jeudi, août 31, 2006

Armoire à pharmacie.



Hier soleil, soleil, soleil.

Il y a 41 ans nous avons reçu de la tante G. une armoire à pharmacie en cadeau de mariage, sur le moment je n’ai pas trouvé cela très glamour mais il faut bien admettre que depuis ce temps elle nous sert encore.
Chez nous les médicaments ont plusieurs refuges.

La cuisine. Comme chacun sait " le cœur de la maison " enfin moi ce serait plutôt le salon.
Dans un buffet, hors de portée des enfants, la boite de crèpes dentelles, un peu rouillée et sans couvercle, accueille mon traitement contre l’hyper tension, le cholestérol, douleurs diverses et les crampes. Le matin j’y vais les yeux fermés.
Toujours dans le buffet, étagère du haut.
Magnifiques boîtes de biscuits sec abritent, l’une la provision mensuelle des médicaments nommés plus haut et l’autre de quoi soigner rhumes, migraines, fièvres et gueules de bois ( de plus en plus rares). Bien rangées à côté des boîtes, les anti-triglycérides de Bricol-man.
Sur ce buffet, toujours à portée de main, jouxtant la boite de chocolat noir, dans un petit plateau en carton bouilli, les inévitables Doliprane et aspirine.
Dans un tiroir du même buffet, avec les couteaux à découper, tires-bouchons, bouts de ficelles, vieilles capsules et autres choses indispensables, une bombe d’arnica pour les plaies et bosses des petits. Et à ce moment là vous allez me dire et les pansements ?
Dans un autre buffet, bien rangés dans une boite en plastique, toute les tailles, toutes les formes, ah que je suis bien organisée ! ! !
Mais à quoi sert le cadeau de la tante G.
Il trône dans la salle de bains. Au dessus du radiateur, pas du tout recommandé pour les médicaments, l’armoire en question, double porte équipée de rangements et là on y trouve tout comme à la Samaritaine. Je ne vais pas vous faire le détail mais à part le scalpel je crois que tout y est.
Nous avons pour l’instant la chance de jouir d’une bonne santé et je n’ouvre pas souvent ce merveilleux objet vieux de 41 ans et toujours sa clé.
Ah j’oubliais quelques bricoles encore dans les tiroirs des tables de nuit.
C’était passionnant n’est-ce pas ?

Maintenant je n’y tiens plus il faut que je vous dise qu’hier mon soleil est arrivé à 12h15 précises, enceinte de sept mois j’ai l’impression qu’elle va nous faire un petit pois. Deuxième repas de ce mois pris dehors, avec le parasol s’il vous plaît, coq au vin parfait, bravo Pomponette. Juste après ils sont partis faire l’achat de tissus pour les rideaux de leur maison, nous avons la chance d’avoir un petit " Marché St Pierre " à 20 km, pendant qu’ils se bagarraient avec les métrages, les couleurs et les motifs, nous avions l’immense joie de récupérer N°1, 2 heures avec lui à l’écouter raconter ses vacances. A 18 h départ pour la Normandie, à bientôt mes chéris.Une journée parfaite, c’est tout.
Il semble d’après les dires de Fille-Unique que N°3 soit assez pénible en ce moment. Il répète à qui veut l’entendre " Je ne sais pas ce que c’est d’avoir une maman gentille " Est-ce que par hasard il comprendrait que son statut de petit dernier chouchouté est sur le point de lui échapper.
Les tomates ont pris un coup de soleil.
Chipie était limite collante et très bavarde.

mercredi, août 30, 2006

On a tué le veau gras.



Hier, gris, froid, sans commentaire.

Je vous le dis " sur la pointe des pieds ", je le chuchote, j’y pense très fort, je m’y prépare, il se pourrait que, en principe, si tout va bien, si, si si, que Fille-Unique et son sourire, accompagnée de Mr gendre arrive tout à l’heure, 3 fois en trois mois cela mérite d’être signalé.

Petitnamour1 sera déposé dans la journée au péage où sa mère l’attendra pour le ramener en Normandie. C’est un peu compliqué à comprendre mais un enfant du divorce à un emploi du temps de vacances très rempli. Il faut contenter les 2 paires de grands-parents, un papa bio, plus un camp scout et quand dans le lot il y en a qui ne sont pas très rigoureux dans les dates la confusion s’installe un peu, Fille-unique s’énerve en pensant à la rentrée trop proche.
C’est le résultat d’un mariage qui a duré 21 mois mais qui nous a laissé le souvenir d’une belle fête et un N°1 " unique ".
Ce long préambule pour que vous compreniez bien pourquoi nous avons tué symboliquement non pas le veau gras, mais découpé le coq, bien gras lui aussi, les divers couteaux ne donnant pas satisfaction, d’un geste martial Bricol-man s’est emparé de la cisaille pour couper les branches et en avant pour le massacre du futur coq au vin.
Pomponette a été désignée d’office volontaire pour la cuisson. Maintenant il faut que Fille-Unique vienne pour de bon, sinon nous allons manger du coq pendant une semaine.

Je n’avais pas du tout l’intention de faire un billet culinaire mais c’est la photo qui donne le ton.
Je voulais juste lancer un cri du cœur.
Où sont passés mes écrivains préférés, ont-ils perdus l’usage du clavier, du fond de ma Seine et Marne, serais-je passé à côté d’une parution ?

John Irving, rien.
Paul Auster, un seul l’année passée.
Barbara Kingsolver, j’attends.
Mac Court. Pas au courant.
Pat Conroy. Doit être dans les vapeurs d’alcool.
Franck Conroy. Perdu " Corps et âmes " sans doute.
Douglas Kennedy. Lui ça va, je sais qu’il travaille.
J.C Oates. Très décevante dernière livraison.
Donna Tart. N’a jamais égalé " le maître des illusions "
Et dans un autre genre que font Scarpetta et l’inspecteur Marino, une bonne autopsie bien détaillée me ferait plaisir.
Et tant d’autres qui me feraient passer un bon moment, où sont-ils, que font-ils ?
Pas de français dans cette petite liste, j’aime la littérature anglo-saxonne.
J’aime aussi les auteurs scandinaves.
Pas trop les Espagnols mais beaucoup Isabelle Allende.
Beaucoup les japonais, " Les bébés de la consigne " un régal.


Voilà, j’ai fait ma petite Bernadette Pivote, je vais mettre à présent le tablier de Michel le jardinier.
Les tomates ont regardé la météo hier soir, elles ont appris que vendredi elles prendraient un coup de soleil.
Chipie vit sa vie dans le jardin.
Bricol-man à laissé le coton pour la laine.
Tous mes carreaux, six fenêtres, du 1er étage sont propres.
Au tour maintenant de l’aspirateur.
Formidable la vie de la ménagère de 62 balais.

mardi, août 29, 2006

Dans un roman anglais.


Hier gris gris pas chaud du tout.

Et ce matin c’est pareil.
Un matin où je voudrais être l’héroïne d’un roman anglais, je me vois bien parcourant la lande couverte de bruyères, indispensable et confortable jupe de tweed, au couleurs assorties au paysage, chaussures plates, parfaites pour arpenter mes hectares, car je suis propriétaire terrienne, je rentre dans la maison, style Tudor, ma fidèle gouvernante, qui m’a élevé vient m’apporter un thé salvateur, les scones dégoulinent de crème, les sandwichs au concombre sont moelleux à souhait, dans la cheminée monumentale flambe un bon feu, tout va bien.
Pas pour longtemps, la femme de chambre apporte une lettre sur un petit plateau en argent, je l’ouvre et le passé ressurgit. Là je bloque un peu, j’ai le choix entre plusieurs possibilités : un ancien amoureux refait son apparition, un oncle richissime m’a rayé de son testament et je dois vendre la propriété dans la famille depuis 300 ans, l’enfant que j’ai eu avec le garde- chasse recherche ma trace, mon époux a une triple vie, mon chien préféré a été kidnappé, la rançon exigée est exhorbitante, non un bon meurtre dans un jardin anglais me plairait plus, Scotland Yard s’installerait à l’auberge de la Couronne, l’inspecteur Japp aidé de son ami Poirot démêlerait en 3 jours les fils enchevêtrés de cette énigme, l’assassin serait une vieille connaissance extrémement sympathique, etc, etc, oui un matin à sauter entre les pages d’un roman anglais et oublier que le ménage attend, le repassage aussi, un peu de rangement dans ma " petite pièce-à-moi-rien qu’à moi " ne nuirait pas, ma voiture est un champ de miettes, de papiers et de divers sacs en plastique, toutes tailles et couleurs.
Et je suis là en train d’écrire n’importe quoi. Je ne serais jamais mon héroïne.
A part ça rien, si ce n’est que la campagne électorale qui n’a pas encore commencé bat son plein, j’en suis déjà fatiguée.
Si ce n’est que nos chères têtes blondes vont faire l’apprentissage de la lecture avec un mélange de méthode globale et syllabique, malgré les instructions du ministre.
J’ai appris à lire avec " Coco le corbeau ", méthode globale, à 62 ans j’ai toujours du mal à chercher dans le dico, la première fois que j’ai appris par cœur l’alphabet c’est en cours d’anglais en 6ème,
A part ça rien, si ce n’est que les touristes ont toujours du soleil sur la côte, on nous le répète 3 fois par jour.
A part ça les tomates malgré la pluie et le manque de soleil poursuivent lentement leur coloration. L’année prochaine nous ferons peut-être des oignons rouges, cela vous changera.
Chipie nous boude un peu, ah l’ingratitude proverbiale des chats…

lundi, août 28, 2006

Les pigeons se font plumer.


Hier pas de pluie et même du soleil quelque fois.

Je vous parle d’un temps que les moins de 60 ans ne peuvent pas connaître, un temps qui a vu naître une station de radio dont l’émetteur était dans la Forêt Noire, un temps où la TSF était le cœur de la maison. Un temps où le dimanche soir passait sur les ondes un feuilleton radiophonique qu’il n’était pas question que je loupe. " Les pigeons se font plumer " il faut l’entendre en français avec un accent américain très fort dit par Eddie Constantine, acteur de cinéma faisant une carrière en France, à 10 ans je lui trouvais un charme fou…Donc le dimanche soir, déménagement du poste du salon dans notre chambre, déjà les branchements électriques hasardeux n’avaient pas de secret pour moi, faire suivre l’antenne, chercher la station prenait un bon moment, mais à l’heure précise du générique j’avais l’oreille collée au poste, le regard rivé sur l’œil magique vert, signe que la réception était bonne, enfin pas trop grésillante, et pendant 30 mn j’imposais à Sister les aventures de Lemmy Caution.
Depuis je suis une inconditionnelle de la radio et contrairement à la télé pas du tout zappeuse. Quelques années plus tard , SLC salut les copains rassemblait tous les adolescents autour du transistor, adieu la TSF, encore un peu plus tard nous vivions mai 68 en direct et aujourd’hui le premier geste du matin est d’appuyer sur le bouton dispensateur de mauvaises nouvelles, mauvaise météo, mais je suis fidèle.
Fidèle et tellement en osmose avec Bricol-man que je viens de m’apercevoir que lui aussi parle de la TSF. Nous ne sommes pas de grands " communiquants ", pas besoin de se parler pour se dire des choses le résultat est là nos blogues se croisent souvent.

Tous aux abris la déco des années 70 revient.
Je sais bien que les goûts et les couleurs ne se discutent pas, mais depuis quelques dimanches à l’heure de l’apéritif, M6 nous explique comment relooker un appartement, que certaine ne prenne pas exemple surtout, et en avant les couleurs criardes, les grosses pastilles oranges, les rideaux marronnasses, le plastique et le synthétique. Une horreur. En ce qui me concerne en tous cas.
Par contre toujours sur M6, hier soir de jolis reportages sur les maisons de famille, souvent émouvants, garder coûte que coûte un patrimoine laissé par les générations passées, drôle parfois, chérir un cabanon sans confort dans les calanques de Marseille, oui un bon moment télé et zut je me suis endormie avant de savoir comment Tom Cruise nous manipule en jouant Matrix.
Revenons un peu aux héroïnes incontestées de ce blogue.
Les tomates rougissent malgré le peu de soleil.
Chipie nous a dédaigné cette nuit.
Fille-Unique récupère demain, sans doute, son Petitnamour1
Pomponette attend une amie d’enfance la semaine prochaine, je vous garantie quelques tirades savoureuses, avec l’accent du midi.

dimanche, août 27, 2006

Déjà dimanche.



Hier, de l’eau de l’eau et encore de l’eau.

Levée à 6 heures et quart
Il fait nuit noire
Préparé l’eau du thé
Avalé les cachets
Ecouté les infos
Chanson de Jojo
Bonjour ami ordi
Et oui je lui souris
Non je n’en veux pas
Gardez votre viagra
Laissez ma boîte vide
Espèces de parasitoïdes.
Bonjour les blogueurs
Je m’y mets, c’est l’heure.

En fait c’est un bon résumé de la matinée et si je n’étais pas si bavarde, par écrit, je m’arrêterais là.
Mais il faut quand même que je vous dise que tout à l’heure c’est le marché, qu’hier il a plu toute la journée, que j’en ai assez de mettre l 'accent circonflexe tous les matins sur le "u" d’août, que vivement septembre et ses journées à la lumière si particulière, que j’ai hâte que la bibliothèque rouvre ses portes, que j’ai un besoin urgent de reprendre la piscine : " CERISEEEEEEEEETTE tu reviens quand ? "
Que j’ai encore beaucoup de choses à fignoler dans le salon, que les vacances de la Toussaint seront vite là, que N°4 aussi et que plein plein de choses encore.

Ce dimanche ne serait pas un dimanche si je ne disais pas que hier soir, Lost c’était très bien. Je voudrais que ça continue toute l’année, mais j’entends depuis quelques jours l’ " hymne " de la starac. Alors adieu Lost et bonjour les DVD pour le samedi soir.

Septembre pointant son nez ilne faudrait pas que je me laisse prendre comme chaque année, ne pas attendre que les revues de point de croix paraissent avec les motifs de Noêl, en décembre c’est trop tard. Chaque année j’ai envie de me lancer dans une nappe donc je vais ressortit ma documentation bientôt, ouvrir le tiroir " broderie " et me plonger avec délice dans les diagrammes, rouge et vert bien sûr.
Tiens un coup de fusil, la chasse aurait-elle repris, le canard sans doute, bye-bye les Eglisiens, on se reverra à la fin de la saison.
Patriarch, une idée pour le repas de midi peut-être ? Il y a bien longtemps, quand nous ne sommes que tous les 2, que j’ai abandonné le principe du repas dominical, nous mangeons comme un jour ordinaire et je le dis et redis Bricol-man n’est pas difficile pour un sou, mais il faut quand même lui présenter un petit quelque chose dans l’assiette.

Pomponette est un peu traumatisée par le vol d’avant hier et quand je vous aurais dit qu’elle est une fan de Charles Bronson et de ses films, vous aurez une petite idée de son état d’esprit actuel. Ah ce n’est pas elle qui va comater devant Maigret, il lui faut de l’action, de la baston, du sang, œil pour œil, dent pour dent.

Sept heure et demi
Voilà, j’ai fini.
La photo à trouver
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Bon dimanche à tous.

samedi, août 26, 2006

Les Eglisiens, le retour.


Hier ciel bleu, soleil et dîner au bord d’une vraie piscine.

Retour dans la sphère amicale de nos amis Eglisiens, rien à voir avec une secte sauf celle des chasseurs invétérés. Amis depuis 25 ans cette année malgré le peu de kms qui nous séparent les liens s’étaient quelque peu distendus, bonnes et mauvaises raisons des deux côtés, paresse, le temps qui passe, le travail pour eux agrémentés de soucis, santé des uns et des autres, la chasse qui les occupent beaucoup, quelques coups de fil pour ne pas rompre le contact tout à fait et voilà que nous avons passé la soirée avec eux.
Ambiance sereine, nous sommes habitués avec eux à quelques éclats qui sont leur marque de fabrique, mais hier soir rien, beau fixe comme le temps. Récapitulatif de ce qui avait ponctué ces mois passés sans se voir, un bon repas, les 3 chiens très bavards et rien de notable à raconter sur le Nanard, spécialiste des gaffes et expressions rien qu’à lui, une soirée trop calme pour alimenter le blogue.
Mais coucher tardif pour moi, lever de même et l’inspiration qui se cavale. Un petit café va remettre les neurones en place.

Hier Sister à eu la chance de voir rentrer , enfin, des clients dans son magasin, quand ils sont repartis, elle a eu la malchance de se rendre compte qu’on lui avait volé 300 euros. Pour relativiser le lui ai sorti le couplet habituel.
" Depuis 36 ans c’est la première fois "
" Il n’y a eu aucune violence, tu t’en sors bien "
" Depuis le temps, tout le monde sait que dans cette maison il n’y à que des bonnes femmes et pas des athlètes : 83 ans, 56 ans pas solide sur les jambes, 62 ans pas toujours là " alors hein faut pas trop se plaindre. "
Mais tout ceux qui se sont faits voler savent bien qu’il est traumatisant de savoir que quelqu’un est rentré, a fouillé et peut revenir. En ce moment pour Sister aucun jour n’est son jour.
Des mesures drastiques seront prises pour pallier à ce genre de mésaventures.
La rentrés c’est bien passée, sous un beau soleil normand, les travaux avancent bien, Fille-Unique à le moral, moi aussi par conséquent.
Après plusieurs apéritifs et repas bien arrosé Bricol-man a joué la carte de la facilité sur son blogue, boire ou écrire il faut choisir.
J’ai trouvé en la personne d’Elvire une " sœur de frigo vide " je ne suis pas la seule à me distinguer, c’est rassurant. De plus je sais maintenant que Bricol-man aussi est un peu perturbé pas le nouvel emplacement des yaourts.

vendredi, août 25, 2006

Merci sacré Charlemagne...


Hier pluie, averses, ondées, précipitations, nuages, vent. (sympa la journée).

BON ANNIVERSAIRE MON PIOUPIOU.

Qui a eu cette idée folle un jour d’inventer l’école (voyez comme j’ai des lettres) et hop j’ai cet air dans la tête pour toute la journée. De cette manière je serai en phase avec mes deux petits qui rentrent ce matin, Petinamour2 ira de bon cœur mais N°3 j’ai des doutes. Il aime tellement la vie de la ferme avec " mon papa il a tout pareil mais en mieux " Il a du mal à comprendre qu’une porte ne soit pas faite pour être franchie selon ses envies, et si pendant son absence il y avait des agnelages, et si papa prenait le tracteur, et qui va guider papa pour les manœuvres délicates, non décidément sa place n’est pas sur un banc à essayer d’écrire HE…pas la peine, tout le monde le sait que je m’appelle N°3 et d’abord je veux grandir tout seul, besoin de personne je sais le faire.
OUI mauvaise journée pour petitnamour et ce n’est pas la dernière.

En Normandie il fait sans doute un temps pourri, comme ici, la rentrée sera moins pénible.
Je n’ai pas de bons souvenirs de mes rentrées, outre le fait de retrouver les copains, la scolarité ne m’a jamais réellement branché, nulle en maths, étourdie, pas très soigneuse, un peu paresseuse, je me réfugiais dans la lecture le plus possible et le peu de culture que j’ai je ne le dois pas aux études mais à moi-même.

Hier il s’est passé une chose extraordinaire, prise d’un coup de folie j’ai rangé les yaourts dans le frigo à droite alors que depuis des années ils étaient à gauche, et depuis je m’interroge sur le sens caché et profond de ce changement radical de mes automatismes. Vais-je devoir consulter, une analyse aiderait sans doute à démêler le pourquoi du comment. Dois-je y voir un aspect politique sous-jacent ? Ah que tout cela est perturbant car dans mon frigo j’y vais les yeux fermés, tout ( le peu )est à sa place depuis des années alors à gauche maintenant il y a le fromage, se sent-il bien à cet endroit, vraiment il y a de quoi se poser des questions.

Je vous déjà expliqué que je suis prise régulièrement, au grand dam de Bricol-man, d’une irrépressible envie de bouger les meubles, j’aime le changement, l’acquisition d’un tableau ou d’un petit bibelot peut très bien être le point de départ d’un relookage total du salon, je faisais surtout ça quand l’homme partait 1 semaine en déplacement, depuis qu’il est à la retraite c’est moins facile mais comme c’est maladif ce besoin de chamboulement je ne vais pas renoncer à cette manie.
Par contre il y des choses qui ne doivent pas changer, les yaourts dans le frigo, la place à table, le tiroir qui grince depuis 30 ans, le verrou de la porte d’entrée, le petit fouillis dans la table de nuit, l’abat-jour déglingué d’une certaine lampe, le couteau à pain acheté à Vintimille, le tee-shirt pour la nuit ramené par Fille-Unique des Etats-Unis il y a 20 ans, très usé mais si doux sur la peau, d’ailleurs je ne le mets plus, je le garde pour être enterrée, non, incinérée avec.
Tout cela pour dire qu’être gémeaux c’est manier les paradoxes et les contrastes à longueur de journée.
Le plus simple serait d’ignorer son signe astrologique. Je ne lis jamais les horoscopes.

Tout à l’heure je mets ma casquette d’étalagiste, nous allons tenter de rendre la vitrine de Sister plus attractive, cette après-midi casquette de visiteuse de maison de retraite et celle de chauffeur pour Archi-Mamy. Sa petite chienne n’a pas la grande forme, après le décés d’Archi-Papy ce serait un sale coup si la chienne tirait sa révérence.
Il ne pleut pas encore, ça va venir.

jeudi, août 24, 2006

De l'avantage de n'être pas une petite nature délicate.

La star se prépare pour la sieste.



Bricol-man bricole, pour de vrai.

Hier temps semi estival dans le jardin.
En laissant un commentaire chez Maevina, Patriarch en ricochet me demande si le jeux des osselets existe encore.
OUI on en trouve encore mais pas des beaux en os, ni des en acier, bien lourds dans la main qui s élèvent tout droit quand on les lance, NON ils sont à présent en plastique, rebondissent quand ils s’entrechoquent et on a bien du mal à gagner une partie, mieux vaut prendre des petits cailloux ronds, plus fiables.

Quand j’allais en vacances chez mes grands-parents ver 9 -10 ans, avec les copains, peu de filles dans mes fréquentations, un certain jour de la semaine nous savions qu’aux abattoirs c’étaient le jour du mouton, donc nous pourrions récupérer des osselets, après les avoir faits tremper longuement pour les débarrasser des morceaux de viande, nous nous trouvions chacun avec dans la poche six formidables petits bouts d’os, bien lustrés, brillants et prêts à faire des parties acharnées, à chaque coin de rue, chaque trottoir , vite à genoux, notre dextérité fruit d’un long entraînement attirait les curieux et nous, sérieux comme des athlètes aux jeux olympiques nous poursuivions la partie.
C’était un temps où on pouvait disparaître de la maison des heures entières sans que le parents s’inquiètent, c’était un temps où on pouvait jouer dans la rue sans craindre les voitures, c’était un temps où la souris n’était qu’un animal, un temps où le téléphone portable n’était même pas imaginable et surtout c’était le temps des vacances.

Un jour à 3 ans, Petitnamour 1, très branché préhistoire m’a déclaré qu’à cette époque les téléphones étaient en pierre, très difficile de faire comprendre à un enfant que tout ce qui l’entoure aujourd’hui n’existait pas dans des temps reculés.
Je me rends compte que pour moi c’est vraiment bien d’avoir des petits-fils, je peux faire une plongée vers mes jeux d’enfants, fabrication de cerfs-volants avec baguettes de sureau et papier kraft, arcs pour jouer aux cow-boys et aux indiens, billes, " je t’échange 10 billes en verres contre un calot en acier " ça c’est du troc un peu malhonnête.

Je crois qu’eux aussi ont de la chance d’avoir une " Mab " toujours un peu garçon manqué.
Demain N° 2 a 7 ans, rentrée scolaire et c’est parti pour un an. Est-ce que N° 3 va lâcher son tracteur et abandonner la ferme sans pleurs, ça c’est une autre histoire, N° 1 est encore en vacances avec Papa-bio, il ne rentre que le 4, en 6 ème, option théâtre et latin, nous sommes déjà conviés au spectacle de fin d’année dans lequel il doit se produire. Le petit Prince. Les personnages ne sont pas très nombreux, d’ici qu’il se retrouve accessoiriste, nous allons être déçus.
Hier nous avons déjeuné dehors avec Mme Laposte qui se remet bien à force de volonté.
Je me suis baignée, histoire de dire qu’en août la piscine à servi, une fois. Température de l’eau 21°, vivifiant.
Chipie et Pomponette ont fait de la chaise longue.
Bricol-man à ramené de chez ses parents une petite remorque fabriquée par son grand-père, j’en avais très envie car je pense que les petits vont bien s’amuser avec. Mais qui va les traîner ? La bête de somme ce sera moi sans doute.
Je me suis endormie devant la nouvelle saga, d’ailleurs je me demande pourquoi je me suis mise devant, je n’apprécie pas particulièrement les acteurs, je n’aime pas le lieu de tournage, l’histoire c’est du archi vu et revu, conclusion je suis maso et bourrin ( quel est le féminin ?)
Ce n’est pas grave cela m’a servi de somnifère.

mercredi, août 23, 2006

En vérité je vous le dis...


Hier temps estival, sur l’Ile de France.

Ayant été élue à l’unanimité par 4 voix sur 4 Madame Météo, tous les matins en première ligne je vous dirai le temps de la veille, pas de risque de se tromper, sur le sud de la Seine et Marne. Cela va vous passionner, j’en suis persuadée.
Ce rapport aux variations météos je dois l’avoir dans mes gènes car Papa écrivait tous les jours dans son agenda le temps qu’il avait fait la veille, alors…

Et pour bien profiter de cette journée pas de piscine ni de chaises longues, non Paris, un petit tour dans le 14ème, la brasserie de Pluskami face au Parc Montsouris, un moment de détente bien qu’il soit toujours à la limite du stress, pourtant les clients n’étaient pas nombreux.

Ensuite, Sister nourrissait le fol espoir d’acheter des meubles et bibelots chez un particulier qui l’avait contacté, résultat de la visite, rien de bien et quand je dis rien c’est moins que rien. Retour silencieux dans la voiture, elle est déçue, le magasin est presque vide, la vitrine ressemble à celle d’un pays de l’Est avant la chute du mur. Pas facile le commerce en ce moment.
C’est pour cela que je voudrais qu’elle ait son blogue, une bonne thérapie pour contrer l’absence de clients et pour Pomponette les mois d’hiver sans son jardin passeraient plus vite et à 83 ans elle a des choses à raconter.
Ce n’est pas comme moi ce matin, donc je vais piocher dans les souvenirs et vous parler d’un épisode de notre séjour en Algérie.

Partis pour 4 ans pour le travail de Bricol-man, de 77 à 81 j’ai pris conscience il y à peu de temps que j’avais occulté presque complètement un fait pourtant marquant.

Nous allions à la plage tous les jours, plage non surveillée bien sûr, ce jour-là la mer était très mauvaise, ayant l’habitude la Méditerrannée je savais qu’il fallait éviter de se baigner. Des coopérants imprudents ou ignorants s’amusaient dans les vagues et s’éloignaient de plus en plus du bord, tout en bavardant avec les copines je surveillais leur manège et tout d’un coup nous entendons des cris, voyons des personnes gesticuler, l’affolement commençait à gagner ce groupe de français inconscients du danger, un bateau à moteur est parti chercher les imprudents, a ramené 2 hommes et une femme. Cette femme allongée sur le sable avait l’air mal en point, je me suis approchée d’elle et avant d’avoir pu faire quoique ce soit elle est morte dans mes bras. 30 ans 2 petits enfants. Le soleil s’est voilé, les secours sont arrivés trop tard.
Je pense que le traumatisme a été si fort que j’ai enfoui cette histoire au plus profond de moi, j’y pense très rarement, pratiquement jamais.

J’ai d’autres souvenirs de cette période, beaucoup plus agréables, de beaux voyages, de belles rencontres, qui n’ont pas survécu à notre retour en France, des amitiés qui durent encore, des souvenirs de désert et de dunes magnifiques, le choc devant les peintures rupestres, et la mer, la mer toujours la mer en toutes saisons, sauf au mois d’avril, des paysages superbes, des aventures cocasses dans les hôtels de luxe sans eau, et la mer, la mer la mer.
Au cas où vous ne l’auriez pas compris j’aime la mer.
Cette page du jour n’aurait pas sa raison d’être sans les nouvelles de Chipie, elle a dormi à la maison.
Et sans les nouvelles des tomates, le soleil d’hier a teinté d’orange celles qui commençaient à s’impatienter, comme nous d’ailleurs.

Bonne journée à toutes et tous.

mardi, août 22, 2006

Soleil, ce n'était pas prévu.



Pas prévu mais bon à prendre le matin en se levant
Le matin en se levant plus tard que d’habitude.
D’habitude je suis debout à 6 heures.
A 6 heures je récupérais de ma nuit de folie.
Folie que d’avoir ingurgiter tous les programmes télés sans fermer les yeux .
Fermer les yeux j’aurais bien voulu mais rien à faire.
Faire le blogue pour mon premier lecteur matinal qui va s’inquiéter.
S’inquiéter, Fyl, tu ne dois pas, c’est juste un tardif lever.

Ce petit texte me rappelle la comptine de notre enfance : " bout de ficelle, selle de cheval, cheval de course etc, etc " l’enfance me ramène encore une fois à la rentrée scolaire, qui me fait penser à cette pub vu et entendu hier soir, les cahiers ont maintenant des pages blanches, c’est une nouveauté ça, et non seulement blanches mais douces, je croyais que la douceur on l’avait grâce à la crème pour le corps au yaourt… Je n’y comprends plus rien, les cahiers au yaourt, le corps blanc comme une page de bébé et les rides dans tout ça elles vont dans la trousse de l’écolier ou bien la mère de famille utilise l’allocation de rentrés pour se faire lifter ! éclairez moi je suis larguée.
Ce que je comprends très bien par contre c’est que de plus en plus on nous prend pour des abrutis. Je n’arrête pas de le dire.

Hier Pomponette disait très justement : " J’ai l’impression que l’on m’a volé mon été " elle n’est pas la seule à ressentir ce manque certain de chaises longues, baignades, et douceur de vivre de belles journées, là je rabâche tellement que cela devient pénible. Mais quand même, elle a raison Pomponette.
Hier (je n’ai pas d’autres mots) toujours j’étais en " vrac " suite à mon mini désherbage de la veille, plus bonne à grand-chose la bonne femme.

Ceux qui lisent les commentaires se sont réjouis avec moi sur le fait que LE LIVRE était retrouvé, Pomponette, toujours elle, l’avait sur sa table de nuit avec les bouquins en attente… Je suis contente, je n’aime pas égarer mes modestes possessions.

A ce sujet,je me demande quel effet ça doit faire de vivre une guerre, de tout perdre, outre le fait d’y avoir survécu, il doit y avoir un terrible manque de toute une vie réduite à néant. Je pense que les petites choses qui contribuent à construire la mémoire familiale manque de manière aigüe, albums photos, petits carnets, vieilles lettres, un jouet indispensable, un bibelot qui appelle des souvenirs, heureux ou malheureux, mais des souvenirs c’est important.
Vous l’aurez deviné au fil des pages je suis très attachée aux objets.

Les tomates peinent beaucoup à prendre de la couleur.
Les salades s’épuisent et la deuxième fournée n’est pas tout à fait prête.
Chipie s’installe de plus en plus.
Malgré la pluie très abondante, plusieurs fois par jour, le jardin à soif, allez y comprendre quelque chose.
Bricol-man a les chevilles qui enflent un peu , les compliments qu’il reçoit sur son blogue en sont responsables. Mais je suis ravie qu’il ait ce dérivatif en ce moment, et puis il a toujours aimé raconter et se raconter.
Je me demande si je ne vais pas créer un blogue pour Sister et Pomponette, l’hiver serait moins long, l’absence de clients au magasin moins pénible, Pomponette à la plume facile, des souvenirs à la pelle et Sister dans ses antiquités a des anecdotes savoureuses. J’y réflêchis.

lundi, août 21, 2006

Petit additif.

J'espère que cette fois-çi le lien marchera.
Anitta ce n'est pas ma faute j'ai fait tout bien.


http://tanette.blogspot.com/

Petits riens et grande détresse.


Jour après jour on déverse ses états d’âme, on donne en pâture une version expurgée de sa vie, on monte en épingle les petits désagréments de son quotidien, on maximalise ses petites douleurs et soudain au détour d’un blogue sur lequel on pense trouver la photo habituelle d’un insecte ou d’une fleur, on reçoit en pleine figure une claque énorme. Pourquoi faut-il que l’on mesure toujours son bonheur à l’aune du drame que vivent certaines personnes. On se sent inutile, bête, on voudrait faire passer des mots intelligents et empreints de sensibilité et de réconfort, mais ce que l’on vient de lire dépasse le simple rhume, ce que l’on entrevoit au travers de la pudeur dépasse les coups de gueules télé, ce que l’on imagine de ces vies explosées dépasse oh combien le coup de fil qu’on attend.
Rien n’est comparable au combat de Tanette contre l’inimaginable.
Tanette vient de dévoiler un pan douloureux de sa vie, elle a besoin de parler, de crier, d’être entendue. Allez à la journée de dimanche sur son blogue et vous comprendrez.
TANETTE A BESOIN DE NOTRE SOUTIEN.
Je vais avoir un peu de mal à passer sans transition à la banalité de ma vie, banalité que je vais m’employer à préserver le plus possible.
Mais allons-y c’est aussi le rôle des blogues, apporter aux lecteurs un court changement de leurs propres pensées.
L’épreuve du marché n’en n’a pas été une finalement, peu de monde et pas de pluie.
L’inspecteur Barnaby a présidé à une bonne sieste en attendant le soleil.
Soleil qui brillait et chauffait pendant que je donnais un coup de propre aux salades
Grande séance avec l’ami ordi pour parfaire quelques connaissances en matière de photos.
Par commentaires interposée Fille-Unique a donné de ses nouvelles, donc la maman est contente.
Mais ladite maman cherche toujours son livre.
" Fille-Unique est-ce toi qui l’a ? Je ne crois pas en principe du les rends toujours "

Il s’agit de " Le voleur d éternité. La vie tumultueuse de William Petty "Il s'appelait William Petty. Il a rempli de trésors les plus grands musées du monde. Nul ne se souvient de lui. Dans les années 1620, à la cour d'Angleterre, un seigneur amateur d'art charge ce fils de paysan d'édifier sa collection. Pendant vingt ans, des temples grecs aux palais vénitiens, en passant par les murailles d'Istanbul, Petty, devenu l'un des meilleurs érudits de son temps, traque les chefs-d'oeuvre de l'humanité sur tous les rivages de la Méditerranée. Par amour de la beauté, il se fait voyageur, aventurier, conquérant, poète, chasseur et brigand... L'histoire l'a oublié. Son destin pourtant est prodigieux.
Qui me le rendra ? Où ai-je bien pu le mettre. Que c’est agaçant de chercher.

dimanche, août 20, 2006

C'est quand le jour du bain ?


Esther Williams, Kiki Caron, Laure Manaudou, vous qui veillez sur moi du haut de l’Olympe des naïades, dites moi quand je pourrais débâcher la piscine, quand je pourrais me vautrer dans l’eau comme un cachalot, quand je pourrais faire bouger bras et jambes sans effort. Dites-moi si avant octobre il y aura une journée entière dédiée uniquement aux joies du farniente dans les chaises longues, une seule journée avec une température idéale pas trop chaud, pas trop froid, parce que tant de litres d’eau en période de restriction pour 15 jours de baignades ce n’est pas très écologique par les temps qui courent.

Bref vous l’aurez compris, un dimanche pourri s'annonce, le marché sous la pluie et le moral qui va finir par en prendre un coup.

Dans la série des choses qu’il m’aurait plu de faire il y a celle qui m’aurait vu tenir une librairie papeterie. Toucher les livres, conseiller, en parler, fidéliser une clientèle, être à l’affût de petites maisons d’éditions, les mettre en avant, installer la presse du jour et les revues, peut être même avoir un peu de temps dans la journée pour ouvrir un livre, oui tout cela m’aurait bien fait envie, mais si j’avais eu quelques regrets ils seraient vite passés aux oubliettes en constatant que le métier à bien changé.
Je n’aurais pas aimé du tout vendre les chars d’assauts de la guerre 39-40, pas plus que les voitures de la poste ou de la police, encore moins la dînette de Titi ou l’école de ma grand-mère, sans parler des coureurs du tour de France, des K7 , maquettes de tout et n’importe quoi, au prix bien sûr le plus attractif, pour le n° 1.
Les éditions Atlas sont tombées bien bas.

C’était mon coup d’humeur du jour qui m’a sauté à l’esprit hier en regardant sans la voir encore une publicité vantant ce genre de marchandises, il y en a eu au moins 5 à la file. Et j’ai bien failli manquer le début de Lost, un peu moins captivant que la semaine passée.
J’aurais bien aimé aussi faire- jeune riche belle et en bonne santé - ça c’est un bon job mais je crois qu’il n’y a pas de formation accélérée, donc je renonce et puis il est trop tard.

Hier, et bien hier fut ce que j’appelle une journée molle, de l’ordi à l’ordi en passant par l’ordi mais sans rien faire de réellement constructif ou d’efficace en fait j’ai " glandé " plus ou moins toute la journée et ce n’est pas cette activité qui va remplir le blogue aujourd’hui.
Ah si quand même, je n’ai pas légumé tout le temps, il y a eu un très beau documentaire sur l’Iran.
Cette série sur les grands trains du monde est toujours source de plaisir et de voyages immobiles.
La fille de Madame Laposte est rentrée à l’hôpital où on l’a mise en demeure de poser sous 3 jours le bébé sinon…au fait qu’elle serait la sanction au cas où ?
Pas de nouvelles de Fille-Unique, dans son cas le dicton pas de nouvelles…ne s ‘applique pas, elle téléphone quand ça va bien.
Je me souviens qu’au moment de sa séparation d’avec (c’est français ça ?) le papa de N° 1 elle était toujours super occupée, tellement surchargée de travail qu’elle n’avait pas une minute pour parler, toujours entre 2 départs ou biberons, toujours des courses ou démarches super urgentes. au bout d’un mois il a bien fallu mettre papa et maman au courant. Elle sait bien pourtant que rien qu’en entendant son - allo- je sais si elle va bien ou pas. Je sais au son de sa voix si elle me cache quelque chose.
Amie de toujours et moi nous nous faisons souvent la réflexion que nos parents ont eu beaucoup de chance avec nous, mariées jeunes, pas de changement de maris, pas de soucis de boulot…les temps changent.
Le marché réclame ma présence, quand faut y aller, faut y aller.

samedi, août 19, 2006

Newton et Guillaume Tell.



Mangez au moins dix fruits par jour mais ne vous trouvez surtout pas sous un pommier, tel est le message du jour que nous fait passer ce pauvre chat du potager, en tôle, heureusement.
Hier j’ai déployé pendant un grand moment une activité à la limite du normal.
Tri des médicaments, vous savez ceux qui sont dans une boîte en fer dans la cuisine…Peu étaient périmés.
Tri du placard à provisions, du poivre de 2004, c’est mauvais pour la santé ?
Tri des papiers, abonnements divers, direct à la corbeille, vieille ordonnances, dans le dossier adéquat, bouts de papier portant un n° de téléphone sans nom, même destination.
A la fin de la matinée un sentiment de plénitude m’habitait et j’étais contente de moi. Ce n’est pas si souvent.
Entre nuages et soleil la journée s’est poursuivie tranquillement, un mini désherbage des salades, visite et courses pour Archi-mamy, qui se remet doucement, visite à vieil Oncle à la maison de retraite. Il va bien mais à 93 ans trouve que c’est bien long tout ce temps en " rab ".
Bricol-man en a profité pour faire lui aussi un grand ménage…dans son ordinateur jusqu’à point d’heure ce matin, et tout cela en allant de temps en temps au jardin voir si Chipie était là, nous ne l’avions pas vu de toute le journée.
Ce matin en me réveillant je l’ai senti sur le lit. Ouf. Mais c’est quand même un monde, après avoir eu chiens et chats, au fur et à mesure de leurs disparitions, nous avions dit " Plus d’animaux, même pas un papillon " et voilà que nous nous inquiétons pour une petite garce qui n’est même pas à nous. Nous sommes maso, je ne vois que cette explication.

A la radio, exit le Liban, place à des choses plus importantes, je veux parler du conflit " Ségolène- Nicolas " palpitant et générateur de débats passionnés.

Dans la série " les mésaventures de madame Laposte " la dernière pourrait avoir des répercussions sur nous.
Je m’explique : Sa fille doit accoucher ces jours-ci, depuis le début de sa grossesse elle a décidé qu’elle la vivrait à l’ancienne, sans savoir si ce serait fille ou garçon, avant hier, à la dernière échographie, avant même d’avoir eu le temps de dire à l’interne de remplacement : " on ne veut rien sav " il s’écrie " c’est toujours une fille ".
Aussitôt prévenue la future grand-mère m’envoie un email me disant que c’est sans aucun doute de bon augure pour Fille-Unique car tous les bébés qui viennent de naître dans son entourage sont des petites femelles.
(tiens pourquoi femelle avec un seul M et femme avec 2) Gentille Madame Laposte mais je préfère attendre un bébé asexué, comme ça pas de déception.

Je viens de renverser ma tasse de café sur le tapis, petite chose qui me met particulièrement de mauvaise humeur, le matin tout doit rouler sans anicroche afin que la journée soit empreinte de " zénitude "
Depuis hier je cherche le titre d’un livre que j’aimerais relire en ces temps de bibli fermée pour travaux, impossible de m’en souvenir, impossible de remettre la main dessus, j’ai du le prêter.
Je vais demander à Mr Google de me donner un coup de main, toujours disponible celui-la, c’est bien pratique.
Bon week-end à tous.

vendredi, août 18, 2006

Une époque formidable ???


Pour certains j’en doute.

Depuis plus de 20 ans sur la RN7 chère au fou chantant je croise régulièrement un petit homme sans âge. Plusieurs fois par jour il fait des allers-retours sur son vélo, conduisant d’une main car de l’autre il tient une petite remorque qui contient des bidons d’eau. Il semble que depuis tout ce temps il n’ait pas trouvé le bout de fil de fer ou autre système pour attacher la-dite remorque, d’autres fois c’est une bouteille de gaz qu’il traîne par tous les temps. Je ne sais pas où il va remplir ses bidons, je le croise toujours au même endroit et toujours dans le même sens. Par contre je sais où il habite, je vois sa maison en passant sur la route.
C’est une grande maison, pas trop délabrée, une parabole orne la façade, la bâtisse domine la route, le jardin est escarpé, le potager entouré de glaïeuls aux couleurs vives a une baignoire qui trône au milieu (prise en photo par mes soins). Je n’ai jamais vu quelqu’un d’autre, jamais vu les volets ouverts, jamais vu de vêtements d’enfants séchant sur le fil.
Non la seule chose que je vois c’est le petit homme, direction province Paris, comme dirait Bison futé, tirant sa remorque, plié en deux sous les intempéries.
Je sais qu’à cet endroit, à 80 km de Paris, je précise, le réseau d’eau sur quelques kms n’est pas raccordé aux usagers, la plupart d’entre eux ont des citernes, mais pas le petit homme.
Il y a longtemps que je voulais en parler et là je regrette de ne pas être Brassens, en peu de mots bien choisis et quelques notes bien grattées il aurait su donner une description du petit homme et des lieux bien mieux que moi. Normal pour un poète.

Je viens de lire le " blogue-a-part " de bricol-man et il m’apprend que Bernard Rapp est mort. J’aimais bien ce journaliste-écrivain, j’avais aussi beaucoup aimé les quelques films qu’il avait écrit et les livres qu’il avait fait sur les objets " cultes ", je n’aime pas ce mot que l’on met à toutes les sauces.
Le ciel chargé ce matin me laisse présager que la piscine ce sera pour un autre jour, 3 semaines sans trempette, je crois que c’est la première fois.
Un grand coup de courage hier m’a fait empoigner l’aspirateur d’une main, le chiffon à poussière de l’autre et tchao l’ami ordi pour quelques heures. A ce propos j’ai quand même fait quelques découvertes.
Un blogue en latin y compris les commentaires…
Un blogue , le tître sera plus parlant : " Comment fabriquer sa côte de maille " c’est vrai que c’est toujours utile à savoir, j’y pense pour cet hiver.
Un blogue qui génère une centaine de commentaires à chaque parution : " monblogdefille ". Tout, tout sur les teintures, vernis, rouge à lèvres et autres sujets qui passionnent les filles.

Comme promis vous avez la photo de Pomponette maniant la souris, fière de ce nouveau savoir-faire, attention Sister elle va prendre ta place si tu n’y prends pas garde.

Astronomes du monde entier sachez que " petitnamour3 " a rebaptisé l’étoile du berger. Dorénavant il faut dire l’ " étoile du fermier ".

Demain, 3 semaines qu’ils ont quitté la maison et je sens qu’insidieusement un petit quelque chose, encore à l’état larvaire s’installe, cela se nomme le manque, pas encore insupportable, non pas du tout mais ….
Mais j’ai les tomates et salades sur qui je peux reporter toute mon affection et elles me le rendent bien.
Bricol-man ramassent religieusement les poires tombées de l’arbre, il paraît qu’elles sont bonnes.

jeudi, août 17, 2006

Grammaire et odeur.



Dans 9 jours les " petitsnamours 2et 3 " feront leur rentrée, N°2 aura 7 ans ce même jour. En effet ils sont les victimes de la semaine de 4 jours qui raccourcit considérablement les grandes et certaines petites vacances. Comme à chaque septembre qui se profile j’ai dans ma mémoire olfactive l’odeur d’un livre de grammaire, neuf, c’est assez rare pour le préciser, qui dégageait quand on l’ouvrait une odeur, bonne pour moi, que je n’ai jamais retrouvée. En écrivant, ce livre je le revois encore, des encadrés jaunes mettait en évidence les règles indispensables. C’était au temps où l’analyse logique était logique, c’était le temps du " sujet, verbe, complément " c’était le temps où les règles s’apprenaient par cœur, oui il m’en reste encore quelques unes, c’était surtout le temps où mener à bien l’application d’une règle ne demandait pas l’emploi d’un dictionnaire. Mai 68 n’était pas encore passé par là, les maths modernes non plus, le dialogue encore moins. " Sortez vos cahiers et écrivez " n’amenait aucune protestation, la maîtresse détenait le savoir et la leçon de morale du matin guidait nos journées.

Longue, trop longue parenthèse pour en revenir aux odeurs. J’ai la chance de sentir, en règle générale les bonnes et de ne pas être incommodée par les mauvaises, j’ai également des goûts un peu particulier. J’aime beaucoup l’odeur de l’essence, celle aussi des ateliers de réparations, mélange d’huile et de cambouis, l’odeur des moteurs chauds, du goudron fraîchement répandu. Mais j’aime aussi les parfums, les senteurs des fleurs, celle de l’herbe coupée, la terre après l’orage et le parfum du chocolat noir quand on ouvre la tablette.
Mais rien au-dessus de l’odeur du livre de grammaire un jour de rentrée quand on se dit " cette année je vais bien travailler " .
En septembre je prendrais de bonnes résolutions c’est promis. Il fait d’abord que j’en fasse la liste, la 10 000 ième, au moins.

Fille-Unique et le futur bébé ont passé avec succés la visite du 7ième mois, 4 ième foot-balleur ou bien petite danseuse, surprise…
Mr gendre et un ami ont attaqué la cage d’escalier, un gros travail, mais c’est vrai qu’entre les lapins, moutons, vaches poules et autres petits travaux il a bien le temps de bricoler. Pour certains les journées font 36 heures, surtout lorsque l’on revient de vacances gonflé à bloc.

Hier en descendant j’ai Sister que vois-je ? Pomponette à l’ordinateur maniant la souris comme une pro, la preuve en image demain, hier elle n’avait pas le rouge à lèvres assez frais…pour être immortalisée et passer à la une. Il ne faudrait pas qu’elle néglige le jardin.
L’addiction au PC est contagieuse, Belle TT, que Fleur de Lys connaît, envisage très sérieusement de s’y mettre et même de prendre des cours, à 76 ans et des broutilles, je dis bravo, mais je crains un peu que Bricol-man n'ait un 4 ième ordinateur à gérer.

La chronique du potager, qui passionne tout le monde bien sûr.
Les tomates toujours au menu 2 fois par jour.
Les salades toujours au menu 2fois par jour.
Les acanthes, qui ne se mangent pas, on subi une coupe sévère ainsi que les framboisiers.
La vigne est atteinte de gigantisme, ses feuilles pourraient sans problèmes cacher la nudité d’un éléphant.
Le basilic embaume, enfin chacun ses goûts, mois je n’aime pas.
Les poires tombent comme les feuilles mortes, attention de ne pas se trouver en dessous.
La mauvaise herbe prolifère, on verra plus tard.

Météo.
Hier pas mal de soleil finalement.

Chipie.
Encore dormi sur le lit.

mercredi, août 16, 2006

Sans suite dans les idées.



Ce matin j’ai le clavier ramolli, sans doute fatiguée par le soleil d’hier ou bien par Chipie qui fuyant des travaux bruyants à son domicile est venue s’installer sur mon lit pour la nuit et bien que petite il me faut beaucoup de place.

Hier premier déjeuner dans le jardin du mois d’août, il était temps, grand rangement dans l’ami ordi des photos, encore un dernier tri à faire et elles partiront se faire développer, ensuite viendra la distribution. Un paquet pour Fillle-Unique qui à une époque a beaucoup mitraillé (à présent elle photographie les lapins, fouines etc), un paquet pour Sister, un autre pour Arch-mamy, quelques unes aux cousines et amis et moi j’aurais un album de plus dans la bibli .
Quand nous ne serons plus là, les uns et les autres, les petits auront de quoi se souvenir, ils ont intérêt à être grandement logés.
Je suis en retard sur mon planning habituel, je sais que chez certains on s’inquiète. Au fil des pages de ce blogue j’ai l’impression que Fille-unique découvre que moi aussi j’ai une vie intérieure, que ma personnalité ne se réduit pas à être une mère et grand-mère, et oui j’ai quelques idées, des interrogations et si ce passe-temps ne devait servir qu’à ça le but est je crois atteint.
Un fil renoué avec elle, celui de la communication autre que l’échange d’informations sur les petits " Qu’est ce qu’ils ont dit, fait, bien travaillé à l’école, le rhume est fini " tout ceci est de la plus haute importance mais il y a autre chose dans ma vie. Un fil renoué et une trace laissée, d’ailleurs chez beaucoup d’autres c’est une des préoccupations premières : laisser une trace.

Quelqu’un a dit " les enfants sont notre capital, les petits-enfants en sont les intérêts " avec le 4ième qui va arriver je trouve que le capital a bien fructifié et il est normal qu’outre quelques biens matériels nous leur laissions une trace de notre moi profond.
A eux de décrypter dans nos divers écrits ce que nous aurons été. N° 1 adore les énigmes ça tombe bien et le plus drôle sera que chacun nous percevra de manières différentes.
Ah si je pouvais les voir et les entendre de l’endroit où je serais, mais où c’est bien là le problème.
Assez de pseudo philosophie à 2 balles.
Les tomates ont pris de belles couleurs avec la journée d’hier.
La télé hier soir, plus qu’insipide.
Les infos toujours pareilles. Morts, violences, escroqueries, rien que des " joyeusetés "
La météo, ce matin il bruine.

Anitta m’a donné des devoirs de vacances pour qu’enfin je maîtrise le positionnement des photos.
Vu la complexité de la chose ce n’est pas demain que vous en aurez la démonstration.
Mais j’adore apprendre plein de trucs en informatique, la mauvaise élève que j’étais se transforme en élève appliquée et humble. On se bonifie avec l’âge.
Bonne journée à tous.

mardi, août 15, 2006

Il est venu, a chauffé, est reparti.


Il est venu, on l’a senti, il a chauffé et il est reparti pour laisser la place.. à la pluie. Durant un court instant je me suis dit que l’on pourrait prendre le café dehors, c’était sans compter avec les nuages. Fin de la chronique " il pleut, il pleut bergère " ma bergère de fille n’a pas à rentrer ses moutons, juste mettre les bottes aux enfants, faire du feu dans la cheminée et guetter une éclaircie pour vaquer aux nombreux travaux de la ferme après 15 jours de vacances.

J’ai comme l’impression que ce billet va partir dans tous les sens.
1er détour.
Si Pomponette a semé dans mes gènes quelques petites choses d’elle, le plaisir de lire, d’écrire, le besoin d’accumuler les tissus, l’envie de coudre, elle, elle sait mais pas moi, l’amour, non le mot n’est pas trop fort, des placards, elle a oublié de me transmettre la notice pour faire de beaux bouquets, je m’explique. J’ai les fleurs, en abondance, j’ai les vases, nombreux, de toutes tailles et formes, j’ai l’eau pour mettre dedans, j’ai l’envie de fleurir la maison, mais dans ce domaine j’ai 2 mains gauches. Avec moi la plus belle des pivoines, la tête délicatement penchée prend irrémédiablement des allures de balai à ch…tes. Les branches de lilas partent dans tous les sens de la manière la moins harmonieuse qui soit, on dirait que je m’applique pour arriver à un pareil résultat, même une rose dans un soliflore prend soudainement un air idiot, semblant dire " mais qu’est ce que je fais là ! " Les bouquets de Pomponette sont équilibrés à la perfection, les couleurs ne jurent en rien avec celle des murs et fauteuils, énormes ou minimalistes, selon la saison, ils comblent le regard, les vases se font oublier au profit de l’ensemble floral et moi j’ai quasiment renoncé à avoir des fleurs au salon.

Chemin de traverse.
En lisant vos blogues je ne peux m’empêcher de vous imaginer dans la vraie vie, au détour d’une phrase, d’une confidence souvent pudique, d’un trait d’humour ou d’un coup de gueule, un pan de caractère et de personnalité se dévoilent un peu , et l’imagination part au grand galop. Il y en a pour tous les goûts et personne ne me laisse insensible. Ce patchwork de caractères divers devrait donner au final un clone proche de la perfection, une communion parfaite de l’esprit. Mais, au fait, la perfection n’existe pas et si cela était ce serait bien insipide.

Je m’égare encore.
C’est un sentiment bien étrange que de se dire : " Tu as 62 ans et tu est plus âgée que ta grand-mère paternelle et que ton grand-père maternel " Oui c’est assez troublant de réaliser ça. Ma grand-mère est morte à 26 ans, laissant 2 enfants, papa et sa soeur et mon grand-père à 59 ans en nous laissant le souvenir toujours très vivace des vacances d’été dans le midi.
Ce sont des choses que j’avais envie de dire depuis longtemps et que je développerai un autre jour.
Hier Patriarch nous a manqué, c’est fou l’animation qu’il met sur les blogues, espérons qu’il ira mieux aujourd’hui, sinon je propose qu’il dicte à sa femme son billet et ses commentaires.

A certains je précise que bien que communiquant par blogues interposés, Bricol-man et moi habitons la même maison, ne sommes pas fâchés du tout, nous nous croisons parce qu’en fait l’un étant du soir et l’autre du matin nous avons 7 heures de décalage horaire, mais tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, on se voit, en principe, aux 2 repas principaux et nous prenons rendez-vous pour les choses importantes, je plaisante…à peine. Le collé-serré n’a jamais été notre fort, personne n’empiète sur l’espace vital de l’autre.
Je n’y crois pas, à l’instant même le soleil brille comme en été, dommage pour les lève tard.

lundi, août 14, 2006

Ne cédons pas à la morosité ambiante.


Pourquoi céder à la morosité, il n’y a aucune raison, le temps est pourri, et alors c’est normal pour la Toussaint, la piscine n’a pas servi depuis 15 jours et alors, les Petitsnamours en ont bien profité, les jours raccourcissent, qu’importe sous la lampe je suis trés bien pour broder ou lire, il pleut, et alors, Pomponette s’évite ainsi les arrosages fastidieux, il fait froid, et alors je n’ai pas vraiment rangé les pulls d’hiver.
Au bilan tout va bien et hier nous avons passé une excellente après-midi, les " Zamisduhautdelacôte " sont venus partager thé et tarte aux pommes avec nous et les " amisdetoujours " ont laissé tombé enfants et petits-enfants pour se joindre à nous.
Les aventures immobilières des premiers ont connu de nouveaux rebondissements, ça nous ferait presque rire tant c’est leur lot depuis 1 an et de plus ils ont plusieurs toits sur leur tête alors c’est très contrariant mais pas grave.
" Amisdetoujours " avaient bien besoin de se changer les idées après un retour de vacances pimenté de divers tracas.
Nous nous retrouvons toujours avec plaisir, nos 20 ans en filligrane, la boîte à souvenirs toujours prompte à s’ouvrir, plus de 40 ans que l’on s’apprécient , c’est un bail, renouvelable à l’infini.
Donc je le redis une excellente journée, ponctuée de rires, d’un coup de fil de Fille-Unique, ils sont bien arrivés, après une nuit passée sur aire d’autoroute, les hôtels étant complets, eux aussi ont retrouvé la pluie normande, après la Corse c’est dur, dur.
C’était bien la première fois que les enfants des " Amisdetoujours " ne téléphonaient pas, en principe ils suivent les parents à la trace, ne leur laissant aucun répit.
Fusionnelle et atypique cette famille.
Un petit exemple, ils habitent une très jolie maison, très ancienne dans la partie historique d’une ville classée patrimoine national, avec une jolie petite cour intérieure fleurie et pavée et bien depuis quelques jours la cour est devenue buanderie, après un ennui de machine à laver celle-ci s’est retrouvée branchée dans la cour, mais attention protégée de la pluie par une toile cirée, j’attends la photo.
Pluskami va péter un plomb en lisant ça, c’est leur N°2…

Vu et entendu à la télé.
Samedi je tombe par hasard sur " En aparté " très bonne émission en clair. L’invité , JP Cassel, toujours mince et plein de distinction, un plaisir, et au détour d’une phrase qu’ouïe-je ? (je précise que je ne lis pas la presse ni féminine ni people, sauf dans les salles d’attente) La Monica Bellucci en épousant le Vincent est devenue madame CROCHON…ça calme. Si Bellucci est son vrai nom elle n’a pas gagné au change…
Anitta continue à bien s’occuper de moi, de plus son blogue est une mine d’or en matière de liens, j’y ai fait une rencontre formidable, je vous laisse en juger par vous même : http://bobibook.blogspot.com/
Je suis toujours émerveillée par la magie d’internet. Grande lectrice de science fiction à une époque de ma vie, je n’ai pas le souvenir d’avoir lu quelque chose laissant entrevoir un phénomène de ce genre, je parle des bouquins lus dans les années 60. Big Brother n’était pas si bien outillé me semble t-il. Si je me trompe n’hésitez pas à le dire.
Allez bonne journée à tous et toutes, sortez vos parapluies et impers ou mieux ne sortez pas.

dimanche, août 13, 2006

Ca ne sent ni le thym ni la garrigue...



Ce matin je me suis réveillée en me disant : " Zut c’est dimanche, il faut aller sur le marché "
Beaucoup ne vont pas comprendre, si j’en juge par le monde qui flâne dans les allées, sans se presser, s’arrêtant à tous les étals, je suis une exception, pour moi c’est la corvée dominicale, prendre le caddy, zigzaguer entre les badauds, faire la queue pour 3 malheureux melons et surtout être obliger de traverser toute la partie fringues avant d’accéder aux nourritures terrestres.
Je précise que pour les fruits et légumes la qualité est bien meilleure que chez les mousquetaires locaux, qu’il n’y a que sur ce marché que l’on trouve la meilleure saucisse du Rouergue, que le petit gadget qui amusera les enfants pendant une heure est justement là, que le seul rempailleur de chaises se tient tous les dimanches juste à l’entrée, tous ces " que " font que le marché du dimanche est une corvée obligée.
Ceci me rappel une réflexion de Doc Fyl à son père " Amidetoujours " qui voulait le mettre au travail pendant les vacances scolaires, histoire de financer un peu ses études de médecine.
" Au moins tu verras comme c’est dur de décharger des cageots le matin à 5h "
" Papa, je sais que c’est dur, je n’ai pas besoin de le faire pour le savoir "
Il a trouvé d’autres jobs et les marché ont perdu un manutentionnaire hors normes.
Tiens pendant que j’y suis, dans la série " bricol-girl et les corvées " il y a aussi le dégivrage du frigo, pas tous les dimanches, mais ça revient vite le manège des casseroles d’eau bouillante dans le compartiment congélateur, les blocs de glace qui migrent dans l’évier, l’eau qu’il faut éponger, ah que la vie est dure parfois et puis tout ça c’est du temps en moins pour l’ami ordi, les livres et la broderie.
A 13 heure, le marché est fini, comme par hasard tous les papiers se retrouvent devant la maison, le vent est sélectif, et la rue retrouve sa circulation dans les 2 sens. Circulation toute relative car à partir de ce moment le village s’endort jusqu’au mardi matin, à moins qu’une manifestation " culturelle " n’attire les foules qui doivent se partager entre tous les vides-grenier qui fleurissent partout à cette saison.
Hier j’ai sué sang et eau en essayant de trouver le truc pour mettre plusieurs photos, intercalées dans du texte sur le blogue, j’y suis arrivée mais je ne sais pas comment, à refaire donc.
Toujours hier je n’ai mis "que 20 mn" pour ajouter 3 adresses dans mes liens…Chez Blogger le simple clic n’existe pas ou alors je ne l’ai pas trouvé.
Depuis vendredi soir Fille-Unique a quitté le paradis Corse, après une traversée mouvementée, ils sont sur la route du retour, il me tarde de les savoir arrivés.
Madame Météo vous signale que c’est de pire en pire, j’ai remis la couette et mon dieu que j’étais bien pour savourer Lost.
Nous avons trouvé en la personne du cousin de Provence, qui a Canal, l’homme de confiance pour nous enregistrer les Desperates, nous vendrons les K7 très très cher, qu’on se le dise. Ca c’est un vrai souci en moins…
L’homme aux cartes postales est content, beaucoup de bavards hier sur son blogue, qui de surcroît connaissent bien la région.























































samedi, août 12, 2006

3 ans sans toi.


Comme je regrette de ne pas m’être lancée plus tôt dans ce blogue pour que tu en profites un peu. Je sais bien ce que tu aurais dit " Ah toi alors! " et c’était largement suffisant, dans ces trois mots j’aurais tout trouvé.
TouS les matins tu aurais attendu impatiemment que Sister se lève, elle t’aurait imprimé la production journalière, pas question que tu te mettes devant la machine infernale, il aurait fallu t’expliquer et réexpliquer tous les jours qui se cachaient derrière les surnoms, tu n’aurais pas bien compris comment des inconnus pouvaient donner leur avis , mais tu aurais très bien compris les passages consacrés à tes " petitsnamours " et surtout tu m’aurais dit régulièrement " parles un peu plus de Pomponette " " Pas assez de photos de Pomponette " Papa, je ne peux pas lui faire faire la une tous les jours quand même".

Tout le journée, ton exemplaire imprimé sur les genoux, tu aurais passé de bons moments et nous aurions bien ri de tes remarques.

Mais la canicule de 2003 est passée par là. Toi si discret les médias parlent de toi régulièrement et 4999 autres victimes, et ça, cela ne t’aurait pas plu, plû, plut, (je ne sais pas et l’ordi non plus) du tout.

La mort vu par les enfants.
Apprenant ta mort au retour de vacances , ainsi que celle de nombreux lapins de l’élevage naissant, N°1 avait dit à Fille-Unique " Renaud, Renaud P, un humain et 10 lapins c’est beaucoup ! " il avait interdit à ces fréres toutes allusions à la chaleur et à Renaud , " Ca fait pleurer maman " .
Petinamour 2 , 4ans à l ‘époque, étonné de voir Vieil Oncle aux obsèques , lui dit " Ben t’es pas mort toi " Vieil oncle est sourd, il n’a pas entendu, mais nous avons bien ri.
Quand à N° 3 il était trop petit pour s’en souvenir, par contre il a vécu en direct les obsèques d’archi-papy, pour lui 3 jours de rêves tout seul avec sa maman, chez les grands-parents, de quoi faire bisquer les grands restés en Normandie.
Leur restait encore un arrière grand-père il nous a quitté le 1er juin le jour des dix ans de N°1, il en a partiellement loupé un contrôle de maths.
Le chapître est clos car Sister va avoir du mal à supporter.


Comme vous le constatez, " total relook " du blogue, je suis ravie. Anitta est formidable.
Hier Pluskami et Patriarch ont grandement participé aux commentaires, le premier en me faisant bien rire, aprés une visite à Vieil Oncle j’en
avais bien besoin et le second en nous racontant les ennuis de santé qu’il avait eu, je ne connaissais pas cette maladie et l’on voit que le blogue dans ce cas là est une aussi bonne thérapie que les médicaments, et surtout bravo pour avoir aborder l’informatique à 72 ans.
C’est curieux comme on cerne presque mieux les gens par les commentaires qu’ils laissent. Patriarch vous étes un type formidable, et Pluskami l’a bien compris.
Chez Bricol-man il n’y a pas beaucoup de bavards, allez soyez sympas il aime qu’on l’aime.

Tomates et basilic, c'est tout bon et les salades qui repoussent au fur et à mesure qu'on les coupe, c'est bien pratique.

vendredi, août 11, 2006

MERCI ANITTA

MERCI ANITTA

Je veux que la planète entière sache combien je vous dois. Tout s'est passé merveilleusement.

je vais juste remplacer"usiné par brico-girl" par Anitta, rendons à César. je pense pouvoir me tirer sans trop de mal desautres petites motifs, marge et rajout de cat gories.
Je suis trop contente.

Habitudes, manies, tic, tac, toc.


Quelqu’un a dit " l’habitude est la pire des tyrannie " Oui et non.

C’est bien confortable une habitude quand elle ne devient pas manie, mais où est la limite à ne pas dépasser.
Le matin j’ai l’habitude de commencer ma journée par la lectures des blogues, je ne sens aucune tyrannie là-dedans, si je ne suis pas chez moi, je peux m’en passer. Heu c’est dur quand même pour être honnète.
Le matin j'ai l'habitude après cette lecture d’écrire le mien, là je sens poindre un peu la tyrannie, mais elle est bien agréable.
Le matin j'ai l'habitude en lisant et écrivant de boire du café, la tasse doit être impérativement faite d’une porcelaine ultra fine et le café très chaud. Pas chez moi je préfère m’en passer. La tyrannie est vaincue puisque de ce breuvage
je peux me passer.
Quand mes " petitsnamours " sont là certaines de mes habitudes sont bouleversées et c’est avec plaisir que je me dis " profites d’eux, oublie tes habitudes " et je les remplace par d’autres qui sont centrés sur leur présence.
Je crois que les habitudes sont bien pratiques, elles évitent de partir dans tous les sens, elles sont une forme d’organisation, une ligne de conduite à suivre. Le tout étant de ne pas les laisser gouverner sa vie et de temps en temps les envoyer promener le plus loin possible pour aborder les rivages escarpés de la spontanéité, de l’imprévu et du " que va-t-il arriver dans la seconde qui suit.
Une visite que l’on n' attendait pas, une sortie décidée de manière impromptue, un départ en voyage sur un coup de tête, soyons fous de temps à autre c’est le sel de la vie.
Pourtant il y à certaines choses qui pour moi ne souffrent aucun écart, j’adore tout particulièrement changer les meubles de place, mais à table j’ai horreur de ça.. Paradoxe d’un esprit gémeaux sans doute. De plus chez les autres je n’aime pas tellement les changements de meubles.
Je n’aime pas du tout changer de voiture, je suis très attachée à la mienne et entretiens avec elle des rapports très affectueux…
Bon vous en savez assez sur moi, passons aux tomates. Elles continuent à égayer nos assiettes deux fois par jour et j’ai commencé à récupérer les graines.
Pomponette est en cuisine de manière intensive pour le séjour du cousin, si elle veut le faire travailler il faut le nourrir.
Les clients laissent malheureusement beaucoup trop de temps à Sister, les antiquités ce n’est plus ce que c’étaient.
Dernier jour de Fille-Unique en Corse. Pas de nouvelles de N°1 à Biarritz avec son père.
Chipie a dormi à la maison une fois de plus.
Bricol-man a fait plus court dans son billet de ce matin sur les conseils du " chéri de ces dames ".
Le relookage de ce blogue est en bonne voix. Merci, merci Anitta. Quel plaisir de lire ce qu’elle écrit. Il y réellement de vrais talents dans la blogosphère. Je me sens minable avec mes histoires de tomates.

jeudi, août 10, 2006

les facéties de Pomponette.



Hier Pomponette, toujours 83 ans, faisant écho à une conversation de la plus haute importance entre Sister et moi concernant les Desperates que nous n’allions pas revoir avant une bonne année, nous balance négligemment, : " je voudrais bien connaître la suite avant de … " sous entendu mourir.
C’est sûr qu’à son âge on ne peut être sûr de rien, à n’importe quel âge d’ailleurs, mais moi j’appelle ça du chantage aux DVD.
Que l’on se rassure dans les chaumières Pomponette se porte comme un charme, elle jardine, cuisine comme à l’accoutumée et nous comptons bien la garder encore longtemps.
Donc ce soir je passe faire une petite visite à nos" zamis" heureux possesseurs de la série complète. D’abord pour prendre de leurs nouvelles et pour leur emprunter les précieux DVD.

Des nouvelles de madame Laposte.

Enfin déplâtrée, elle se meut avec une grande agilité sur ses béquilles, bronzée par le soleil du Gard elle sent la fin de ses ennuis pédestres se profiler à l’horizon. D’un jour à l’autre elle va accéder au statut de grand-mère, rien de tel que le premier petit-enfant pour prendre un coup de jeune. Nous nous imaginons déjà arpentant les rue du village en poussant les bébés et chacune dans son for intérieur se disant, le mien est plus beau.

Les " Amisdetoujours " sont rentrés de vacances, retour rock and roll. Au moins ils ont toujours quelque chose à raconterC cet hiver j’ai lu " Toutes les familles ne sont pas psychotiques " roman bourré d’humour, un régal, sans aucune mesure avec les " amisdetoujours " mais on pourrait dire à leur sujet " Toutes les familles ne sont pas atypiques "

Aujourd’hui je vais tenter grâce à Anitta la trop gentille de relooker ce blogue, j’ai déjà fait un pas en avant en découvrant Picasa, qui tel une fée du logis à mis en 2 temps 3 mouvements de l’ordre dans mes dossiers photos. Ma-gi-que.

Ne me reste plus qu’à relever les manches, ouvrir le capot et mettre les mains dans l’huile et surtout faire marcher mes petites cellules grises, le peu qu’il me reste, puisqu’il semble que dés la naissance elles commencent à disparaître, pas très rassurant tout ça.
J’éprouve beaucoup d’appréhension à l’idée de me confronter aux balises html et à tous ces signes kabbalistiques qui sont de l’hébreux et du sanscrit réunis, pour moi. Si demain matin Attention travaux à disparu vous saurez pourquoi.

Nous attendons notre cousin de Provence demain, soyez certains qu’il ne s’ennuira pas pendant une semaine, la liste de Pomponette est prête.

Hier bricol-man a eu des soucis avec son blogue, il comprend maintenant ce que sont les affres de la publication, encore une chose que nous partageons, séparément. Je viens de lire sa note de ce matin, pondue hier soir, sur son tabouret, elle est très longue, il a dû avoir mal aux fesses. Je vais lui fournir un coussin moelleux, parce qu’il le vaut bien.
L'été ce n’était pas hier, nous n’avons pas vu le soleil de la journée et à 21h il faisait nuit.

Je pense que vous allez trouver que je suis une maniaque du temps qu’il fait, qui passe et bien je crois que vous avez raison, je vais me pencher là-dessus et tenter d’analyser le pourquoi du comment.

mercredi, août 09, 2006

Il faut avertir la SPH.

La Société Protectrice des Humains doit être avertie de toute urgence de la tyrannie que Mamzelle Chipie fait subir à Bricol-man. Comme je l’ai déjà raconté ici cette adorable petite chatte est notre voisine, arrivée de son 9-3 natal elle a tout de suite adopté notre jardin qui lui offre de multiples cachettes, un terrain de chasse bien giboyeux en oiseaux , souris et lézards et l’impression qu’elle est la reine de ce royaume. Caressante, bavarde et jolie Chipie se promène à sa guise dans la maison, ne réclame jamais à manger mais s’est découvert une passion pour le fauteuil de bureau de bricol-man. Entre les 2 c’est la course au fauteuil, à qui y posera ses fesses le premier, et bien voulez vous que je vous dise la Miss gagne à chaque fois, Quand il arrive le 1er elle se plante devant lui jusqu’à ce qu’il cède, ne lui reste plus que le tabouret. Depuis la canicule elle a pris l’habitude de passer ses nuits sur son trône. Voilà comment on renverse un gouvernement, c’est elle la chef et nous sommes à ses pieds et en plus contents.

Quand Fille-Unique va tout va et la mère en particulier.

Après 4 ans de galères diverses et variées, démarrage d’un élevage de lapins bios, vie dans un manoir ouvert à tous les vents, dormir à 5 dans la même chambre en attendant que les 8 autres pièces revètent un aspect décent et habitable, voitures qui cassent, tracteur poussif, météo trop chaude ou trop froide, brebis cavaleuses éprises de liberté, vaches tétues, chien fugueur, poules confinées, j’en passe et des plus sévères, Fille-Unique et sa famille , sauf N°1, avec son papa- bio, est partie en Corse pour une petite semaine. Maison de rêve, plage privée, paysage exceptionnel, ambiance détendue, tout est parfait dans le plus beau des sites. Un seul bémol, les 2 petits préfèrent la piscine, c’est vrai que nous leur proposons une piscine en plastique bien mieux que la mer…
Donc Fille-Unique profite au maximum, après 4 ans sans vacances elle mérite bien cette pause.
Et pour nous ce fut une bonne journée qui s’est achevée avec les Desperates, épisode trop court, allons nous attendre l’année prochaine. J’ai des amis qui pourraient peut-être l’enregistrer sur Canal, mais dans ce cas, l’été prochain on regardera quoi ? la vie est parfois bien cruelle et je pèse mes mots pour le téléspectateur de base.

Une ombre au tableau. Le jour se lève de plus en plus tard, je dois allumer les lampes du salon et de la cuisine, ça sent l’automne, la Toussaint, les feuilles mortes, à ramasser à la pelle, le changement d’heure, le casse-tête des cadeaux de Nôel, le " qu’est-ce qu’on mange au réveillon ? " mais aussi la décoration pour les fêtes, l’arrivée des petits, ah oui au fait j’allais presque oublier, le bébé de Fille-Unique, et juste après Nöel les jours rallongent, à la Ste Luce, un pas de puce, pratiques les dictons et proverbes. Mais nous sommes seulement début août, l’été reviendra bien un jour, pour aujourd’hui cela me semble compromis, mais demain peut-être…
Merci à tous ceux qui ont visité http://blogue-a-part.over-blog.net/ ça encourage l’homme aux cartes postales.

mardi, août 08, 2006

Un moment d'égarement...

Dés le premier regard j’ai su que nous étions faits l’un pour l’autre, le look, la taille, même le poids tout me convenait, vite je l’emmène à la maison, Bricol-man est absent pour la journée, j’en profite. Vite j’enlève les chaussures, pour plus de confort, et me jette avec lui sur le canapé, un coussin sous la tête et nous pouvons enfin faire plus ample connaissance. Lui et moi nous nous sommes déjà rencontrés une ou deux fois, brèves rencontres sans lendemain, mais toujours l’envie sous jacente d’approfondir ces instants qui me mettaient l’eau à la bouche et voilà que maintenant je le tiens entre mes mains ce bon gros pavé que j’attendais, quelques 800 pages qui vont m’emmener loin. Des personnages à foisons vont remplacer durant quelques jours ma propre famille, des descriptions de paysages vont me faire voyager, en un mot comme en cent du plaisir au programme.
Rien n’est plus agréable que de s’oublier dans un bon roman, je garde le souvenir vivace de la lecture du " Maître des illusions " de Dona Tart, littéralement dévoré un peu avant Noël et fini à peine une heure avant que mes 12 invités pour le réveillon n’arrivent, je me revois à peine assise sur le canapé tournant les pages fébrilement avec l’arrière pensée que j’avais sans doute d’autres choses à faire, mais non l’urgence était ailleurs, finir le bouquin.
Je me souviens du bonheur que j’ai éprouvé dés les premières lignes des John Irving, je connais mieux ses personnages que certains membres de ma famille.
Je n’ai que des bons souvenirs de mes lectures, j’avais 14 ans quand Malraux a fait irruption dans ma vie, je le lisais en cours de maths, le livre posé sur les genoux, l’esprit bien des loin des équations et autres formules barbares.
Vous comprendrez aisément que les études et moi…cela n’a pas été une longue histoire d’amour.
Depuis que je porte des lunettes je ne peux plus lire au lit et c’est un grand regret, je m’abrutis devant la télé, zappant comme une malade au lieu d’éteindre tout simplement.

Chronique tomates : hier un orage violent a remplacé l’arrosage, les tomates sont de toutes les tailles et de nombreuses variétés, je vais récupérer les graines pour les faire sécher sur un sopalin, les mettre de côté et en mars nous pourrons les semer, d’abord dans une cagette, ensuite dans un chassis et dernière étape repiquage en pleine terre.

Fille-Unique vit des jours paradisiaques en Corse et N°3 se demande encore quand il va monter sur le bateau, car pour lui un bateau c’est plus une barque qu’un immeuble flottant.
Bricol-man vient d’ouvrir son blogue rendez-vous ici. http://blogue-a-part.over-blog.net/. Il nous propose un voyage dans le passé. Soyez sympas, allez le visiter. Et que certains ne soient pas rebutés par le code qu’il faut mettre pour laisser un commentaire.

Bonne journée.

lundi, août 07, 2006

Collections ou accumulations.





Comme beaucoup de Français je suis atteinte depuis toujours de collectionnite sévère, est-ce grave docteur ?Les paniers en osiers anciens de toutes formes et dimensions, j’affectionne particulièrement les minis, minis.
Les théières en étains, je n’en n’ai que 6 ou 7.
Les cadres à photos anciens et modernes, ils m’envahissent, une centaine.
Les albums de l’Espiègle Lili et Aggie, très difficiles à dégotter.
Les coupons de tissus, on ne sait jamais ça peut servir.
A une époque j’ai même eu une belle collection d’engins de chantier, mise de côté depuis pour les petits.
Les vases en verre des années 30.
Les céramiques vertes et dorées des années 30, 40, 50, voir la panthère et le poisson dans les archives fin mai début juin.
Et depuis que j’ai un numérique je collectionne les photos de baignoires dans les jardins, oui c’est bizarre, et les plaques de noms de rues, lieu-dit, villages drôles ou curieux. Pour cette dernière manie, pas dangereuse, j’ai déjà fait un appel au peuple sans résultat donc je réitère ma demande et je rajoute toute les formules de politesse SVP, Merci, N’en jetez plus, c’est trop, Bonjour madame, au- revoir, je vous en prie, choisissez ce que vous voudrez.
Peut-être ma collection s’enrichira t-elle de vos souvenirs de vacances.


Bricol-man est aussi un grand collectionneur devant l’éternel, lui c’est plutôt les encyclopédies sur CD, c’est fou ce que l’on pourrait être cultivés.
Les vieux outils trouvent toujours grâce à ses yeux.
Les cartes postales prennent toute la place dans son bureau.
Les stylos neufs ou anciens remplissent les plumiers.
Dans l’atelier, on ne jette rien, bout de bois, de fer, de fil, ficelle, vieux ressorts, vieux clous, tout servira un jour ou l’autre, le tout étant de le retrouver au bon moment.
Pour lui je ne demande pas votre participation, non merci.
Une fois par an je fais le tour des tiroirs, étagères, boites avec l’intention d ‘éliminer le surplus, je jette un peu mais déplace surtout, changeant les catégories, m’arrêtant longuement sur certaines choses, imaginant ce qu’elles pourraient devenir et surtout ce qu’elles représentent comme souvenirs.
Nous avons de la place, heureusement, pour accumuler nos trésors, mais je souhaite de n’avoir jamais à déménager.
Je collectionne aussi les souvenirs, mais ils sont surtout bien rangés dans ma tête avant de l’être sur le papier.
J’allais oublier ma collection de poules, impressionnante par le nombre, sous tous ses formes, tableaux, bibelots, point de croix, théières, tous les gabarits. Juste un détail, je déteste les poules " en vrai " paradoxe qui amuse beaucoup les petits. Dois-je consulter un psy ?
Et vous, entassez vous les souvenirs dans le grenier de la mémoire.


Si ça continue je vais aller vendre mes tomates sur le marché à moins que je ne démarre une collection ! ! !

































































dimanche, août 06, 2006

Rien à dire, rien à lire.


A part ce changement de date rien de bien nouveau dans la famille à signaler et c’est aussi bien ainsi, les évènements quand ils ne sont pas très agréables remplissent ces pages certes mais autant s’en passer. Vieil Oncle a l’air de s’acclimater sans difficulté à sa nouvelle vie et c’est une grande tranquillité d’esprit pour nous tous et surtout pour Bricol-man, il peut se consacrer l’esprit plus serein à son projet dont vous n’allez pas tarder à avoir la primeur, mais pour l’instant c’est plutôt triturage de cerveau, réflexions approfondies, hésitations, tergiversations de toutes sortes et égarements vers des choses qui n’ont rien à voir avec le sujet en cours, j’ai l’air de vouloir vous mettre l’eau à la bouche mais n’attendez pas trop du résultat, vous pourriez être déçus.
Hum, hier soir un régal avec Lost, je n’ai pas dormi une seconde, pas le temps avec tous ces rebondissements, vivement la semaine prochaine, je dis ça à chaque fois, je sais.

Toujours hier, une amie de Pomponette, même age qu’ elle lui dit au téléphone que sa petite- fille et son arrière petit-fils embarquent pour la Corse. Les enfants de cette amie sont mes amis d’enfance et de vacances par conséquent si par le plus grand des hasard, qui fait parfois bien les choses, Fille-Unique et sa troupe les avait rencontré, cela aurait fait la 4ième génération en contact. Cette idée me plaisait bien.

Rien rien à lire en ce moment, c’est le désert sur la table basse et sur la table de nuit, je vais devoir me rabattre sur du déjà lu, cela ne me gène pas trop j’aime bien relire, je crois que mon choix va se porter sur John Irving et son Hôtel New Hampshire, beaucoup de personnages très attachants, des rebondissements en cascades et du dépaysement à souhait.

Tout à l’heure un petit tour sur le marché du dimanche, je vais raler intérieurement parce que les marchands de fringues grignotent de plus en plus la place des commerces de bouche, une jupe en salade c’est moins facile à assaisonner, vous serez d’accord avec moi, d’un autre côté se vétir avec une laitue n’est pas non plus chose aisée.

Coup de gueule du matin.

Actuellement passe une publicité qui me hérisse, ça commence par la vision idyllique d’un grand-père et de son petit-fils qui sèment et surveillent la croissance d’une petite graine qui devient une belle citrouille… la dite citrouille, le gamin s’en sert comme d’un ballon de foot, il vise, shoote et la citrouille vient heurter violemment la tête du grand-père…pas d’excuse bien sûr mais on apprend que c’est le début de la saison de foot annoncé de cette façon. Je trouve ça consternant.
Bon dimanche à tous, à la plage pour les plus chanceux au coin du feu pour d’autres.

samedi, août 05, 2006

Paulette, Hercule et Fille-Unique et Zamis


Radio.
Presque en rogne ce matin et dans cet état d’esprit parce que je viens d’entendre à la radio, non pas la cargaison de mauvaises nouvelles habituelles, mais Laurent Voulzy massacrer joyeusement le fameux " A bicyclette " qu’il a piqué à Yves Montand, avec le premier cette balade est une promenade de santé, tandis qu’avec le second on percevait l’effort de tous ces gamins suant sang et eau pour se maintenir au niveau de Paulette et ne pas démériter devant la fille du facteur. Il y en un qui y mettait du cœur et l’autre qui nous fait du sirop. De même pour la " plage abandonnée " n’est pas BB qui veut. Bon je vais m’en remettre.

Télé.

Antenne 2 nous offre un bon moment tous les jours à l’heure de la sieste, pour ceux qui ne travailllent pas ou plus, des petits bijoux de films tirés des romans d’Agatha Christie (ou est le Y) avec un Hercule Poirot en tout point conforme à la description, sa démarche est un pur moment de bonheur, des décors magnifiques des années 20-30, quant aux costumes, un régal. Ca nous change des mutiples rediffusions de Maigret avec les sombres décors des années 50.
Chez Lady Agatha tout le monde il est beau, riche, élégant, un peu assassin mais toujours avec distinction, oui un bon moment de télé, ce n’est pas si souvent.

Fille-Unique a téléphoné, ils quittent le camping pourri ce matin, laissent N°1 à Orange à son père, direction Biarritz pour lui et Marseille pour le reste la famille, embarquement ce soir pour la Corse, les 2 petits s’en font une joie depuis un mois, quand ils disent" Méditerranée" ils en ont plein la bouche, je ne sais pas ce qu’ils s’imaginent, ils ne connaissent que la Manche…

Hier soir dîner entre " zamis " repas toujours parfait, plus nous nous voyons et plus nous nous apprécions, ce n’est pas évident de lier de nouvelles amitiés à 62 ans, en principe ce sont des choses qui arrivent à la sortie de l’école à " l’heure des mamans ", je me souviens que Fille-Unique avait le chic pour lancer des invitations aux autres mamans, surtout à celles que je n’avais pas forcément envie de voir. Elle a toujours été très sociable. Le nombre de voyageurs perdus sans bagages qu’elle a pu nous ramener de ces nombreux périples…

Bricol-man vous prépare une surprise, mais chut l’accouchement est laborieux et il n’a pas trop de temps pour les loisirs, mais vous ne serez pas déçus.
Je n’avais pas grand chose à dire mais finalement je me suis acquittée tant bien que mal du pensum , qui n’en n’est pas un, quotidien. Reste la photo…