de me lever à 6 heures, de publier à 6h30 pour tout refaire à 9.

Il y a 8 ans Fille-Unique et Mr Gendre ont vécu un épisode douleureux, ils attendaient une petite fille et cette joie s'est soldée par la mise au monde d'un bébé "non vivant" comme l'on dit dans les témoignages sur le blogue de l'Institut. C'est dans ces tristes circonstances que Fille-Unique à connu cet établissement de grand renommée, suivie par les docteurs Dafos et Jacquemart elle a bénéficié d'un suivi médical hors pair, d'un soutien moral inégalable et depuis elle est restée fidèle à cette équipe.
Petitnamours 2 et 3 ont vu le jour boulevard Brune et n°4 est censé y faire son entrée dans le monde.
Pour les mamans en détresse, pour le suivi des grands prématurés, pour mon 4 ième petit-enfant, il faut signer la pétition.

Merci à la cousine américaine qui a déjà signé.

Hier journée pleine de réminiscences, chaleur moite, visite à mon magasin de bricolage préféré, idéal pour se changer les idées et rappel des relations, connaissances, amis et famille pour le soutien à L'Institut.
L'internet utile, c'est formidable.

Bricol-man aprés une journée chargée a trouvé un peu de détente en fabricant un grattoir pour le jardin, adieu la boue, gadoue, herbe qui collent aux chaussures.

lundi, juin 26, 2006

A la recherche du lampion perdu...


Objets inanimés avez-vous donc une âme ?

Ce serait bien tentant de le croire puisque parfois ils se dérobent à notre regard, ils se cachent pour réapparaître ailleurs, ils nous glissent des mains pour s’écraser lourdement par terre et surtout ils nous manquent car…

Dés que l’on jette
On le regrette
Dés que l’on élimine
3 jours après ça nous mine
Sitôt bazardé
Sitôt recherché
Seules les choses données
Le sont sans aucun regret.

La morale de cette histoire.
Engrangez, gardez, thésaurisez, entassez, collectionnez, même et surtout ce qui semble inutile, les bouts de rien, les morceaux de tissus, les vieux papiers, gardez tout, si vous le pouvez, on ne se défait pas d’un" pas grand chose" sans intérêt sur le moment, dans un grand remue-ménage de printemps, sans qu’il vous manque cruellement un jour ou l’autre.

J’ai gardé 15 ans des lampions n’ayant servi qu’une fois, ils étaient rangés, ne me gênaient pas le moins du monde, me rappelaient de bons souvenirs et voilà qu’un jour de fièvre ménagère, j’ai du les donner ou les jeter ou bien les changer de place, je n’ai aucun souvenir.
Depuis 8 jours de manière compulsive je les cherche de la cave au grenier, du garage à la grange, je vide les tiroirs, armoires, buffets sans résultat et je vais en avoir besoin le 13 juillet,
CA M’ A GA CE et ça m’obsède. N’avez-vous jamais jeté un bout de papier avec un n° de téléphone dessus que vous gardiez depuis 6 mois, le lendemain je suis sûre qu’il vous a fait défaut.
La pluie a fait du bien au jardin, Pomponette n’a pas pu aller dans ses plates-bandes, moins de fatigue, moi j’ai comaté devant Barnaby, comme je m’endors à chaque fois, au bout de la 3ième diffusion j’ai vu l’épisode en entier certes saucissonné, mais je connais l’assassin, qui n’y va pas de main morte, jamais moins de 3 meurtres bien pervers, mais toujours avec un style très british dans une société " cup of tea ".
Tout cela bien sûr en gardant présent à l’esprit la quète des lampions…Je vais prier Ste Rita, patronne des causes perdues et par là même des objets égarés, c’est bien le moins qu’elle puisse faire, et des fois ça marche !
Le temps est gris, limite brouillasseux, une journée parfaite pour faire du ménage et chercher les lampions, non je ne suis pas obsédée, mais je vous tiens au courant.

dimanche, juin 25, 2006

Café littéraire sans café.


Quand je suis arrivée, en retard, pas ma faute, elles étaient toutes autour de l’écrivaine telle une garde rapprochée se demandant qui était l’intruse ne faisant pas partie du fan club et qui plus est avait l’intention de poser des questions et d’intervenir (j’ai des choses à dire moi) au risque de couper la parole monocorde de l’auteure, psychothérapeute de son état, c’est dire le nombre de blancs qui ont ponctués la lecture d’un conte philosophique essentiellement dédié à la neige, qui comme chacun ne le sait pas n’est pas uniquement blanche froide et humide.

Ces dames buvaient les mots, les phrases trop longues avec un plaisir goulu, elles semblaient se désaltérer d’une eau merveilleusement fraîche, celle qui a pour nom " je l’ai vu je l’ai touché ma femme célèbre " heureusement à trop parler la source se tarit, la gorge s’enroue et l’écrivaine s’est tue pour dédicacer quelques livres.

Dans mon village juin est consacré aux arts sous toutes ses formes, intention très louable , certes, les bénévoles font ce qu’ils peuvent mais c’est vrai qu’il y peu de chance pour que Douglas Kennedy vienne nous parler de son futur bouquin, quant à Cézanne ou Rodin je n’en parle même pas.

Que dire de la journée d’hier, il a fait chaud, la vieille garde est venue déjeuner, je suis allée faire un tour dans mon magasin préféré, " Béthanie rive gauche " voir le message sur la récup.
Sister a des idées pour relancer son commerce d’antiquités qui se meurt doucement et en avant pour les délires, ça on sait faire.

En ce moment j’entends la boite de réception qui teinte, c’est " L’ami de toujours " qui ouvre son courrier aprés15 jours de vacances.
Ce matin je suis en retard, on va s’impatienter devant les écrans…Patience j’arrive.

5 enfants sur 10 en Afrique souffrent de malnutrition et 3 sur 10 en Asie, bon appétit.

Il pleut ce matin,l' arrosage du jardin et du potager ne sera pas à faire.
J’ai commencé le dernier Tom Wolf, un bon gros pavé, bien lourd sur l’estomac, comme je les aime.

samedi, juin 24, 2006

Pomponette et les confitures.



Bassine en cuivre, vieux livre de recettes et tour de main inimitable, Pomponette s’est lancée, avec l’aide de Sister, pour les poids et mesures, la maison embaume des effluves de cerises et de sucre qui bouillonne doucement pendant un laps de temps très précis.
Je ne floute pas sa photo, à 83 ans elle peut faire la une, parce qu’elle le vaut bien.

Rue du Souvenir.

Dans les années 70, les " Zamis de toujours " et nous étions de jeunes parents. Un soir autour de la table " Ami de toujours " qui a des idées plus vite qu’il ne respire lance de but en blanc : " Et si on achetait une roulotte, on ferait des crêpes en Bretagne l’été et des paniers en osier l’hiver "Dans son esprit pas question de jouer les babas-cool, la vague 68 ne l’a pas atteint, on fera des crêpes et des paniers pour faire du fric, il travaille dans une banque, son cerveau lui sert de calculette et nous voici en train de jouer les Perette.
Pour nous c’est une loufoquerie de plus mais pour lui c’est du sérieux, il s’y voit déjà, pas en haut de l’affiche, mais en train d’haranguer les vacanciers pendant que nous les femmes étalons vigoureusement la pâte à crêpes.
Personnellement je ne m’y vois pas du tout, j’aime déjà mon petit confort, la roulotte très peu pour moi et c’est comme ça qu’une fois de plus nous n’avons pas adhéré à l’idée géniale et que nous ne sommes pas riches.

Depuis il a eu d’autres idées, plusieurs par jour depuis 40 ans, tout aussi loufoques, mais des très bonnes également, certes quand il se lève le matin, pour sa femme c’est un peu épuisant de faire oui de la tête sans écouter, tout en ayant l’air passionné en l’écoutant relater ses divagations nocturnes.
Tout l’intéresse, tout est possible, les bilans sont toujours bons et les perspectives plus que prometteuses, mais à plus de 60 ans il faudrait qu’il se calme un peu, nous ne pouvons plus suivre. Il serait capable de vendre des igloos aux esquimaux, du sable aux touaregs, du riz aux chinois et en plus avec bonne humeur et sourire, les autres en redemanderaient, c’est certain.
C’était le portrait du jour, j’en ai d’autres dans la rue du Souvenir.

Ce matin en écoutant les infos j’ai cru que nous avions gagné la coupe du monde, mais ce n’était que la match d’hier soir, bravo quand même.

Petite précision pour certains. Sur la photo d’un précédent message, N°1 ne tient pas un chat mort, c’est une fouine assassine qui ravageait l’élevage de lapins bios de mes enfants. Fille-Unique et Mr Gendre sont éleveurs de lapins, vaches, brebis, poules, enfants, chats et chien.
Sans parler des chauves-souris l’été, des grenouilles de la mare, des cailles et pintades. On comprendra que je ne la vois pas souvent
L’histoire de l’art menant à tout elle est très heureuse dans cette nouvelle vie choisie. Après la vie parisienne vive le bocage normand.
Moi, toute cette verdure environnante me déprime un peu au bout de 3 jours, j’ai besoin d’entendre les voitures, d’avoir le boulanger à 2 pas tout en ayant la chance de jouir d’un beau jardin.

vendredi, juin 23, 2006

Ah que la Pologne est belle...


Madame Laposte est à la retraite depuis quelques mois, fatiguée de promener son chien, de faire ses vitres, lassée d’être seule toute la semaine elle décide un beau matin de rejoindre son professeur Nimbus de mari en mission dans la verdoyante Pologne.

Ah que la Pologne est belle sous le soleil de juin, que les villes sont agréables avec leur nom plein de consonnes imprononçables, qu’il est facile de se faire comprendre, la visite de ce joli château au milieu de la forêt sera le clou du court séjour.

Mais l’orage gronde, il faut se hâter doucement sur le petit chemin glissant, s’accrocher au bras du mari et patatras, Madame Laposte est par terre, son pied à une drôle d’allure, il n’est plus dans le bon axe. Cheville cassée.

Ah que la Pologne est belle quand 2 jeunes gens serviables appellent les secours, qui arrivent lentement, que la Pologne est belle quand on a épuisé toutes les unités et batterie de téléphone.
Mais l’hôpital est très bien, madame Laposte a une interprète qui lui apprend à dire pipi, c’est important quand on va être 3 jours sous perfusion et sans manger, madame Laposte va passer 3 jours entre l’hôpital, l’avion, re hôpital, en France, avant d’être opérée.

Madame Laposte si active en temps normal est bloquée la jambe en l’air pour 45 jours, courage et patience sont à l’ordre du jour.
Une pensée pour son Bibou qui sera pensionnaire et ne sortira que le W-End, (Fleur de Lys ne va pas être content, la prochaine fois je mettrai fin de semaine).
C’était la nouvelle du jour.

En ce moment je ne lis rien qui soit assez intéressant pour vous en parler.
Hier j’en suis venue à la conclusion que les meilleures façon de se vider la tête sont :
L’ami ordi, le ménage et la broderie, compter les petites croix empêchent d’imaginer Vieil Oncle errant dans les couloirs d’une maison de retraite, s’égarant dans les étages et autres mésaventures, mais après tout cela peut très bien se passer.
Bricol-man n’a pas le moral avec tout ça.

Hier soir la cueillette des framboises et groseilles lui a fait du bien, avant de se plonger dans les papiers d’inscription.

Les Petitsnamours savent maintenant qu’un bébé arrivera fin octobre.
Les parents ont bien ri devant leurs réactions.
N° étonné et content.
N°2 aux petits soins pour sa mère qui n’a plus le droit de poser la moindre chose sur son ventre et surtout pas de rire, ça va secouer le bébé.
N° 3 veut une fille, il y a assez de garçons dans cette famille et demande tous les jours si c’est pour demain.

La photo est pour l’éclopée qui adore les chiens.

J'espère que la présentation de ce message sera correcte, sinon je change d'hébergeur, j'ai trop de déconvenues qui m'agacent au plus haut point.

jeudi, juin 22, 2006

Sale journée.




Quand le corps médical décide le placement Vieil Oncle en maison de retraite, nous passons . la journée à visiter les établissements de la région. Tous ou presque sont du niveau hôtellerie 4 étoiles, le personnel compétent et proches de la maison mais cela me rappelle un souvenir d’enfance.


Quand nous allions en vacances chez mes grands-parents maternels, dans le midi, une des sorties favorites de Bon-Papa était la visite des colonies de vacances du bord de mer. Il connaissait tous les directeurs et le matin nous nous entassions dans la 4 CV immatriculée 808 AC 34 pour la tournée des colos.


Pourquoi faire tout ce périple si ce n’est pour repérer la meilleure et m’y inscrire ?

Nous arrivions toujours un peu avant le repas et moi je m’y voyais déjà jouant dans les vagues avec tous ces garçons et filles, dormant sous la tente, la liberté plus ou moins bien surveillée.
A chaque visite je lui disais : " Elle est bien celle-là Bon-Papa, je peux rester ? " pas de réponse et à la fin de la journée le couperet tombait.
" Les colonies c’est bien pour les autres enfants, pas pour mes petites-filles " Il préférait nous offrir un mois à l’hôtel au bord de la mer. C’était bien aussi, manèges et glaces tous les soirs, cinéma, mais la colo , j’aurai bien voulu en faire l’expérience.


Par contre jamais je n’y ai inscrite Fille-Unique, à part un court séjour à la neige, où elle n’a changé de chaussettes qu’une fois en 8 jours, bravo l’encadrement.


Je sais qu’Abeille-Reine tente vainement de publier un commentaire, il faut cliquer sur " se connecter ".


La journée d’hier s’est terminée par une bonne cueillette de cerises chez Cerisette et par une partie de Mémory avec Jumeau, je n’ai pas triché et donc pas gagné.

Après tous ces 4 et 5ième age ça fait du bien de voir des enfants, vivement que les miens arrivent, vivement que la piscine soit installée et que leurs cris de joie résonnent dans le jardin, vivement que n°3 me fasse rire jusqu’à en mouiller mon pantalon, oui cela arrive quand je tente de l’attraper pour le gronder et qu’il se fait lourd comme du plomb, d’ou son surnom de Plonplon quand il était bébé, vivement que n°2 me fasse du charme avec son sourire à tomber les caissières d’Intermaché (dixit son père qui a le génie de la formule), vivement que n°1 me fasse le coup du dragon dans sa chambre le soir avant de s’endormir, la tête entièrement recouverte par le drap afin de ne pas voir les formes dangereuses qui peuplent ses nuits.
Après ces 3 phénomènes de quoi sera fait le 4ième , si c’est un mélange des 3 premiers on risque de ne pas s’ennuyer. Hier au téléphone La Sylve m’a dit qu’il fallait que ce soit la copie exacte de Fille-Unique, on prendra ce qui arrivera.
Aujourd’hui je vous épargne le récapitulatif des tomates, radis, etc. En voici un autre.
Le 1er ministre toujours sur la sellette.
Les enlèvements d’enfants toujours d’actualité, malheureusement.
La violence toujours présente.
Le chômage toujours préoccupant.
L’amnistie de Guy Drut fait toujours des remous.
La pollution toujours aussi néfaste.
Mais pendant ce temps là, le foot, toujours à la une et si les français perdent le match demain soir ce sera la faute à pas de chance.













































mercredi, juin 21, 2006

C'est l'été.

Mais ce matin il fait gris et frais, tant mieux pas d’arrosage pour Pomponette, tirer les tuyaux c’est très fatiguant et je réfléchis à un dérouleur à roulette. Mais est-ce que la configuration du jardin et des nombreux massifs se prêtera à ce système ?

Depuis hier je suis très agacée. Le terme primitif est devenu politiquement incorrect, il faut dire premier, il y a pourtant des cas où l’un ne peut être remplacer par l’autre. Après les non-voyants, les techniciennes de surface, nous frisons le ridicule, les aveugles n’y voient pas mieux et le ménage est toujours une corvée, appelons un chat un chat et soyons moins frileux en matière de vocabulaire.

Et puis raz le bol des états d’âme de Zizou , Domenech et toute la clique des bleus, quand j’étais enfant, il y très très longtemps, non je n’ai pas connu Jeanne d’Arc, Kopa et Just Fontaine avaient un ballon neuf quand l’autre était usé et on ne les voyaient pas ailleurs que sur le terrain.

De mauvaise humeur ? non je ne crois pas, d’autant plus qu’hier en ouvrant les courriels (ça c’est pour Fleur de Lys, promu grand maître du blogue pour la préservation de la langue française, donc en ouvrant les courriels j’ai eu le plaisir de voir apparaître les 3 Petitnamours, beaux comme des soleils, n° 1 tenant dans ses bras une prise de piège : la fouine égorgeuse de lapins. Et d’une, aux suivantes…

Et ce matin un clin d’œil de Fleur de Lys pour célébrer l’été, la journée débutait donc en chanson.

Petit problème hier soir comme à chaque fois je me suis endormie avant la fin de Desesperate et me suis réveillée devant autre chose sans doute car je n’ai reconnu personne. Sister me mettra au courant, je savais bien qu’il ne fallait pas nager autant.

Ah si, je suis agacée parce que je me suis levée à 7 h au lieu de 6 et j’ai l’impression que le temps me rattrape ou que je l’ai perdu, ou qu’il va me manquer une heure toute la journée.

Les tomates, ça va.
Les radis aussi.
Le lustre idem.
Les semis de salades pareil.
Le persil pas terrible.
La cafetière toujours défaillante.
La pendule égrène les heures avec un peu d’avance.
Le crapaud, pas de nouvelles.
Chipie est venue regarder le foot avec Bricol-man.
Cerisette a donné un pot de confiture pour comparer avec celle de Pomponette.
Et moi j’arrête là.
A demain.

mardi, juin 20, 2006

Mésaventures piscinesques.


Comme un cachalot échoué sur le sable j’ai passé 2 heures devant le journal de la 2 et une cassette. Au journal, 25 mn sur le foot-ball et pas un mot de politique intérieure, non pas que cela me manque mais ce n’est pas la coupe du monde qui va faire avancer le pays.

Visite chez Archi-mamy, son placard est presque fini.

Petite visite ensuite chez les " Eglisiens "

Le mauvais génie du chaud et froid dans les tuyaux avait encore frappé, ces derniers jours l’eau de la piscine ne chauffait pas mais Nanard ne voulait rien entendre, lui, il s’y connaît en chauffage, il maîtrise à fond les vannes, les robinets, les clics et les clacs.
Si ça ne fait pas clic c’est que ça ne marche pas.
Clic clac c’est pas ça non plus, taisez-vous tous il faut entendre le clic, mais les 3 chiens aboient de plaisir et le clic se perd dans les chuintements de la chaudière.
Tartine est sur le point de renoncer et de perdre patience, quand tout à coup le robinet fait un clic glorieux, l’eau va enfin chauffer…Il était temps.

Les mésaventures des propriétaires de piscines sont nombreuses mais en cas de disfonctionnement, un seul recours : 3615 Nanard.

Tout cela ne doit pas me faire oublier que le soir il faut finir les restes chez Assurantex.
Les terrines OK.
Les salades OK
Le gratin d’aubergines OK
Les verrines OK
Les légumes crus OK
Le rosé OK
Le champagne OK.
Tout est remballé dans les voitures, les tables sont rangées jusqu’à la prochaine fois.

Il va faire moins chaud aujourd’hui, je vais donc pouvoir m’activer un peu dans la maison. Cet après-midi nous allons jouer les naïades avec Cerisette et il faut mettre au point les derniers détails pour la retraite aux flambeaux des petits-enfants, pour l’instant nous en sommes à 12 enfants, échelonnés de 10 à 20 mois. Sandwichs pour tout le monde, l’excitation les nourrira. Je sens que mon n° 1 fort de son passage chez les scouts va manager tout ce petit monde de main de maître. Il y aura même 4 filles, de quoi intimider ma terreur n°3.
La cuvée décembre 2001 sera bien représentée par 2 filles et 2 garçons tous nés entre le 10 et 20 décembre, un effet de la lune sans doute. Pourvu qu’il fasse beau.

Dernière nouvelle de Bricol-man, et pas des moindres, tenez-vous bien. Il faut lui garder tous les papiers alu des tablettes de chocolat, non, non pas pour les petits chinois, il sent qu’il va pouvoir en faire quelque chose, ne sait pas quoi encore, y pense depuis longtemps et moi je crains le pire...

Interdiction de rire.

lundi, juin 19, 2006

Flons-flons et nourritures terrestres.



Ils m’ont dit d’être discrète…

Alors je ne vais pas parler des effets de la chaleur et du punch à l’apéritif, résultat, le début du repas ressemblait étrangement à un déjeuner dans une maison de retraite, silence, gestes ralentis et appétit d’oiseau.

Alors je ne vais pas parler de la surabondance de nourriture qu’il a fallut disputer âprement aux mouches.

Alors je vais taire le fait qu’un convive et moi avons bu un café très fort juste après les hors-d'œuvre, au frais dans un courant d’air divin à la cuisine.

Je ne vais bien sûr pas dire que le rosé aidant les conversations descendaient un peu au-dessous de la ceinture.

Je vais malgré tout parler du grand moment musical que nous a offert Assurantex avec son piano à bretelles, Yvette Horner n’a qu’à bien se tenir.

Je vais quand même dire que l’organisatrice de cette journée avait l’intention de nourrir un régiment, que c’était bien sympa d’avoir quelques jeunes autour de la table, que 3 gouttes sont tombées sans pour autant rafraîchir l’atmosphère, que l’ambiance était bonne, que tout le monde s’est réveillé au moment du champagne, que le nouveau membre du club des sexas a supporté vaillamment les toasts portés en son honneur, que le soir tout le monde a mangé de fort bon appétit, et bu comme si ils avaient soif.

Que les gémeaux ont reçu des cadeaux très bien choisis pas Mme Lapothicaire.
Que la France a fait match nul et que ce soir nous essayons de finir les restes…
Je suis épuisée…

Vivement la piscine pour éliminer les petits-fours, verrines au 3 chocolats délicieuses et autres petites choses qui se mangent sans faim et sans fin.

Gobichonnant : vient du vieux français : savourer avec plaisir, ce que je fais en ce moment avec mon café.

Le lustre impeccable.
Les tomates, pas vues et pas arrosées.
Les radis même chose.

La fête est finie, il faut reprendre le train- train journalier et faire une petite sieste en prévision de ce soir.

dimanche, juin 18, 2006

De tout et de rien, surtout de rien.

La journée va être chaude, arrosée pour certains et ma salade est toujours à l’état de projet mais j’ai les ingrédients : pamplemousses, crevettes, pignons de pins, cerneaux de noix, menthe pour décorer, mâche pour le vert et tomates pour le rouge. Le tout dans une vinaigrette qui sera divine grâce au vinaigre du cousin de Provence.

Petite question à Robert de Montréal.
GOBICHONNANT ? ? ? ? qu’est-ce que cela veut dire, sans doute un mot issu du vieux français comme c’est assez courant au Canada.

Anecdote vécue.
Plantons de décor.
Bricol-man a un vieil oncle –94 ans- qui vit depuis presque toujours avec son frère –qui vient de décéder- et sa belle-sœur, depuis 4 ans il n’est pas en pleine forme mais tient le coup. Le départ de son frère a été un sale moment et depuis il demande qui va s’occuper de l’intendance.

" Bonjour Tonton , ça va? "
" Pas du tout " . Inquiétude de Bricol-man qui dans un éclair entrevoit le pire.
" Ah bon qu’est-ce qu’il y a ?
" C ‘est ma lampe, l’ampoule est grillée " Bricol-man rassuré.
" C’est pas grave, on va la changer "
" Ben oui, c’est pour la nuit , mais y en a au moins des ampoules ? " Il a l’air d’en douter.
" Ne t’inquiètes pas, va voir le foot ".

Comme quoi tout est relatif dans la gravité des choses. Et à cet age là une ampoule grillée prend des allures de tsunami.

Hier soir petit repas entre copains dans le jardin, ces longues soirée de juin sont propices aux dînettes vespérales, le chèvrefeuille nous envoyait des parfums… et les moustiques ne se sont pas montrés.
Hier Fille-unique avait la haine, sa cuisine n’a pas avancé du tout et j’imagine que tout le monde a du se tenir au garde à vous. Elle a fait son 1er commentaire sur le blogue et vous pensez bien qu’à nous ça a fait du profit.

Nous faisons des recherches approfondies sur internet pour avoir des renseignement sur la race précise de Mr Crapaud, comme il est du genre mini on se demande bien ce qu’il peut être dans le famille batracien.

Le lustre ça va.
Les tomates aussi.
Beaucoup de satisfactions avec les radis.
Les pucerons sont partis.
Cerisette va donner d’autres cerises, Robert pourra en avoir un pot.
Pomponette s’est bien régalée hier soir avec le pâté qu’elle a ramené du midi, nous aussi d’ailleurs.
Sister a chaud et fait ronronner le ventilo à plein régime.
C’est tout.

La photo est pour Marcello et Lili.

samedi, juin 17, 2006

Commando sur la chambre conjugale.





Sombrant doucement dans le sommeil j’entends de petites pattes sur le parquet, M’amzelle Chipie vient me rendre visite, elle ronronne comme un moteur diésel, va et vient du lit à la fenêtre, piétine de contentement sur ma poitrine et juste au moment où enfin elle allait se poser, Bricol-man fait irruption dans la chambre, le poing délicatement fermé sur…Mr Crapaud.

La métamorphose du crapaud en princesse aux cheveux d’or est-elle sur le point de se produire, vais-je devoir laisser la place à cette jeunette, allons-nous faire la une de gala, passer en prime time dans la rubrique " mon mari me quitte pour un crapaud " non il vient simplement me montrer son copain du soir, je l’ai échappé belle.

Mais c’est vrai qu’il est bien mignon ce batracien, pas bien gros, même pas une pièce de 2 €.

Tout ce remue ménage a dérangé la Chipie qui s’est éclipsée discrètement et dignement, l’air outragé de n’être pas seule dans la maison.
J’avais une vieille tante qui après la mort de son chat disait : " Plus d’animaux, même pas un papillon " si elle avait connu Mr Crapaud elle n’aurait jamais dit ça.

Le petit souci avec le lustre est réglé. Quand on a chez soi un mari issu d’une longue lignée de verriers, reconstituer, meuler, coller une coupelle en verre cassée est une simple formalité.

Pour contenter Fille-Unique j’essaie de faire long, mais là je sèche un peu.
Cet après-midi commencent les préparatifs de la fête annuelle des Gemeaux, je suis préposée à la salade, compte tenu des dons culinaires des copines je vais devoir m’appliquer et sortir des sentiers battus, comme toujours il y aura débauche de mets et boissons et je ne vais pas résister aux petits-fours.

Grâce à Cerisette Pomponette a pu faire la confiture de guignes et c’est parti pour un bourrelet supplémentaire. Sa confiture est un vrai régal, une couleur magnifique, une consistance parfaite et un goût inimitable, j’en connais un qui la mange à la cuillère pour ne pas gâcher avec du pain.

La première fois c’était il y 10 ans, Petitnamour1 venait de naître, nous avions pesé les cerises sur le pèse-bébé, 4 kg de fruits, plus que le poids du Titou. Que de bons moments passés pendant ces 3 semaines avec Fille-Unique et sa merveille, la canicule à Paris les avait forcé à se rapatrier à la campagne et je revois encore Papa se décidant enfin à prendre son arrière petit-fils dans les bras pour lui faire visiter le...local des poubelles. Un grand moment.

De cette période date la grande complicité qui nous unit Petinamour1 et moi.
N°2 n’a fait que passer 2 jours, rentré chez lui il a donné de gros soucis à tout le monde.
N°3 est arrivé en plein hiver, 3 jours à la maison et direction la Normandie sous la neige.
Qu’en sera t-il de N°4, pour l’instant asexué ? Je doute fort que le passage traditionnel par la maison puisse se faire.

J’ai biné les tomates.
Les radis sont sortis.
Hier invasion de pucerons sur les rosiers.
Le petit jaune ne va pas bien, Pomponette devra donner ses conseils éclairés.
J’ai oublié plein de choses en faisant les courses.
C’est assez long ma poulette ?

vendredi, juin 16, 2006

Vive la récup.

C’est la 3ième fois en 4 ans que je m’occupe de débarrasser armoires, commodes, dressings de personnes décédées qui me sont proches, je suis la fournisseuse attitrée du secours catholique et autres bonnes œuvres.

Dans une autre vie, outre celle où je fus new-yorkaise , ça j’en suis sûre car je me suis sentie tellement chez moi dans cette ville, celle où posant les pieds sur l’aéroport d’Alger j’ai eu le sentiment de rentrer à la maison, par contre à Amsterdam je me sentais dans la 4ième dimension, donc dans une autre vie j’ai du être fripier car j’en ai trimballé des tonnes de vêtements, ceux des amis et famille décédés, divorce, débarras de maisons dans le cadre du boulot de Sister, je dois avoir inscrit sur le front : " je récupère tout " et c’est vrai j’adore récupérer.
Fringues, je préfère porter les choses qui ne sont pas neuves, comme le duc de Winsor, je n’aime pas faire les boutiques et encore moins choisir.

Objet divers et variés, livres, bibelots, vases, tableaux, vieilles chaises longues, fauteuils avachis, lave-vaisselle, frigo, une fois même rouleaux de papier hygiénique, une centaine, le problème était qu’il datait des années 50, par conséquent, marron et rapeux.
Tout me profite, tout me fait plaisir, surtout quand je fais La Bonne Affaire du genre foulard Hermès à 2 euros au fond d’une panière chez Emmaüs ou assimilé, dans mon village c’est Béthanie qui remporte tous mes suffrages dans ce domaine.

Avec Bricol-man nous avons même suivi un camion plein de vieilleries qui allait à la décharge et nous nous sommes jetés comme des chiffonniers sur cette cargaison pour trouver, chose inespérée, l’embout de trompette qui nous manquait. Immense satisfaction.

Dans une autre vie j’ai du être aussi déménageur, car rien ne me satisfait plus qu’une camionnette ou un coffre de voiture bien chargés, cartons bien alignés, meubles bien calés, pas de place perdue.
Heureusement que je crois à la réincarnation, autrement que deviendraient toutes ces vies, il paraît que les chats en ont 7 et moi j’en suis déjà à 4.

Petit souci avec le lustre.
Pas de nouvelles de l’ours Baloo, je m’en fiche, ni de Mr Crapaud, c’est plus contrariant.
Le petit rosier jaune a mauvaise mine.
Les campanules attendent Cerisette.
Petitnamour1 a vitrifié le parquet de sa chambre.
Bricol-man a préparé la planche pour la 2ième fournée de salades.
Fille-Unique à des projets de vacances…
Pomponette était dans le jardin à 6h.

jeudi, juin 15, 2006

Où sont les hommes ?

Les vrais, purs et durs, ceux qui vous portent une bouteille de gaz sans effort, ceux qui n’aiment pas la " rositude " actuelle , ceux qui coupent le bois sans rechigner et font démarrer un feu avec 3 brindilles humides.
Où sont les hommes ?
Ceux qui réparent une fuite d’eau sans faire appel au plombier, ceux qui disent : " t’inquiètes, on va se débrouiller " , ceux qui marchent dans la vie en allant droit au but, ceux qui attendent l’enfant en se projetant 20 ans plus tard quand le bébé devenu grand aura besoin de lui, ceux qui d’un seul coup d’œil dans le moteur de la voiture disent l’air convaincu : " c’est la courroie ".

En tout cas ils n’étaient pas nombreux hier soir chez Delarue. Ce n’est pas avec ces quelques spécimens que l’on aurait pu faire 14-18 et encore moins la guerre de 100 ans.
Je veux bien que les nouvelles générations prennent une part active dans les soins aux bébés, secondent les mamans débordées, soient plus calins-couches-biberons que nos sexagénaires d’aujourd’hui l’ont été, mais je n’aurais pas voulu que l’on m’enlève le plaisir d’acheter les petites robes et surtout pas 6 mois avant la naissance.

J’ai la chance d’en avoir un vrai depuis 41 ans et je ne l’échange pour rien au monde.

Comme prévu le temps s’est un peu gâté, la maison est plus fraîche ce matin. Mr Crapaud est invisible depuis quelques jours, sans doute reste t-il dans la plate-bande, affaire à suivre et espérons qu’un pied distrait ne l’a pas écrasé.

Hier soir j’ai vu que la planche de radis commençait à ressembler à un tremblement de terre miniature, ce qui m’impressionne toujours. Comment une si petite graine peut-elle soulever tant de terre ? Aujourd’hui les petites feuilles vertes seront sorties, bien alignées et fières comme de bons petits soldats au 14 juillet.
Les framboises prennent de la couleur, je ne crois pas qu’il y en aura encore quand les petits seront là.
Il faut attacher les tomates et biner entre les pieds car comme le dit le vieil adage des vrais jardiniers : " un binage vaut 2 arrosages " j’adore ces sentences de la sagesse populaire.

mercredi, juin 14, 2006

Bien l'bonjour M'sieur Lévithan.*


L’âge venant je prends de plus en plus conscience combien il est confortable moralement de vivre entourée de meubles de famille.

Chacun raconte un bout d’histoire et garde vivace le souvenirs des disparus connus ou pas.

Lorsque j’ouvre le tiroir de l’enfilade me saute à la figure l’odeur du chocolat Cantalou-Cantala dont Bonne-maman nous gardait les images durant toute l’année en attendant notre venue, c’était le tiroir des petits fouillis, élastiques, bouchons, recettes, ouvre boite, décapsuleur, bouts de ficelle, bougies, bonbons, sachet de vanille.

De la commode en acajou, papa sautait à pieds joints quand il était enfant. J' imagine la tête des voisins du dessous...

L’armoire de la vieille marraine faite avec des bois de charrette, il y a tant de nœuds sur les portes que des personnages fantasmagoriques surgissent quand on la regarde fixement.

La commode ventrue et patinée, elle aussi de la vieille marraine, dont le plateau n’a jamais été fini, le dessin de la croix du Languedoc, toujours visible, mais attendant toujours l'artiste-artisan.

L’armoirette venue s’égarer en Seine et Marne et décapée par maman.

Le secrétaire de la tante Germaine, pas toujours aimable, mais son meuble est plein de tiroirs secrets.

Dernière venue dans la maison, la table d’archi-mamy, on pourrait la surnommer " Cuisse légère et pieds chimères " . Une lointaine cousine, pas très sérieuse, dans les années 20, avait épousé le propriétaire de cette table, pendant des années la cousine a dépensé allègrement la fortune du monsieur, à sa mort elle fut obligée de vendre quelques biens et c’est ainsi que cette table arriva dans la famille de Bricol-man. Enfant il a beaucoup joué à se faire peur dans les pieds griffus. Le plateau a vu passer des repas tristes ou joyeux. Les dons de cuisinière d’Archi-mamy ont régalé durant des années un nombre faramineux de convives.
La voici à présent chez nous prête a recevoir le jambon salade, autre temps autre diététique.

Oui c’est bien agréable d’être entourés de ces témoignages du passé, une façon de garder toute la famille chez soi et de continuer à s’en occuper avec le coup de chiffon quotidien.

Nous sommes là pour transmettre, les petits ont intérêt à être grandement logés.

Le lustre est posé, branché, il brille de mille feux (huit) c’est Versailles ! ! !

* Qui se souvient de cette réclame chantée que nous entendions à la T.S.F
Monsieur Lévithan avait des meubles qui duraient longtemps…

mardi, juin 13, 2006

Ting, Tung, Tong.


Il me semble que le vocabulaire pour définir le mauvais temps est plus riche que celui pour désigner le beau temps.

Ondée, bruine, pluie, averse, giboulée, orage, précipitation, déluge, crachin, voici ce qui me vient à l’esprit pour tout ce qui mouille.
Il pleut il mouille c’est la fête à la grenouille.

Brise, vent, bourrasque, tempête, tornade, cyclone, zéphyr, souffle, courant, alizé, blizzard, tramontane, mousson, grain, mistral, tourbillon, rafale, il a de quoi décoiffer…

Froid, gel, brouillard, brume, frisquet, frais, glacé, frimas, froidure, verglas, attention aux dérapages.

Il fait beau : chaleur, moiteur, canicule, douceur, tiédeur, c’est tout ce que je trouve pour définir de belles journées estivales, faire partager la vision du jardin croulant sous les roses qui ont soif, la fraîcheur relative de la tonnelle, le gazon qui n’a plus rien d’anglais, les oiseaux qui font la sieste, sauf les hirondelles, toujours affairées, les humains avachis devant les ventilateurs, comme l’hiver devant la cheminée.
Comment décrire l’immobilité de l’air et le moment de la soirée où enfin on ouvre fenêtres et volets afin de faire entrer un semblant d’air frais.

Il fait beau, un point c’est tout. Il fait chaud, profitons de ces quelques jours, ils ne vont pas durer.
Il fait beau, c’est la promesse de l’été qui arrive dans quelques jours.

Je transpire, je sue, je glue, je dégouline de partout et si par hasard une bouffée de chaleur vient s’ajouter aux 38° d’hier, c’est la douche assurée.

Hier nous avons profité du cousin pour encore une fois lui faire jouer les déménageurs, après la commode du mois de mai c’était au tour de la table qu’Archi-mamy nous donne, par conséquent, chassé-croisé de tables , chaises et rallonges. Les hommes ont eu chaud.

Les plantations sont faites, le potager évolue doucement en jardin de curé, les radis sont quand même semés, les tomates ont des fleurs et les salades montent, il faudrait en manger au petit-déjeuner.
Ce soir marche rapide avec Cerisette, nous ne rentrons plus dans les robes de 2004. C’est la cata, mais les glaces sont si bonnes et puis c’est la saison du café liégeois et ça pas question d’y renoncer, en ce qui me concerne.

lundi, juin 12, 2006

Jamais contents, toujours râleurs.


La nature humaine est ainsi faite qu’elle n’est jamais contente, toujours en train de rouspéter, de dire que c’était mieux avant, avant quoi d’ailleurs, avant guerre, mais laquelle, avant le néolithique peut-être .
Toujours en train de se plaindre, il fait froid en juin, nous râlons, il pleut, nous sommes excédés, sans une pensée pour les nappes phréatiques qui se remplissent, nous passons de 12° à 35° on soupire, jamais contents, citadins ou paysans nous avons toujours une bonne raison d’incriminer le ciel.
Il faut quand même dire que ces écarts de température sont fatigants. Avec cette chaleur subite nous ne profitons pas du jardin, nous vivons dans la pénombre et seuls les matinaux jouissent d’une heure ou deux de fraîcheur relative, certains pour écrire leur blogue, (voir les commentaires d’hier).
Cette chaleur nous rappelle trop la canicule de 2003, fatale à certains.

Ceci étant dit, Pomponette est arrivée hier, en forme, bronzée, la tête pleine de souvenirs et prête à reprendre le jardin en mains, ouf.

Le lustre a fait un bon voyage dans le coffre de la voiture, bien calé par le cousin, il n’attend plus que Bricol-man pour être suspendu et branché. Ne pas oublier de tenir Petitnamour3 au courant car ce manque d’éclairage le gênait beaucoup, non pas qu’il fasse des travaux minutieux d’écriture ou de dessin, non lui c’est l’homme-tracteur-bricoleur, mais un crochet au plafond n’a pas sa raison d’être sans quelque chose au bout.

Dans le message sur le bestiaire de Bricol-man, j’avais omis de mentionner les abeilles qui l’occupent beaucoup aussi, obligation de les regarder quand elles viennent boire le soir dans la vasque en pierre, c’est intéressant mais il faut empêcher M’amzelle Chipie de s’approcher.
Quel travail les animaux ! Heureusement nous n’avons pas de héron mangeur d’oiseaux comme à Cambridge.
Aujourd’hui c’est l’anniversaire de ma tante préférée, d’habitude elle est avec nous, mais cette année elle soutient moralement un de ses petit-fils qui passe le bac. Bonne chance à lui.

A l'attention de Fille-Unique : Petitnamour1 est-il dans ses murs?

dimanche, juin 11, 2006

C'est pour de faux.

On fait semblant, c’est pour rire, elles sont bien pratiques ces expressions enfantines qui emmènent les chères têtes blondes ou brunes dans les délires les plus extravagants.
On dirait que je n’ai plus de tête (entendu dans la rue), on dirait que je suis Spiderman et que je saute du toit (attention danger).

Ce matin on joue à faire semblant que le monde tourne rond, on dirait que le chômage n’existe pas, on n’à qu’à croire que l’été va durer 265 jours, on dirait qu’on est tous jeunes, riches et beaux, avec en prime une santé à toute épreuve, on joue à la marchande qui a trop de clients, on dirait que je suis la sorcière bien aimée et que mon nez frétille sans arrêt pour rectifier les dérives des politicards, tous pourris, tiens ! on dirait que le passage à l’euro n’a jamais eu lieu, vive les francs… On dirait que l’on peut arrêter le temps, que l’on a 25 ans avec l’expérience des sexagénaires. C’est pour rire que les merles ont mangé toutes les cerises (c’est la première fois) .

Qui a dit : " Moi, je joue plus " c’est pourtant sympa d’écouter le journal des bonnes nouvelles, (il n’existe pas).

Tout ceci est pour de faux comme disent les enfants, mais eux y croient dur comme fer, ils savent s’évader du quotidien, de l’école pas toujours drôle, de la maîtresse qui gronde parfois, des endives au jambon (oui tu en manges , il faut au moins goûter), de la grosse frayeur du soir quand le papillon vu dans la journée se transforme en monstre dévoreur d’enfants.
On a qu’à dire que je suis top modèle et que mon seul souci est de faire tenir la mèche (blonde) derrière l’oreille, on n’à qu’à dire que j’ai le sourire de Julia Roberts (58 dents au moins) et les jambes de Cyd Charisse.

Délires, fantasmes, et vous, comment faites-vous pour échapper à la morosité ambiante, aux matches de foot, aux douleurs matinales, au lave-vaisselle qui est en panne, donnez vos recettes.

Merci à la cousine de Cambridge pour son commentaire, prochaine étape, un photo du héron prédateur serait sympa.
Bientôt Mr Crapaud à la une du blog, quand la relation amoureuse aura un peu évoluée. Pour l’instant ils se regardent les yeux dans les yeux.

samedi, juin 10, 2006

Le soir dans l'atelier.


Hier matin je remarque 2 planches le long de la marche de l’atelier , cet endroit étant le domaine de Bricol-man, je ne touche à rien et attends les explications.

" Devines pourquoi j’ai mis les planches ? " et là je l’énerve parce que je réponds du tac au tac : " Pour le crapaud "
En effet la veille une main destructrice avait arraché la touffe d’herbe qui abritait le crapaud et lui permettait de sauter dans l’atelier où le soir Bricol-man le prend dans le creux de sa main et lui fait la conversation en lui donnant les mêmes petits mots gentils qu’à moi…

Bricol-man est le spécialiste des échelles pour animaux, il en avait déjà fait une pour une chatte afin de lui faciliter la descente du toit.

Hier soir je lui avais demandé une photo de Mr Crapaud, mais ce matin je ne vois rien sur l’ami Ordi.
Le crapaud va t-il se transformer en belle princesse que Bricol-man emportera sur son fier destrier Citroen ?
Une belle histoire d’amour est-elle en train de naître, auquel cas j’appelle Gala et La vie des animaux, ça peut rapporter gros.

Surtout que mon St François d’Assise de banlieue à bien d’autres amis dans le jardin.
Les merles sur lesquels je dois m’extasier longuement et rire de leur manière de se déplacer…personnellement je n’en n’ai rien à faire.
Les lézards pour lesquels on ne refait pas les murs de clôture afin de ne pas les emmurer vivants…
Les gros scarabées qui ont des couleurs magnifiques et qu’il faut protéger des pieds assassins des petits.
Les processions de " gendarmes " qui le laissent sans voix tellement c’est joli.
Sans parler des coccinelles si utiles, des papillons, sauterelles et j’en oublie sans doute, rouge-gorge, pigeons, tourterelles grosses comme des pintades, araignée qu’il remet dans sa toile, fourmis, escargot, qu’il ne faut pas écraser, même les vers de terre bénéficient d’un traitement spécial quand il a la bêche en mains, bref la vie de Bricol-man est un enfer quand il doit surveiller 3 paires de pieds d’enfants qui ont l’écrasement facile.

Ne riez pas citadins, ne vous moquez pas tout ceci est très sérieux et à peine exagéré, pas du tout même, j’ai des témoins.
Ayant lu ce texte vous ne serez pas surpris si je vous dis que les documentaires animaliers chers à Arte le passionnent au plus haut point, quant à moi je préfère et de loin ce que j’ai vu hier soir sur l’expo Cézanne qui a lieu à Aix en Provence en ce moment.

Bon à part ça rien à signaler, pas de faits marquants, tant mieux, dans notre journée d’hier, un peu de jardinage, un peu de ménage, les courses, des bonnes nouvelles de Fille-Unique, ses travaux reprennent aujourd’hui, Petitnamour1 aura peut-être sa chambre ce W-End, après 4 ans dans le dortoir familial il risque de se trouver un peu seul…

Merci à Cerisette pour la photo, étant donné le nombre de mangeoires qu'il y a dans leur jardin l'hiver, je suis sûre qu'ils sont sur la même longueur d'ondes que mon Bricol-man.

vendredi, juin 09, 2006

Un qui part, un qui va arriver...


La vie reprend son cours, les démarches administratives vont occuper ceux qui restent, les fleurs trouveront leur place dans les massifs, Pomponette aura du boulot, le lustre arrivera dimanche et toutes nos pensées iront vers Fille-Unique qui cet automne nous donnera le 4ème petit-enfant.
Elle est en pleine forme, les examens sont bons et c’est tout ce qui nous importe, cette fois elle fait la cachottière en nous laissant dans l’ignorance.
Fille ou garçon ? je lui souhaite une fille afin qu’elle se trouve moins seule dans cette famille de mâles.
Je ne voudrais quand même pas qu’elle se croit responsable du repeuplement de la France.

Depuis quelques jours on dirait que l’été veut s’installer, le jardin a soif, les rosiers explosent et je garde la maison dans la pénombre.

Petitnamour3 est parti bien chargé car il avait décidé de prendre sa boîte à outils, cadeau du père Noël et quand il veut quelque chose il n’y a rien à faire pour qu’il change d’avis.
C’est un bricoleur - poète, depuis quelques temps il fait rimer les mots : ballon avec c.., pointu avec cul, dans le genre canaille il a un vocabulaire très riche et du moment que ça rime ça ne compte pas comme une grossièreté, dit-il.

Je crois qu’il sera le plus moqueur de la famille et pourtant dans ce domaine nous sommes très bien placées, surtout les femmes, j’en connais une à Avignon qui va être ravie d’apprendre que le flambeau de la moquerie n’est pas prêt de s’éteindre.

Des nouvelles de la pendule : elle avance un peu et les cales se superposent petit à petit.
La cafetière est reléguée dans l’atelier attendant l’intervention de bricol-man.
Le foie gras apporté par la cousine de Provence a été jugé parfait par Fille-Unique et son fils.
Pomponette revient dimanche avec son cousin préféré et le lustre voyageur.

J’essaie de faire long car on m’a reproché de ne pas assez écrire mais là l’inspiration est tarie.

jeudi, juin 08, 2006

Généalogie et mystère.


Après une soirée, un mariage, ou un simple dîner, le lendemain on revit en famille ou entre amis ce qui s’est passé. Le repas et les tenues de ces dames sont passés au peigne fin, un tel à dit ceci cela, une telle n’aurait pas du faire telle ou telle chose, on critique un peu, parfois beaucoup, bref ce genre manifestation fait du profit pendant quelques temps…

Lors d’un décès, il se passe grosso modo la même chose, on fait le comte des présents et des absents, un tel est venu, c’est vraiment gentil, les fleurs étaient nombreuses et magnifiques et surtout on fait la généalogie du disparu, on apprend des choses ignorées ou oubliées, il y a de l’émotion mais aussi des rires et ça fait du bien à tous, les jeunes générations apprennent ainsi l’histoire familiale, les plus anciens se perdent quelquefois dans les dates et on redemande, espérant une réponse, qui était le père du père de la mère de la mère, de fortes présomptions pèsent sur le châtelain du village, mais la vieille tante presque centenaire a emporté le secret dans la tombe, non sans avoir dit toute sa vie, l'air mystérieux et un rien méprisant : " S’ils savaient tous (les pauvres gueux) ils feraient " chapeaux bas ".


On refait l’histoire, telle famille a eu 11 enfants, il n’en reste plus qu’un, telle autre branche, on ne les voit plus, pour d’obscures raisons, les cousins sont nombreux, certains habitent face à face mais ne se parlent plus depuis une sombre histoire d'outils prétés et pas rendus, pas besoin de la saga de l’été, nous sommes aux premières loges.

Dernières heures de Fille-Unique à la maison, malgré les circonstances cela a été trés très agréable, le soleil de la partie et n° 3 un vrai Petitnamour, pas du tout pot de colle.

Un an de plus pour la Sylve.

mercredi, juin 07, 2006

Soleil et kleenex.

Un beau soleil pour réchauffer les vieux os des amis plus qu’atteints par la limite d’âge, une assistance nombreuse et attristée, des fleurs par brassées, un Petinamour très sage, un peu impressionné par sa 1ère visite dans un cimetière, c’est ainsi qu’Archi-Papy nous a quitté laissant sa famille et ses amis dans la peine.

Mais c’est la vie et elle continue, de gré ou de force il faudra faire avec et en l’occurrence, il faudra faire sans.

La présence d’un enfant permet de ne pas se laisser aller et remet bien des choses en place, une heure avant l’inhumation, il était urgent de passer la pâte à modeler au micro-ondes, il était vital de sortir la brouette pour jardiner et il était bien réconfortant de voir les mimiques diverses et variées animer le joli visage si expressif de n° 3.

Une page est tournée, tournons la page et occupons-nous des vivants.

mardi, juin 06, 2006

Réouverture mercredi.

lundi, juin 05, 2006

Mieux vaut parler du temps qui passe...

Que du temps qui s’est arrêté pour certains.

Mieux vaut parler de Pluskami qui nous a bien fait rire hier, mais qui n’a pas cueilli les cerises.

Mieux vaut parler du soleil qui a un peu réchauffé la maison, enfin.

Mieux vaut parler de Fille-Unique qui va arriver tout à l’heure.

Parlons plutôt des tomates que Bricol-man a planté hier dans le potager, dernière chose qu’Archi-Papy a fait pour nous. Nous les bichonnerons tout particulièrement.

Ecoutons plutôt la sonnerie de la pendule qui ce matin a l’air toute guillerette, l’horloger amateur va être content.

Mieux vaut sourire en repensant aux Petitsnamours 1, 2 et 3 qui malgré leur jeune âge ont pris leur part des travaux en Normandie.
Les 2 petits armés jusqu’aux dents d’éponges, et d’appareil à vapeur ont décollé du papier peint et le plus grand a utilisé sa petite taille et sa souplesse pour peindre l’intérieur de son placard, inaccessible pour un adulte, c’est dans ces moments-là que l’on voudrait avoir le don d’ubiquité.

Mieux vaut se réjouir de l'absence de Pomponette, en vacances au soleil, ces jours-çi (mon correcteur souligne de rouge, mais ne me fait aucune suggestion, tant pis je laisse passer) auraient ravivés des souvenirs douloureux.

Pendant que je rédige ce message je pense à ce que je vais dire demain au cimetière, si le Lexomil remplit son rôle. Pour le mariage de Fille-unique et les obsèques de Papa j’y étais sans y être…
Je n’ai pas encore trouvé la photo du jour…Si, Norman Rockwell est une mine inépuisable.

dimanche, juin 04, 2006

Elles sont retrouvées !!!


Après avoir déclenché le plan ORSEC : téléphoné à la fille de Belle Tété qui nous a donné le n° des voisins, donc téléphoné aux voisins, nous étions rassurés, elle avait vu le matin même les veuves en goguette, l’une partait à la piscine, Pomponette bien sûr et l’autre à France Télécom, pour un problème de réseau.
Tout est bien qui finit bien, j’avoue que par ces temps troublés empreints de tristesse, le pire s’envisage pour trois fois rien.

Cela a au moins l’avantage d’avoir Fille-Unique tous les jours au téléphone et le récit des péripéties et réflexions des petits nous font passer un bon moment et ça nous profite tout au long de la journée.

Malgré les circonstances nous nous réjouissons de la voir arriver demain flanquée de Petitnamour3 qui bien évidemment jouera les pots de colle comme à chaque fois qu’il vient avec môman, il a tellement peur qu’elle reparte sans lui qu’il en oublie le boire, le manger et le jouer, alors que lorsqu’il vient en vacances, sans elle, c’est à peine si il veut lui parler au téléphone.
Je vais quand même sortir vélo et tracteur.

Pluskami vient passer la journée, il va me tanner pour connaître le cadeau que je prépare pour Doc Fyl, son frêre, mais il en sera pour ses frais, bisque bisque rage…

Je vais le mettre à contribution pour nous cueillir des cerises, avec ses grands bras et sa bonne volonté ce sera pour lui une formalité.

J’ai pris un plaisir immense à lire " La poursuite de l’amour " de Nancy Mitford, le titre fait un " peu beaucoup " collection Harlequin, tout le monde n’a pas le génie des titres de F. Sagan, mais il ne faut pas s’y fier.
J’adore l’excentricité et les extravagances de l’aristocratie anglaise relatées tout au long du livre et je ne remercierai jamais assez " L ‘amie de toujours " qui m’a fait découvrir ces sœurs Mitford.
Malheureusement peu de ces livres sont traduits en français et mon anglais beaucoup trop primaire pour lire dans le texte.

samedi, juin 03, 2006

A peine un fond de tasse.


Et il faudrait qu’avec ce dé à coudre de café mes neurones soient actifs toute la journée, j’ai du mal à y croire.

Certains esprits pratiques diront : " Mais enfin ils ne peuvent pas s’acheter une cafetière ? "

A ceux-là je réponds que Bricol-man n’aime pas rester sur un échec. En attendant je vais faire reprendre du service à la vieille, qui si elle n’est pas vexée remplira son rôle ainsi que ma tasse.

C’était pour la 1ère contrariété matinale.

La seconde c’était mon clavier, une fois de plus, là j'ai fait appel à toute ma perspicacité pour comprendre enfin que les piles étaient usées, mais les choses ne sont jamais aussi simples en informatique, par conséquent direction la cave où nous entreposons, maintenant on sait pourquoi, les vieux matériels.

"3615 qui n’en veut" des écrans, des claviers, des tours, des imprimantes, des prises, des cordons, des raccords et même des je sais pas quoi.

3ème contrariété matinale.

Depuis hier soir Sister essaie de joindre Maman à Cagnes sans succés, sachant que sa copine BelleTété est sourde, qu’elle oublie de mettre le sonotone, qu’elle maîtrise moyennement le portable, nous ne sommes pas trop inquiètes, mais sachant que la plus jeune à 70 ans, peut-être passés, que Pomponette a 83 ans sonnés, qu’elle n’entend pas très bien non plus, les explications sont nombreuses, celle qui me convient le mieux : Pomponette fait la pin-up au bord de la piscine, BelleTété a oublié de rechargé le portable.

Ou bien elles sont partis en pleine chaleur visiter quelque-chose…Tout est possible, à cet âge elles sont infernales, n’écoutent rien, et n’en font qu’à leur tête.

La suite demain pour les aventures des vacancières au pays du soleil.

vendredi, juin 02, 2006

Mauvaise manip et rectificatif.

un mauvaise manip. sur le message précédant http://www.20six.fr/lili- cette adresse vous permettra de suivre d'autres travaux.

Ne jamais rien prévoir.


Cela m’apprendra à préparer, dans la tête, le message quotidien, hier vous deviez découvrir ce magnifique poisson, poste de radio, oui, oui pur produit du bon goût des années 50 afin de marquer le 1er juin dignement, les 10 ans de mon premier petit-fils, grand pécheur de truites, délicieuses, depuis peu.

Au lieu de cela, je suis partie assister à la dernière blague de mon beau-père qui à 85 ans a quitté ce monde brutalement, dans sa maison et dans son lit, ce qui est rare à notre époque.

Bricol-man est dans la peine les messages reçus depuis hier lui font chaud au cœur.

Au téléphone les " petitsnamours 2 et 3 " se gargarisent de plusieurs : " C’est doooommaaaage pour Papy " avec des trémolos dans la voix, surtout n° 2 qui adore annoncer les mauvaises nouvelles en espérant une réaction à la hauteur du " drame " qu’il vous apprend du genre : " la brebis est morte ", " j’ai un ongle qui saigne " " le ciel est tout noir " " Pomponette ne va bien du tout ", " je ne suis pas malade, je suis très malade ".


En dehors de ce triste événement, hier j’ai été ravi d’apprendre qu’enfin les laboratoires vont avoir l’obligation de faire des recherches pour des médicaments spécialement réservés aux enfants, ce qui jusqu’à présent dans le cas de maladie grave n’existaient pas. Mais pour les animaux ça se fait, les rayons des pharmacie en sont pleins.

Après avoir découvert récemment que le bébé ressentait la douleur on va pouvoir le soigner, quel progrès !

Pour continuer le coup de main à Bernard Pivot, je propose à cette personne "trotte-menu" qui me semble bien convenir aux chats.