mardi, octobre 31, 2006

C'est fou comme j'aime la solitude!

Et cela n’était pas arrivé depuis le mois de février.

Durant toute sa vie professionnelle Maky est toujours parti en déplacement, souvent pour des durées assez longues, jamais je n’ai été le genre de femme à me lamenter sur ses absences, au contraire je mettais à profit ces longues journées sans contrainte pour entreprendre quelques travaux, des rangements de fond en comble ou bien me plonger sans aucune culpabilité dans un livre sans me soucier du reste, mais depuis qu’il est jeune retraité je ne vais quand même pas l’expédier au 4 coins de l’hexagone pour le plaisir de changer les meubles de place…alors hier à 14h quand j’ai vu la voiture s’éloigner, chargée comme pour aller à Tizi-Ouzou, emportant les Petisnamours, j’ai éprouvé un sentiment de liberté intense.
Mais avant ça il avait fallu rassembler les cadeaux de Maminette, les chaussettes dépareillées des garçons, le linge propre, un sac plastique pour le « pas sec », un sac plastique pour le repas du soir, le champagne pour fêter devinez qui et quoi? « la » sou de N°3 en récompense de son bon travail, supporter de le voir sauter depuis le réveil, cet enfant a fait dernièrement une mutation fatiguante pour l’entourage, il est devenu un kangourou, ne se déplace qu’en sautant, avec diverses variantes, cloche-pieds, pieds joints, sur les mains, roulez-boulez, la dernière trouvaille : pieds croisés !
Il ne s’assied plus, non s’est trop simple, il prend son élan, s’élève dans les airs et atterri sur un fauteuil et gare à celui qui y est déjà, tant que ce n’est pas la petite…Epuisant le Petinamour 3 mais sa joie de retrouver la ferme et papa faisait plaisir à voir de même que les grands « au revoir » qu’il nous a fait en partant.
Donc, bagages, provisions, cadeaux, tableaux, enfants, assortiments hétéroclites, c’est un pléonasme je crois, Fille Unique et Maky avaient à peine pris le coin de la rue que je me suis moi, ruée sur le canapé, pour m’en relever aussitôt, prise d’une envie subite d’effacer toutes traces de leur passage, crayons de couleurs, lapin malin, camions, landau, lingettes, vite enlever la nappe, au sale les serviettes, les draps pareils, une énergie un peu rageuse me fait avancer pour mieux savourer la récompense au bout, l’ordi rien qu’à moi.

Passées les 2 premières heures dans l’euphorie du calme retrouvé, je sens poindre déjà le manque, on ne les a pas vu beaucoup les petits, mon ressort sur jambes me manque, les beaux dessins de N°2 sont épinglés jusqu’aux prochaines vacances, et Maminette, ses yeux vont-ils virer au bleu ? c’est la grande question.

Mais un autre plaisir m’attendait dans la soirée, « les desperates » pas déçue du tout par la saison 2.

Par contre ce matin je suis agacée car impossible d’aller chez beaucoup d’entre vous, le « bienvenue chez 20 six » qui s’affiche m’apprend que c’est indisponible pendant la nuit, je suis réveillée moi alors ce n’est plus la nuit.

J’apporte quand même une précision, j’aime être seule parce que pour le moment ma solitude n’a rien d’irréversible, une autre précision, ne croyez pas que Maky soit un empêcheur de tourner en rond, pas génant pour deux sous, pas exigeant pour les repas, invisible les ¾ du temps, dans son bureau à l’autre bout de la maison, et le point le plus important, vous en conviendrez, il me laisse gérer les zapettes, alors de quoi aurais-je à me plaindre. Une seule chose les infos sont incontournables. Bon ce n’est pas grave en soi, j’arrive très bien à ne pas entendre.

Pour l’heure il en est sans doute à son premier sommeil chez Fille Unique, les petits vont le réveiller avec leur « délicatesse habituelle » il va raler pour la forme et une nouvelle journée commencera.

lundi, octobre 30, 2006

Speedy brico-girl.


Je vous l’avais dit "interminable" cette journée, mais bien agréable grâce à tous les participants à cette course contre le temps que j’ai mené seule et incomprise.

Je me suis retrouvée à 11h, le marché fait, la table mise, le repas prêt, guettant par la fenêtre mes invités, bousculant Fille Unique pour l’expédier sous la douche, harcelant Maky pour qu’il aille chercher Archi-mamy, seule Maminette n’a pas eu à supporter mon dérèglement horaire, dès qu’elle tordait la bouche hop un biberon, trop compliqué pour moi de savoir à qu’elle heure était le précédent. Inutile de vous dire qu’entre 11 et 13 heures ce fut in-ter-mi-na-ble, le repas un peu raccorni et surtout la tropézienne s’éloignait une peu plus chaque minute du moment où « Amiedetoujours » et moi allions réquisitionner d’office les plus grosses parts, et Zut N°3 à l’air d’aimer ça.

Coup de gueule intérieur sur le marché, une nouvelle mode vient de sortir , quand il pleut le dimanche les marchands ne viennent plus ou bien ne déballent pas la marchandise, en Seine et Marne il pleut beaucoup…

Maminette a bien apprécié ce dimanche, de bras en bras, au cœur de toutes les attentions, Fille Unique aux anges devant tous les compliments, mais quand tout le monde est parti nous avons eu droit à des miaulements qui signifiaient sans aucun doute, « Pas dormir toute seule dans le landau, dites moi encore que je suis jolie, encore des cadeaux, je le vaut bien, et d’abord je veux ouvrir mes yeux, même si ce n’est pas l’heure, il n’y a plus grand monde penché sur moi, où sont mes fans, et le géant N° 3 il aurait pu attendre pour s’endormir et ma grand-mère qui soi-disant veux en faire un max pour moi et Maman, elle est au bord de l’épuisement, non mais c’est quoi ça ? Allez donnez moi un biberon et un gros et après on verra si je miaule ou si je dors.

Comme je suis allée rejoindre l’agent Malone je ne connais pas la suite des évènements.
N° 3 vient de descendre pas content du tout de s’être fait avoir hier soir. Il avait négocié un dodo avec Môman mais s’est endormi au salon comme une masse donc ascenseur-Maky l’a porté dans son lit, alors grosse déception en se réveillant…

« Amisdetoujours » ont apporté les DVD de « 24 heures chrono » de bons moment en perspective avec Jack Bauer. Et ce n’est pas tout, la cousine de Provence nous a ramené la saison 2 des …Desperates enregistrée pas le cousin sur C+, trop de bonheur en même temps ça cache quelque chose, genre sur nos magnétos ça ne marchera pas , si c’est le cas je préfère ne pas penser à la déception, oui je sais il y a des choses plus graves dans la vie, surtout en ce moment, mais un peu de futilité dans ce monde de brutes ne nuit pas.

Il se pourrait, sous toutes réserves, si tout va bien, si le contexte le permet, si, s,i si, que nous partions quelques jours en vacances, j’ai eu du mal à écrire ce mot, rejoindre nos « Amisdetoujours » à Hendaye où ils partent aujourd’hui. Je crois bien que ça fait 5 ans que nous ne sommes pas partis. La dernière fois nous avions loué à St Aygulf, emmené N°1 et je me souviens qu’après les traditionnels tours de manège d’après dîner il n’en était pas revenu de voir la mer la nuit, il croyait que ça fermait le soir…

Bon j’entends que ça bouge à tous les étages. A demain.

dimanche, octobre 29, 2006

In ter mi naaaable.


Je tiens à préciser j’aime les 2 changements d’heure de l’année, cela ne perturbe aucunement mon rythme de sommeil qui se perturbe très bien tout seul, mais je déteste cette première journée qui sera je le sais bien, in- ter- mi- naaaable, d’autant que je suis réveillée depuis 4 h du matin , ancienne heure et que tout au long de ce dimanche je vais me dire « Ah tiens il est telle heure mais en fait c’est une heure plus tôt » et douée comme je suis avec les chiffres il va y avoir du décalage horaire dans l’air, le temps va s’étirer à la vitesse d’un omnibus en marche arrière, non je sais déjà que cette journée ne sera pas idéale.

Maminette :
Cette enfant est insupportable, il n’y a pas d’autres mots pour la qualifier.
Elle a dormi toute la journée, a miaulé 2 fois en tordant la bouche de faim, a pris un biberon sur mes genoux, biberon tenu par N°3 et la tête caressée par N°2, a reçu sans ouvrir les yeux en guise de remerciement une tenue de bal, ni plus ni moins, du rose avec des volants et collants assortis, elle a ouvert les 2 yeux en même temps l’espace de 3 secondes pour les refermer aussitôt épuisée par cet exploit, oui cette enfant est très dure.

Même les 2 garçons sont perturbés, ils passent leur temps à se laver les mains espérant ainsi pouvoir la prendre dans les bras, à la mesurer, des fois qu’entre deux dodos elle soit devenue grande et active, N°3 comme je l’avais prédit donne des conseils à sa mère, en bref tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.
A part ces petites nouvelles de la plus haute importance pour moi, celle du jour : aujourd’hui c’est marché, nos « amisdetoujours » viennent déjeuner, au menu : saucisse du Rouergue et je sais pas quoi. D’ici midi j’aurai trouvé je pense.

Y a pus d’saison ma brave dame !
Cet été j’ai longuement parlé de la canicule ensuite du mois d’août pourri et ce matin je ne peux m’empêcher de vous entretenir de cette fin octobre trop chaude, chaleur humide, fatigante, nuits chaudes, malgré la fenêtre ouverte, non je ne vais pas supprimer la couette, soleil éclatant quand le brouillard veut bien se lever, tout cela à du bon pour les économies de chauffage.

10 ans de plus.
L’arrivée de « Maminette » me fait prendre conscience combien 10 ans entre 50 et 60 ans comptent double.
Il y a 10 ans, la naissance de N°1 a été un coup de jeune pour moi, pendant les 3 premières semaines qui ont suivi j’ai pu décharger Fille Unique à 100%, même les biberons la nuit ne me génaient pas, maintenant je ne le ferai pas sauf bien sûr si j’y étais obligée.
Au fil des naissances successives je m’étais bien rendue compte que j’économisais certains de mes gestes et aujourd’hui je constate que Maminette n’aura pas une grand-mère aussi active que les 2 premiers.

N°3 vient de faire irruption au salon, il va voir si « la petite » comme il dit va bien, des fois que sa mère n’ait pas pu se débrouiller sans lui, ladite mère va être ravie de le voir débarquer si tôt !!!

samedi, octobre 28, 2006

Sortir de sa bulle...

Sortir de sa bulle « maminettale » pour se révolter, pour se projeter à Marq en Bareul, pénéter dans cette résidence tranquille et sans histoire, essayer de comprendre ces gens, voisins immédiats d’une famille qui compte parmi ses membres une petite fille lourdement handicapée, constater qu’ils font un mauvais procés au sujet d’un garage aménagé afin de faciliter l’accés à un fauteil roulant , apprendre que depuis des années ces gens qui paraissent « normaux » harcèlent cette malheureuse famille et constater que la justice vient de leur donner raison. Mais qu’est-ce que c’est que ce pays ? où est la justice des hommes ?

Juste un court reportage à la télé, un ou deux flash infos à la radio, révoltée dés les premiers mots, je n’ai pas mené plus avant mes investigations, je ne connais pas les tenants et les aboutissant, une ou deux choses que je retiens : il y a un vide juridique paraît-il qui permet de rendre ce semblant de justice et la bétise crasse des plaignants qui s’enferrent dans leur démarche inhumaine.

Un autre coup de gueule ce matin concerne l’affaire Villemin, devenue une série télévisée et sur le service publique en plus, je reste sans voix.

Après ça, franchement je préfère vous parler de 2 grands frêres qui sont tombés « en amour » devant une crevette, indifférente à tout sauf à son biberon.
N° 3 à une façon de dire « passe-la moi » comme il dirait passe moi le sel. Avant il se disputait pour l’ordinateur depuis hier on chronomètre le temps que maminette passe dans les bras de chacun. Les 2 s’inquiètent au moindre mini-pleur. « elle a mal ? » « elle à des os ».
« Où elle est heu, heu, comment elle s’appelle déjà ? » « Allez réfléchis mon chéri, EU…Eu » Bravo c’est ça.

Comme vous l’avez compris la mauvaise troupe est finalement arrivée hier, besoin de la chambre.

A ce sujet , celui des emplois du temps qui changent tout le temps, vous les mères d’enfants presque quadras, pouvez-vous me confirmer que c’est la génération qui veut ça. Pas moyen de savoir 8 jours à l’avance quand et encore moins à qu’elle heure ils vont arriver ? On reste dans le vague, dans un flou artistique et une imprécision savamment entretenue. Je ne voudrais pas que dans ce domaine Fille Unique porte bien son nom.

C’est l’époque des sondages alors j’y vais du mien n’est-ce pas ?

Pour le moment tout le monde dort, mon café est juste à point, il va faire beau, une belle journée s’annonce, centrée sur 3kgs de chairs rose et douce, ponctuée de changes et biberons, mais je reste à l’entière dispositions des mes petitnamours 2 et 3. Il n’y à pas de raison que cela change.

vendredi, octobre 27, 2006

Effets collatéraux.


En pharmacologie un nouveau médicament vient de sortir, souverain pour contrer les insomnies et réveils trop matinaux . « Maminettolose »
En climatologie, radical pour donner des températures estivales en octobre, un phénomène appelé « El Maminetta » vient d’être découvert le 24 de ce mois.
La liste d’effets secondaires serait trop longue à raconter mais je vous laisse imaginer les perturbation qu’un tel cyclone va apporter dans nos vies.
Le premier étant un emploi du temps pour les jours à venir complètement chamboulé, sortie de Fille Unique, retardée, les N°2et 3 à aller chercher quand même, tout bien réflêchi ce n’est pas grand-chose et même mieux que Fille Unique reste une journée de plus.

Voilà le chapître est clos et pour le coup je me trouve un peu à sec. Mais pas complètement.

Vous savez tous que mes Normands ont un élevage de lapins bios et beaucoup de mal pour en éloigner les prédateurs de tous poils, belette, fouine, buses et renards, afin d’essayer d’y remédier Mr gendre suit une formation de piégeur « agréé » je ne connais pas le terme exact et dans le cadre de cette formation hier il y avait une journée piégeage à laquelle il est allé avec N°1 -10ans-

« Allo mon chéri c’était comment ta journée »
« GE NI AL! maman »
Fille Unique intriguée demande à Mr Gendre le récit de cette journée géniale.
« du droit pendant 8 heures, mais tu connais ton fils, une assemblée d’adultes ne lui fait pas peur et des questions pertinentes, il en avait souvent plus que les paysans du coin »

Donc géniale la journée piègeage, pas un animal, pas une battue, assis sur des bancs inconfortables pendant des heures, il est prêt pour la fac de droit celui-là, et ça tombe bien car les odeurs de la fermes lui soulèvent le cœur.

Quant à N°3 il commence à avoir de sérieux doutes quand à l’utilité d’avoir une petite sœur qui ne fait que dormir, il pensait déjà avoir une 4ème pour le foot pour le remplacer dans les buts, car c’est toujours lui qui s’y colle.

Ma journée d’hier a été conforme à mes prévisions, ménage, repassage, lits à faire, courses, encore des couches j’ai l’impression d’en acheter depuis 10 ans, pas une minute pour ouvrir mon Irving, j’ai dû mal m’organiser, c’est sûr, bavardage avec belle Tété qui joue les madame Soleil, nous assène des « elle ressemble à sa mère » et termine toujours en disant « les grandes familles c’est formidable » oui quand il y a les moyens de l’entretenir.

Bon c’est pas tout ça je vais sortir les vélos, le tracteur du fermier en herbe, les jeux pour l’ordinateur, le landau, la maison est grande heureusement.

La photo représente ma baignoire quand je suis née, je pesais 1, 500 kg selon la légende familiale, le plastique était rare, donc la jardinière en Gien faisait l’affaire. Maminette barbottera dans du plastique.

Ne croyez pas pour autant que j’ai des goûts de luxe, quoique pour certaines choses…

jeudi, octobre 26, 2006

Bonnes fées et bons génies.

Ce matin encore je groupe toutes mes réponses aux commentaires d’hier sur cette note.

Hier matin après un coup de fil de Fille Unique « Allo maman vous venez aujourd’hui voir la petite ? » je me voyais mal lui répondre par ma liste de choses à faire avant son arrivée :préparer les lits, sa chambre avec un semblant de couchage pour « Maminette », une montagne de repassage, un peu de ménage, quelques courses, une surprise pour N°2 et 3, enfin diverses petites choses que la superstition m’a empéché de faire avant la naissance, expérience oblige je ne prépare jamais rien avant.
Par conséquent 2 autres coup de fil plus tard « Allo maman tu pourrais m’apporter des chaussons ? » et « allo maman tu peux passer à la pharmacie et me prendre de l’anti baby-blues » (j’adore quand elle a besoin de moi, je me sens importante) nous sommes partis pour la capitale, arrêt croque-monsieur chez Pluskami, la brasserie est vide, lui est excité comme une puce et nous filons faire la connaissance de la 8ème merveille du monde, de notre monde.
Toute inquiètude à son sujet m’a quitté, je suis tranquille avec toutes les bonnes fées virtuelles qui se sont penchées sur son berceau là voilà parée pour la vie, sans oublier les bon génies.
Pour ma part entre celle qui lui prédit des cheveux raides et rares j’ai remisé pour plus tard mes espoirs de couettes et nattes, merci Lulu.
Heure-bleue a tout compris de ma frustration à n’acheter que des pantalons, Filomène me rassure en disant que même entourée de petites voiture elle aura des jeux de filles, toutes les bonnes fées que je ne cite pas ont trouvé les mots exacts qui touchent, font sourire et chaud au cœur.

Allez je vous dis tout sur « Maminette » encore bien rouge mais défroissée, un quart de rictus sur les lèvres, des mains faites pour broder, j’en suis sûre, des pieds que je trouve un peu grands pour sa petite taille, on oublie qu’un nouveau né est si petit !!! Bon appétit, bon dodo et bons tête à tête avec maman, qu’elles en profitent toutes les 2 ces moments-là seront rares une fois rentrées chez elles.

Nous avons passé aussi un bon moment, pas d’autres visites, pas de téléphone, pas d’enfants réclamant notre attention cela aussi est rare.

Il serait fort regrettable que ce service de périnatalogie disparaisse, à ce propos je remercie encore une fois tous ceux qui ont signé la pétition, cela n’a pas changé grand-chose mais au moins il y au mobilisation.

Pour des questions de rentabilité bien sûr on va éparpiller et séparer les mères de leurs bébés, pour la majorité ce sont des naissances à problèmes, très avant le terme, des cas très lourds qui restent souvent plusieurs mois à l’institut.
Actuellement une équipe formidable entretient des liens très forts avec les parents et les bébés, une équipe soudée autour du professeur Jacquemart, il y a 8 ans Fille Unique a été une de ces patientes dans le chagrin et la révolte, elle a porté presque 8 mois une petite fille sans avoir eu le bonheur de la serrée vivante dans ses bras, mais la grande humanité qui se dégage de tout le personnel l’a aidé, elle et son compagnon à traverser cette épreuve et depuis elle a fait suivre ces autres grossesse à l’institut, pour elle, même si « maminette » est son dernier il est impensable que l’Institut disparaisse.

J’avais pourtant dit que je ne vous saoûlerai pas avec ça mais c’est votre faute aussi à vous les bonnes fées vous nous avez trop témoigné votre amitié.

Bon je vais m’activer promis juré mais avant un petit tour des popottes.

mercredi, octobre 25, 2006

Merci.


A vous tous amis virtuels mais si présents tous les jours au fil de nos pages respectifs, à vous tous qui durant ces 5 mois d’attente, d’inquiétudes et de suspense m’avez suivi dans mes divagations, distrait par vos aventure le plus souvent raconté avec humour ou sensibilité, à vous tous qui avez palpité durant cette journée d’hier, à vous tous aussi amis de la vraie vie et famille je dis un grand merci d’avoir partagé tout cela avec moi, mais il y a un seul problème maintenant de quoi vais-je vous parler, les tomates ce n’est plus la saison « maminette » une et quatre à la fois est arrivée, ce blogue n’est pas un BB-blogue, les mots d’enfants c’est un peu tôt, bien qu’elle soit déjà très intelligente et très belle vous vous en doutez bien…Me reste mas vie oh combien banale et Fille Unique sujet inépuisable.

Encore un grand merci, grand comme la joie qu’une petite fille entre dans ce repaire de petits mâles, la rositude viendra colorer la « jeanitude » les cranes rasés de prés feront une petite place aux couettes, nattes, bandeaux, à moins qu’elle ne se découvre par mimétisme une passion pour le foot, les armes et les tracteurs. En attendant Fille Unique peut réver de jouer à la maicresse- coiffeuse, toujours d’actualité je pense dans le catalogue des ambitions.
Quant à moi depuis hier j’ai du mal à utiliser le féminin, le « Elle » ça va encore mais le « elle est brune » je marque un temps d’hésitation, il faut que je m’habitue à penser qu’il y a à présent 2 grands et 2 petits ou 3 grands et une petite, nulle en maths comme je suis j’entrevois une mer de difficultés arithmétiques pour moi.
Je suis presque sûre que Pomponette s’est endormie bien soulagée en pensant que son coffret à bijoux, ma foi bien garni, allait trouver preneuse, elle va toujours à l’essentiel Pomponette.

Sachez encore que « Maminette » a été livré en bon état de fonctionnement, Fille Unique connaît la notice d’utilisation par cœur, que les oreilles sont complètes, il en manque un bout à N°3 (sinon il aurait été trop beau) qu’elle à bien bu son premier biberon, que Mr gendre a envoyé une photo, on ne voit pas grand-chose, et que…maintenant j’arrête, pour aujourd’hui de vous saoûler.

Hier trop d’attente et d’émotions pour faire une journée productive, aujourd’hui sera sans doute plus actif.

Je pense aussi à ceux qui m’ont lu étaler ma joie et qui vivent peut-être des situations tout à fait contraires. Une de nos amies à une fille qui ne pourra jamais avoir d’enfants, il m’est toujours difficile de lui annoncer les naissances chez moi. Ou bien celles à qui leurs enfant refusent de leur donner le statut de grands-parents.

Je vais aller chez le coiffeur pour faire bonne impression à « Maminette » pour le lifting c’est trop tard, pour le pacte avec le diable je ne suis pas tentée, il faudra qu’elle me prenne comme je suis, pas de d’allusion à la beauté intérieure SVP ce n’est pas elle qui fait la couverture des magazines !

mardi, octobre 24, 2006

FFFFFFFFFFFFFFFFFF ille!!!


F comme fille, comme Fiesta que l'on ne fera pas ( les émotions fatiguent), F comme Fille-Unique.
Nous sommes trop contents.
La maman et la crevette vont bien.
Comme ses frêres elle porte un jolie prénom ancien et royal,plutôt impérial (restons simples).
elle est née à 12h53. et Mr gendre à fait fort encore une fois.
Allo Mab, bon la maman et le bébé vont bien, tout c'est bien passé, le bébé n'est pas trés gros mais ce n'est pas grave et moi pendant ce temps j'ai envie de hurler, c'est quoi!!!mais je reste calme et demande d'un ton que je veux badin et c'est quoi un garçon ou une fille et là il m'assassine en disant Fille-unique ne vous a rien dit?
J 'hallucine, ma fille est une garce.

je vais reprendre mes esprots.

Attente.



C’est un matin un peu particulier, les pensées se bousculent, se téléscopent et composent un pêle-mêle lui aussi très particulier, ce matin j’ai le sentiment d’une présence lointaine, une jeune femme blonde, timide, souvent inquiète, perdue dans un monde qui n’est pas fait pour elle, elle a 26 ans, 2 enfants, un mari, autour d’elle une famille nombreuse, un frêre lui manque, mort à la guerre, un père mort aussi bien trop jeune, laissant une jeune veuve pas du tout préparée à devenir chef de famille, d’ailleurs elle ne tiendra jamais ce rôle.
Elle a 26 ans, n’aura jamais 27, laissera 2 enfants de 2 ans et un an.
C’est ma grand-mère et ce matin elle attend aussi la naissance de l’arrière petit-enfant de son fils chéri.
Et je sens bien qu’une foule de questions et de constations se pressent dans son esprit, je ne la connais, je ne peux pas la tutoyer mais je peux lui dire que toujours nous avons pensé à elle, que sa correpondance nombreuse nous a ému, que le journal qu’elle tenait , enceinte de papa nous l’avons conservé religieusement. Je peux lui dire aussi que comme elle Fille Unique aime la Normandie, que comme elle, nous les filles de la famille, adorons la mer, comme elle nous toutes aimons lire, comme elle et son fils j’attache une grande importance aux horaires et à l’exactitude. Par contre aucune de nous je pense n’est habitée par une foi inébranlable de celle qui l’a soutenue toute sa courte vie.
Je peux lui dire que j’éprouve un sentiment bizarre à me savoir plus âgée qu’elle, que je suis contente d’avoir en deuxième prénom le sien.
Je peux lui dire que sur le meuble du palier le képi de son frêre est en bonne place et que les petits le touche avec respect.

Voilà ce matin où vont mes divagations de grand-mère qui attend le coup de fil libérateur d’inquiétude et de stress, je pense que vers midi le voile sera levé sur un anonymat qui dure depuis 5 mois.

En attendant je peux vous raconter que Fille Unique est en panne de machine à laver, ça tombe bien, que la dite machine a perdu les eaux, elle, inondant l’ordinateur et noyant des choses sans importance telle la comptabilité de l’exploitation, que par le fait de ce petit désagrément de dernière minute Fille Unique a du retarder son départ pour Paris et prendre le train hier après-midi, à l’heure qu’il est je me demande si elle n’a pas accouché entre Lisieux et St Lazare, enfin je le saurais sans doute…
Par conséquent j’attends dans la sérénité la plus complète et que personne ne vienne m’emm…je vais manquer d’humour.

Plus d’infos en cours de journée mais les paris sont ouverts. Un F pour fille, un G pour garçon en début de vos commentaires on verra bien qui aura raison.

Comme Fille-Unique ne lira pas ma prose ce matin j'en profite pour faire court.

lundi, octobre 23, 2006

Un nouveau concept est né.

La nostalgie joyeuse, c’est ce que j’ai éprouvé hier en essayant de faire une petite sieste réparatrice et regardant la tournée "âge tendre et tête de bois".
Nostalgie parce que les années 60, le twist, le train qui siffle, da doo ron ron c’est bien loin, joyeuse parce que tous ces refrains sont empreints de gaieté, de bonheur de vivre, pas trace de stress, ces chanteurs ne donnaient pas dans le dramatique, ne se prenaient pas au sérieux, ils étaient là pour nous donner du plaisir. Et du plaisir j’en eu hier aprés-midi, passé le moment où je me disais oh la la ce qu’il a vieilli, mais il est énorme, il a du mal à marcher, tiens mais celui-là toujours la même voix, pas un poil de graisse, Leny Escudéro la même coiffure, j’ai ri en apprenant que Maky avait abandonné les encolures en V en voyant Franck Alamo porter un pull à col rond, j’ai ressenti le même frisson en écoutant les Boutons dorés. Je me dis que cette tournée qui remporte un franc succés n’a pas du être facile à monter, entre ceux qui sont morts, ceux qui ont refusé pour ne pas étaler leur misère physique, les malades, les pas libres, ceux à l’égo disproportionné qui n’ont pas voulu partager le devant de la scène, je dis à bravo à ceux qui n’ont pas eu peur de montrer les ravages de la soixantaine largement dépassé pour certains, la confrontation avec leur public après des années d’oubli, ils ont eu raison ceux qui ont osé le faire. Des moments comme celui d’hier j’en avais vécu un autre il y a 11 ans, la veille du mariage de Fille Unique la télé nous a passé un concert de Julien Clerc qui nous ramenait 20 ans en arrière.

Décidément nous n’arrêtons pas de revenir dans le passé.

Bon les années 60 c’est fait, reculons encore de dix ans avec une question de la plus haute importance.
Avez-vous déjà mangé des frites cuites au feu de bois ?
Quand nous étions en vacances dans mon village natal dans l’Hérault, tous les soirs sans exception, Bonne-Maman nous faisait « beefsteack-frites » en sortant du bureau de poste elle devait penser que c’était plus pratique pour elle.
Pour ce faire il faut impérativement un fagot de sarments de vigne bien secs, une grande cheminée, une vielle poèle noircie, nettoyée d’un geste vif avec un tampon de papier journal, une chaise paillée basse et des frites coupée très fines.
Je ne sais pas quelle matière grasse elle mettait mais ce devait être très gras, en tous cas pas d’huile j’en suis presque sûre.

Les sarments s’enflamment très vite, il faut attendre d’avoir une bonne braise et la cuisson peut commencer. Je revois Bonne-maman suant sang et eau devant ce feu en plein été, secouant la poèle régulièrement et moi surveillant l’heure qui passait lentement, entendant déjà les enfants dans la rue, je serais en retard comme tous les jours, car après les frites, il fallait griller la viande, attendre le retour de Bon-papa qui faisait des « affaires ».
Mais le contenu de l’assiette valait bien ces quelques instants volés aux jeux du soir. Les frites cuites de cette façon étaient confites, fondaient dans la bouche, un régal jamais retrouvé car les sarments de vigne en Seine et Marne ça ne se trouve pas aisément et c’est tout ce qui donne ce goût inimitable.

Les cachets aux plantes censés me faire retrouver le sommeil n’ont pas remplis leur rôle, réveillée à 1h30, levée à 4h30, je commence à fatiguer un peu maintenant. Et si c’est l’arrivée imminente de N°4 qui me fait cet effet, ça commence bien entre lui et moi…Il y aura des représailles.

dimanche, octobre 22, 2006

Aujourd'hui c'est pas dimanche!

Nous sommes vendredi matin, depuis 3 ans Maky travaille en Algérie, je vais à la plage tous les jours, Fille Unique suit les cours du collège Français, et comme tous les vendredis matins je prépare la glacière, les paniers, maillots et serviettes. Le week-end se terminera comme il a commencé, entouré de la bande de copains, censée remplacer la famille.

Ne pas oublier le tire-bouchon, les vieux journaux pour allumer le feu, les côtelettes d’agneaux, seule viande à peu prés mangeable, sortir le fromage du congélateur, ah la réserve venant de France diminue, Maky devra prévoir un déplacement professionnel sous peu.

Ce vendredi là ce sera plage, puisque nous sommes en novembre pas de risque de rencontrer un Algérien qui serait prêt à échanger Fille Unique contre 150 chameaux, pour la marier à un neveu, pilote de Mig, avec la perspective d’un veuvage rapide étant donné la fiabilité de ces avions. L’histoire est véridique, Fille Unique à manqué d’humour cette fois-çi.
Et puis qu’aurions nous fait des chameaux de retour en Seine et Marne, pas du tout raccord avec le paysage.

La voiture est chargée, direction notre lieu de campement habituel, nous sommes une quinzaine, bruyants et joyeux, le lieu de rendez-vous est une pinède abritée, la mer houleuse en cette saison nous fait un fond sonore bien agréable et au boulot, ramassage du bois pour les hommes, préparation des grillades pour les femmes, les paniers se vident, les tables se remplissent, salades composées de tout et rien, dessert appétissant, vin rouge qui va cogner, c’est sûr, apéritif, il ne manque rien. Comme bien souvent dans ces cas là ce sont toujours les mêmes qui apportent le plus de choses pour pallier au « j’ai pas eu le temps de préparer », toujours les mêmes qui s’occupent du feu « oh la la j’ai un mal de crane, faut que je me repose avant d’attaquer le rosé », toujours les mêmes qui disent « non ce soir c’est pas chez moi je pars tôt demain matin »
On les connaît bien, on sait à l’avance ce qu’ils vont dire, mais on les aime bien quand même.
Repas trop copieux, trop arrosé, sieste nécessaire, et bain de mer plus que frais mais réparateur, c’est l’heure de plier le camp, tout est moins bien rangé qu’à l’aller, qui prend la poubelle ? toujours la même…on va chez qui ? toujours chez les mêmes.

Celui-là a prévu le chou rouge traditionnel avec lardons, denrée précieuse, mais il va souvent en France, nous sortons les restes des glacières, les esprits sont un peu fatigués par cette journée au grand air, demain les hommes retrouveront les soucis, nombreux, du travail et nous les femmes nous irons faire des courses à Alger, ou au hammam que l’on ouvrira spécialement pour nous, ou chez l’esthéticienne à domicile, peut-être chez la couturière, les occasions ne manquent pas de se retrouver, à moins que ce ne soit l’aéroport pour réceptionner un visiteur français qui aura une valise pleine de bonnes choses à partager au prochain picnic.

La vie est dure pour les femmes d’ expatriés.

Je sens que la journée va être pénible encore, levée trop tôt ; 4h30 ce n’est pas une heure de chrétienne, non pratiquante, je sais déjà que je vais m’endormir devant Barnaby, me réveiller comateuse, me coucher trop tôt et ça recommence, lever trop tôt etc etc, mon apothicaire préféré m’a gentiment dit que c’était l’âge et qu’il n’y avait pas grand chose à faire.

Le John Irving tient ses promesses, décidément il n’y a que lui pour nous embarquer dés la première phrase dans son univers, cette fois c’est une tatoueuse qui rencontre un organiste, de cette rencontre naîtra un petit garçon qui tout au long du roman cherchera ce père improbable.
Dans un autre de ces romans un enfant était caché dans le ventre d’une vache morte, avouez qu’il faut quand même avoir une certaine imagination, encore dans un autre le levier de vitesse d’une voiture est le point de départ d’un roman riche en rebondissements.

Redescendons sur terre, pour de vrai c’est dimanche, la période algérienne est vielle de presque 30 ans, aujourd’hui c’est dimanche = marché, si j’en crois mes oreilles il pleut, donc ciré, capuche, caddy et bonne humeur, ne manque que l’inspiration qui mettra quelque chose dans l’assiette de Maky dont le rhume va mieux, hier il a planté un pied de vigne, offert par Pomonette et des bambous dans le potager, qui, si ça continue n’en n’aura plus que le nom. Sauf en juillet août avec les tomates.

N’insistez pas ce matin je ne vous parlerai pas de Fille Unique, plus un mot jusqu’à mardi.

samedi, octobre 21, 2006

Détestations.



Nombreux dans ma vie de mère et grand-mère sont les sujets de détestations.
En premier je mets les lapins, pourquoi me direz-vous s’en prendre à ces petites bêtes, soyeuses et sautillantes, dotées d’un sens inné de la famille, censées se reproduire à la vitesse de l’éclair, tout simplement parce que ces foutus lapins élevés par Mr gendre et Fille Unique leur bouffent la vie depuis 5 ans, et ne les nourrissent pas.
Ils ont commencé avec 2 lapins, ont recréé une race disparue, ils ont mis au point un système d’élevage en plein air, du bio rien que du bio, fait des parc sur des hectares, posé des kilomètres de clôture, gratté des montagnes de formulaires administratifs, été contacté par un organisme qui leur a fait miroiter monts et merveilles pour au final leur prendre 15 lapins par quinzaine... Ceci étant dit sachez que les lapins ne se reproduisent pas si vite, qu’en avoir un bon ..millier et plus ne suffit pas quand il faut virer les malades, attendre 5 mois pour vendre les plus gros, s’ils n’ont pas été dévorés avant par la belette ou le renard et sachez aussi que la Bio machin n’a pas tenu ses promesses. Ajoutez à cela que ces petites bêtes réclament un travail de 12 heures par jour et vous comprenez maintenant pour quoi je déteste les lapins qui me privent de ma Fille Unique.

Autre sujet de détestation : les scouts qui me privent de « Petinamour1 » Un camps de 15 jours en juillet et un autre de 6 jours en octobre et moi quand je le vois mon Titou avec tout ça ? Je dois quand même reconnaître que je suis heureuse pour lui, il s’y plaît beaucoup, est entouré de bons copains, mais comme lui dit « Petitnamour2 » Tu viens pas souvent chez Mab !

Je déteste aussi les moutons, les vaches, les poules, tout ce qui est à poil, à corne, à plume et tout ce qui a transformé Fille Unique en éleveuse l’empêchant de prendre un peu de bon temps.

Mais toute médaille à son revers j’aime le fait qu’ils vivent à la campagne, que les petits fréquentent une école à l’ancienne, que le métro boulot dodo ne soient pas le lot quotidien de leurs parents, même très occupés ils peuvent les accompagner aux champs, tout ce qui les entoure est sujet à discussion et à apprendre quelque chose, les agnélages n’ont aucun secret pour eux, une brebis morte on s’en remet vite surtout quand un gros camion vient la chercher,
Faire des pièges avec papa est toujours palpitant. Elévés un peu à la dure ce sont des enfants qui n’ont jamais froid, mais qui s’enrhument chez moi, trop chaud.
N°3 est passionné par tout le travail de la ferme.
Jamais je n’ai regretté leur installation à la campagne, ils ont jugés que Paris n’était pas l’idéal pour élever des enfants. Mes petits paysans sont heureux, ils ont une mine superbes alors que demander de plus.

Mais parfois je me plais à imaginer que Fille Unique et Mr Gendre sont fonctionnaires, le rêve, qu’un salaire tombe tous les mois, qu’ils ont des vacances comme tout le monde, des Week-End chez les parents, que leur avenir est tout tracé dans la bonne direction, pas de chance, atypiques ils sont et le resteront, tant pis pour mon confort moral.

Ce n’est pa tout ça mais dimanche Fille Unique arrive à Paris, elle pase la nuit chez une amie, si elle parvient à monter les 5 étages sans poser le bébé avant sur un palier, le lundi elle rentre à l’institut à 17 heures, le mardi matin elle fait connaissance avec N°4, Mr Gendre sera avec elle jusqu’au lendemain, les 2 petits seront chez leurs grands-parents, les autres, l’ainé sera en stage de théâtre, Mr gendre repartira dans l’après-midi et reviendra le vendredi avec les 3 garçons et là nous échangerons un fauteuil et 2 chaises contre 1 bébé, Fille Unique, N°2 et 3, et Mr gendre repartira avec N°1 le fauteuil et les 2 chaises, vous avez suivi, autrement je peux le refaire, pour résumer, nous aurons la chance d’avoir Fille Unique, les 2 petits et le bébé sans nom quelques jours à la maison, la malchance de ne pas avoir N°1 , aux scouts et nous ramènerons tout ce petit monde en Normandie où je pourrais enfin poser et finir les rideaux.

C’est un peu compliqué mais nous avons l’habitude de ces va et vient , échanges d’enfants et sacs de voyages sur les parkings, bisous rapides et frustrations diverses.

Venons en à l’essentiel, Maky et son rhume ne font qu’un, il cru déceler un peu de moquerie dans vos commentaires d’hier, ah bon , moi je n’ai pas remarqué…

vendredi, octobre 20, 2006

La Perle du Rouergue.


Portrait d’une amie.

Elle nous donne l’illusion réconfortante de la bienveillance du destin.
Le temps n’a pas de prise sur elle, une silhouette que bien des adolescentes pourrait lui envier, la ménopause n’a pas déposé sur ses hanches les kilos que nous, nous essayons de perdre, un corps musclé par la gymnastique, gaie comme un pinson insouciant, elle se lève le matin en chantant , ne se pollue pas l’esprit avec les nouvelles du monde, son répertoire s’est arrêté aux années 70, une hygiène de vie digne d’une carmélite, quoiqu’il arrive en semaine coucher 20h et le plus beau c’est qu’elle s’endort instantanément. Mais d’où tient –elle cette heureuse nature ?

Issue d’un milieu plus que modeste elle raconte que ses plus beaux souvenirs d’enfance lui viennent de ses séjours chez sa grand-mère, j’ai vu la maison, plutôt une grange, un seul point d’eau, une pièce commune, une petite fenêtre, la terre battue au sol, il devait y avoir beaucoup d’amour.
Dans sa famille tout le monde s’entend à merveille, jamais l’ombre d’un désaccord.

Son bac en poche, la Rodézienne monte à Paris l’enseignement lui tend les bras, rencontre avec un garçon, toujours à ses côtés, et naissance de « petite chérie »
Encore plus accro à sa fille que moi, son monde va tourner essentiellement autour d’elle.

Nous avons connu La Perle en Algérie, tout de suite, ça a marché entre nous et la chance a voulu que rentrés en France nous nous sommes apperçus que leur maison de campagne-famille était toute proche.
L’extérieur de sa personnalité ferait croire que la Perle est naïve, il ne faut pas s’y fier,
Certaines de ses réflexions feraient croire à une ignorance sur beaucoup de sujets, mais là non plus pas de jugements hatifs, il lui est bien plus agréable de demander à son JM des explications, de faire la ravissante idiote que d’étaler ses propres connaissances, JM aime jouer au professeur et il a une élève attentive.
Je ne connais aucun couple qui soit aussi mal assorti intellectuellement, mais aucun non plus qui se voue une admiration mutuelle à ce point.
Centrée essentiellement sur « petitechérie » ne nous hâtons de la penser égoïste.
Quand Maky a été au chômage pendant un court moment, la Perle fût le seule de nos amis à dire : « Pas question que Fille-Unique quitte la fac, je vous aide » et cela avec la plus grande sobriété de sentiments et fermeté, il n’y avait pas à discuter.
Une amie se mourant trop lentement d’un cancer s’est vu proposer de finir ses jours chez la Perle…
Comme quoi ne pas se fier aux apparences, elles sont toujours trompeuses et génératrices d’idées reçues.

Outre sa passion pour « Petitechérie » étendue depuis 4 ans aux « Petis-petitschéris » La Perle entretien une relation très étroite avec les vacances, à la retraite depuis quelques années son temps est essentiellement consacré à la tenue d’un agenda « réservation, départ-arrivée »

En juillet août elle passe 2 mois chez sa mère d’où elle visite famille et amis, en septembre elle rentre 10 jours à Paris, histoire de remplir le frigo pour JM et repart 15 jours sur la côte d’Azur afin de se reposer…mais entre temps elle a pesté contre tous ces gens qui remplissent les trains ou les avions car elle a eu du mal à trouver des places pour les vacances de la Toussaint qu’ils vont passer toujours sur la côte avec fille, gendre et petits-fils, c’est pas du bonheur à l’état pur ça ?

Petite accalmie en rentrant pour préparer Noël, et vite vite il faut trouver une destination au soleil pour février, sitôt après elle repartira chez une amie se reposer de son voyage, après j’en perds le compte, vous comprendrez aisément qu’il n’est pas facile de la coincer pour une Week-End surtout qu’ils ont une vie sociale intense.

Fatiguée, la Perle, jamais.
Baisse de moral ? jamais.
Cholestérol, tension, douleurs, elle ne sait même pas écrire ces mots.
Mais chanter au réveil « Etoile des neiges » ou « ma cabane au Canada » toujours.
Manger des gâteaux à tous les repas, pas un gramme en trop.
Ajoutez à cela qu’elle n’a qu’une vague notion des conflits et misère du monde, secouez bien le tout et vous obtiendrez une femme HEUREUSE et si ce n’était pas le cas c’est qu’elle cacherait bien son jeu la Perle du Rouergue.

Dernier détail d’importance. Plusieurs fois par jour elle dit à son JM qu’il a une chance inespérée de l’avoir rencontré.

Parlons un peu de moi maintenant, hier piscine, l’eau était moins que tiède, déluge en sortant, mais avant cela une sieste m’avait prise par surprise après le repas, et ce matin encore levée à 4h30, c’est quand même trop tôt.
C’est vendredi donc archi-mamy, Vieil Oncle et ravitaillement.
J’allais oublier une nouvelle très importante :Maky est enrhumé et comme il est bien connu qu’un rhume d’homme n’est pas pareil qu’un rhume de femme...

jeudi, octobre 19, 2006

Rien ne va 2


Et comme je ne veux pas vous agacer avec mes petites contrariétés sans importance voici un pensum que j’ai rempli hier, étant volontaire désignée d’office par Tanette.



1) Attrapez le livre le plus proche, allez à la page 18 et copier la 4è ligne :
On ne put trouver de place dans cet hôtel.

2) Sans vérifier, quelle heure est-il ?
15h30

3) Vérifiez !
15h 54

4) Que portez-vous ?
Assortis à mon moral pantalon et pull noirs.


5) Avant de répondre à ce questionnaire, que regardiez-vous ?
Mon écran de PC.

6) Quel bruit entendez-vous à part celui de l’ordinateur ?
Aucun.

7) Quand êtes-vous sortie la dernière fois, qu’avez-vous fait ?
Sortie à quelle occasion? sinon j’ai acheté le pain.

8) Avez-vous rêvé cette nuit ?
Oui.

9) Quand avez-vous ri la dernière fois ?
Pas aujourd’hui en tous cas.

10)Qu’y a-t-il sur les murs de la pièce où vous êtes ?
Du tissus jaune sur les murs, du gris sur les fenêtres et beaucoup de tableaux.

11)Si vous deveniez multimillionnaire dans la nuit, quelle est la première chose que vous achèteriez ?
L’insouciance.

12)Quel est le dernier film que vous ayez vu ?
M’en souviens pas.

13)Avez-vous vu quelque chose d’étrange aujourd’hui ?
Une piscine renversée, tiens c’est la mienne

.14)Que pensez-vous de ce questionnaire ?
Parfait pour me changer les idées.

15)Dites-nous quelque chose de vous que nous ne savons pas encore ?
Indiscrets !!!

16)Quel serait le prénom de votre enfant si c’était une fille ?

17)Quel serait le prénom de votre enfant si c’était un garçon ?
Renaud.

18)Avez-vous déjà pensé vivre à l’étranger ?
Nous y avons vécu.

19)Que voudriez-vous que Dieu vous dise lorsque vous franchirez les portes du Paradis ?
Irai-je au paradis ? dans ce cas c’est plutôt moi qui aurait des choses à lui dire…

20)Si vous pouviez changer quelque chose dans le monde en dehors de la culpabilité et la politique, que changeriez-vous ?
La misère en richesse, la maladie en santé, la guerre en paix

21)Aimez-vous danser ?
Je danse comme 2 pieds gauches.

22)Que pensez-vous de Georges Bush ?
Buisson maudit.

23)Quelle est la dernière chose que vous ayez regardée à la télévision ?
La pub avant d’éteindre.

24)Quelles sont les 4 personnes qui doivent prendre le relais sur leur blog ?

La plus difficile des questions. Patriarch, Heure-Bleue, Phélycitée, si sa connection marche bien, et Maurice pour le fun.

Bon je retourne tourner comme un ours en cage, vais m’éclater dans le ménage, broder à me crever les yeux, lire jusqu’à m’abrutir, noyer ma mauvaise humeur dans le thé-café, aboyer quand le téléphone sonnera, nager ce soir comme Laure Manaudou, déverser mon fiel à chaque flash infos, critiquer Elise Lucet, faire contre mauvaise fortune bon cœur et me convaincre surtout de relativiser.

La piscine est rangée, vous étes contents de le savoir hein ?

mercredi, octobre 18, 2006

Rien ne va ce matin!

Mais alors rien de rien.

Les agacements ont commencé hier soir, après avoir fermé les yeux 5 mn, croyant que le nettoyage du potager allait me permettre de m’endormir comme un bébé, rien à faire j’ai vainement cherché le sommeil jusqu’à 2 heures, résultat un réveil plus que comateux à 7h30. Rien ne m’oblige à me lever, j’ai la chance de ne pas travailler alors pourquoi en faire une affaire d’état et bien tout simplement parce que vous l’ai déjà dit j’aime ces longues heures matinales qui n’appartiennent qu’à moi, j’aime me lever à 5 ou 6heurs, me balader chez vous en sirotant mon café, j’aime avoir le temps de publier aux aurores et là ce matin rien ne va il est tard et comble du désagrément, c’est un euphémisme, impossible de retrouver mon fîchier Word.
Un Maky est passé par là, je le sais quand il se sert de mon mien ami ordi qui est à moi il ouvre grand la page, change la dimension du texte et ne remet rien en place.
Je sais pourquoi il s’en est servi, pour garder un email qui nous démontrait comme il était facile de se faire prendre sa carte bancaire aux distributeurs mais je m’en moque de ça le coup de la bande magnétique et de la caméra on connaît depuis des années, moi je veux mon dossier, mon fichier, mes petites affaires rangées à ma façon et je n’ai pas le temps de chercher, dans les chaumières amies et familiales on s’inquiète devant l’écran noir de ma nuit blanche, tiens j’ai la rogne encore ce matin.
Et pendant ce tant l’auteur de ce forfait dort comme un bienheureux, tu vas voir comme je vais le réveiller en douceur…Mais pas tout de suite d’abord le café, le tour des popotes, tiens j’aurais mis 2 t moi, faisons confiance au correcteur.

Hier il s’est passé des choses essentielles dans le jardin, Bricol-man, habillé comme un gentle-man garden a commencé à démonter la piscine, surprise l’eau était impeccable, il faut dire que je n’avais pas mégoté sur les produits durant la canicule et qu’en août elle n’a pas servi une seule fois, ce matin elle est échouée sur la terrasse comme une grosse baleine à moitié dégonflée, avec le système de clapet qui empêche de dégonflage accidentel, c’est la partie la plus longue de l’opération mise en hivernage.
Pendant ce temps j’avais empoigné la fourche bêche afin de donner un coup de propre au potager, et là vraiment je me suis dit que j’étais trop bête, le mot est faible. Devant l’abondance et la grosseur des vers de terre je me suis surprise à éviter de les couper en deux, pas facile il surgissait de partout.

Sachez quand même qu’en essayant de trouver le sommeil j’ai eu le temps d’installer un nouveau placard, de mettre en route un roman, de changer les meubles de place, de les remettre, classer enfin les photos et beaucoup d’autres choses encore que j’ai oublié.
Mes nuits sont plus actives que mes jours. Non je ne me prends pas pour Sagan. Je suis MOI MOI MOI , agacée ce matin en voie de me calmer.

mardi, octobre 17, 2006

Hier j'ai vu 2 pompiers dans la rue.

Oui j’ai vu deux pompiers dans la rue, l’un tenait à la main une sacoche, aussitôt je me suis demandé « pas déjà les étrennes quand même ? » apparemment pas, ils n’ont pas sonné chez moi. Mais toujours la grande interrogation, d’autant plus cruciale depuis le passage à l’euro. Combien donner ? pour les pompiers que j’ai pratiqué souvent je ne joue pas les radines.
Pour les éboueurs depuis que la municipalité nous a doté de containers à roulettes pour y déverser papiers, emballages plastiques et cartons je suis plus réticente devant ces seigneurs du déchet qui ignorent superbement tout carton non découpé en confettis, pour le facteur qui ne me rend aucun service mais siffle tout le long du chemin comme un pinson je fais l’effort de lui prendre un calendrier et dieu sait qu’ils sont tous affreux, bon alors combien donner, j’ai le temps d’y réfléchir encore un bon mois, mais quelle plaie ces euros.

Hier une employée de mairie est venue voir Pomponette pour finaliser le dossier qui lui permettra d’avoir une aide ménagère.
Pomponette comme son nom l’indique est toujours pomponée, a toujours le rouge à lèvre et l’eye liner, les bijoux, les talons, toujours élégante même pour travailler au jardin, toujours pimpante l’œil vif, le cerveau en alerte, le sac à main jamais bien loin, mais elle quand même 83 ans.
La charmante personne a posé les questions relatives à cet âge là.
« Etes-vous cohérente ? » Si elle ne l’était pas pourrait-elle répondre ?
« Avez-vous besoin de quelqu’un pour la toilette ? » Il n’y a qu’à regarder Pomponette 30 secondes pour savoir que non !
Et ainsi de suite pendant un bon moment…Pomponette a juste besoin de ne plus s’épuiser au repassage et au ménage, pour l’instant c’est tout.
Réponse en novembre.

A une semaine de l’arrivée de N° 4 les paris sont ouverts, fille ou garçon ? je pencherai pour …une réflexion des aînés me ferait dire…Mais une chose est certaine un petit humain de plus va voir le jour d’ici peu, 3 kilos de joies et soucis, de pleurs la nuit, de biberons et de couches mais aussi le premier sourire, le premier areu qui laissent les parents éblouis devant une telle performance, puis les premiers pas, l’entrée en matenelle, au CP, en sixième, tout va trop vite.
Comment N° 3 va t-il prendre cette intrusion dans sa vie lui qui est si bien dans son rôle de petit dernier, Môman va être bien occupée, mais papa ira toujours sur le tracteur avec lui.
Une chose est sûre si c’est une fille je me défoule sur les petites robes, aucune satisfaction à a cheter des pantalons et des jouets de garçons.

Encore un peu de patience.

Hier une journée presque chaude, du soleil et de belles couleurs dans le jardin.

J’avais l’intention hier soir de me laver l’esprit des séries policières en regardant la Pompadour, mais je me suis endormie très rapidement, et question suspense…on connaît la fin.

lundi, octobre 16, 2006

En rogne!


Quelle bonne nouvelle d’apprendre que la municipalité de Lille n’a plus aucun chômeurs, plus de cas sociaux, que les restos du cœur vont fermer faute de « clients », que c’est réjouissant de se dire qu’enfin dans une ville de France tout le monde est logé de manière décente, qu’il doit faire bon vivre là-bas! Tout cela n’a pas été réellement dit mais je le suppose puisque pendant 3 mois Lille va fêter avec opulence l’Inde et je me dis sans doute très naïvement qu’au moins dans cette ville tous les problèmes sont réglés sinon pourquoi et comment dépenser autant d’argent , de plus le maire est une maire donc elle sait, forte de son bon sens de ménagère, faire deux colonnes pour établir son budget, les sorties et les rentrées, elle sait équilibrer. Ah non ? ça marche pas comme ça, ah bon je croyais, mais je n’ai pas fait de longues études c’est sans doute pour ça.
Encore une fois on a oublié dans les hautes sphères qu’en décembre le froid allait revenir avec son cortège de sans abri, ses soupes populaires au coin des rues, ses foyers souvent inadaptés qu’il faut quitter le matin car c’est bien connu dans la journée il fait une température estivale en décembre.

Je suis en rogne comme en été quand je vois tout ce qui est mis en œuvre pour faire Paris-Plage. Mon raisonnement est très primaire je vous l’accorde mais avouez qu’il y a de quoi énerver les plus calmes d’entre nous non ?

Allez je me calme pour ne pas faire monter ma tension.

Je préfère retourner dans ma bulle, soyons égoïstes puisque cela semble être au goût du jour.
Comme prévu les meubles de jardin sont rentrés, comme à chaque fois que je descends à la cave, une vraie, voutée, tempérée, je me fais la réflexion suivante : « Si un jour il y a la guerre on sera bien là, mais il faudrait passer un coup de peinture, y mettre quelques livres ».
Le « on sera bien » est optimiste disons plutôt « on sera à l’abri » de quoi je n’en sais rien ma vision de la guerre est celle de la dernière pas celle des armes nucléaires et autres joyeusetés concoctées pour les besoins de causes pas toujours justes.
Bon ce n’est pas très drôle ce matin mais c’est vrai je suis en rogne…et les occasions de râler ne manquent pas.

Parlons plutôt de notre cave. Nous sommes la seule maison de la rue à en posséder une. Le village a été durant des années inondable et inondé, et à moins d’avoir une cave étanche il valait mieux faire l’impasse.
Inondés, nous l’avons été plusieurs années de suite, bloqués dans la maison, ravitaillés par les pompiers, mesurant la montée des eaux toutes les heures, une ambiance particulière, un silence oppressant et beaucoup de nettoyage après.
Depuis des travaux ont été faits, les inondations ne sont plus qu’un mauvais souvenir et nous avons les pieds au sec.

Pomponette a commencé à couvrir les palmiers sicas, à ce propos si quelqu’un peut nous donner des conseils à ce sujet, température minimale que ces arbustes peuvent supporter sans dommage…nous sommes en seine et marne et il y fait froid l’hiver…Les infos sur internet sont souvent contradictoires, et rien ne vaut l’expériences des autres.
Je surveille les bananiers dans les jardins pour voir s’ils vont être emmaillotés pour l’hiver.

Une journée d’automne sans soleil, un parfum caractéristique de cette saison et beaucoup trop de temps passé devant cet écran au détriment de certaines choses, tant pis.

dimanche, octobre 15, 2006

Que demander de plus?

A de rares exceptions prés mes journées commencent toujours bien, par un passage chez vous tous et la narration de ma palpitante vie. Un bon début pour hier qui a continué sur cette même lancée par un coup de fil à mes petits. Cela faisait longtemps que nous n’avions pas discuté. Je tombe en premier sur N° 1 à son « AH Mab ! » joyeux je comprends tout de suite qu’il n’est pas occupé à la PS2, je ne le dérange donc pas…
« Alors mon Titou racontes-moi tout »
« Tu sais hier je n’avais pas d’école, l'autre jour en géographie j’ai « confusé » les méridiens, la latitude et la longitude, j’ai eu 2 mais après j’ai eu 20, bon ça va, en théâtre nous avons laissé Courteline pour Molière, à la récré de midi je joue avec les grands de 4ème et 3eme, bon c’est bientôt les vacances, je me suis acheté, avec « mon » argent un jeu pour l’ordinateur, et au fait tu sais que maman va avoir un bébé, (oui je suis un peu au courant), il va arriver bientôt, nous aurons 10 ans d’écart…Tout cela sans respirer, à peine si j’ai pu placer un mot. Bon je t’embrasse et te passe N° 2, bisous…

N°2 est plus calme, son humeur est excellente, pas trop pressé que le bébé arrive, il aide avec beaucoup de prévenance sa maman, N° 3 l’énerve énormément, dixit, il demande ce qu’il trouvera de nouveau dans la maison, ils adorent tous les 3 que je leur prépare une petite surprise pour leur arrivée, N1 est aux champs avec son père donc pas de nouvelles en live.
Fille Unique prend le relais, rectifie 2 ou 3 choses, me raconte la castration des veaux, je vous l’épargne, me dit avoir un peu préparé sa valise, nous parlons chauffage, en principe ils s’en préoccupent en janvier février…elle me semble bien en forme et c’est un bon samedi qui se poursuit, je n’en demande pas plus.

PARASKEVIDEKATRIAPHOBIE, c’était le mot que je cherchais et que j’ai trouvé par hasard sur un autre blogue, j’espère que je n’ai oublié aucune lettre, en fait c’est la phobie du vendredi 13, pas mal pour le scrabble, mais pas facile à placer dans la conversation, mais des vendredi 13 il n’y en pas beaucoup non plus.

Au gré des lectures de blogues je constate une épidémie de malveillance, beaucoup se plaignent d’avoir été débusqués par certains membres de leur famille et d’être la cible de remarques acides ou même injurieuse, d’autres comme Evariste deviennent la tête de turc d’anonyme qui laissent 25 commentaires injurieux par jour, pour certains ce sont des « amis » qui se laissent aller à des propos orduriers. Les blogues ferment, laissent un vide chez les fidèles et moi je ne comprends décidément pas la nature humaine.
Si un blogue ne me plaît pas je n’y reviens pas, si le post du jour est en désaccord avec ce que je pense, je ne vais pas laisser un commentaire désagréable, il y à toujours moyen d’alimenter la polémique de façon poli ou humoristique, pour moi les blogues devraient être un espace de rencontres virtuellement amicales, d’échange de points de vue toujours courtois, d’ouverture sur le monde , chez les expatriés j’apprends beaucoup, je voyage et ne me vois pas du tout en train de critiquer quoique ce soit.

Entre les silencieux depuis trop longtemps, ceux qui ferment pour cause d’avoir été harcelés et ceux qui n’ont plus le temps, ma liste de favoris diminue. Fauvette donnes- nous ta nouvelle adresse, Phélycitée que se passe t-il ? Quant à Anitta…je n’en parle même pas.

Je me répète mais c’est quand même curieux comme l’on s’attache à des personnes que l’on ne connaît pas.

Tout cela ne doit pas me faire oublier que c’est dimanche donc marché. Pas écouté la météo, pas ouvert les volets, n’entends rien dans la rue alors je ne sais pas si ce sera imper et bottes ou petite veste demi-saison.
J’ai un problème de rouge à lèvres, pas de raison de vous le cacher. Depuis des années, nous, les femmes de la famille nous avons laissé tomber le beau rouge-marron intense et profond de Mlle Coco ou Guer*** très chers et qui ne tiennent pas au profit de ceux du Télé- Achat, Pierre Bellemarre les a essayé pour nous, et essayer c’est l’adopter. 10 tubes qui duuuuuuuuuurent, 10 couleurs qui tiennent toute la journée, c’est VRAI, mais en ce moment il faudrait renouveler le stock et je ne les trouve nulle part, c’est dramatique. J’ai tout fait, la Une, la 6, tous les sites de télé achat, rien de rien, je suis en panne dans quelques jours et ne peux décemment pas sortir toute nue, non ce n’est pas possible, le « rougeàzongles », je m’en passe mais l’autre non.
Déjà que j’ai eu un choc en voyant un reflet décati dans une vitre….mais ceci est une autre histoire que je vous réserve pour un autre jour.

samedi, octobre 14, 2006

Dermato, pustules et clés ?

Ceci n’est pas un sondage mais j’ai grand besoin de vos réactions afin de me réconcilier, je l’espère avec le corps médical. Je vous raconte ce qui est arrivé à une amie. Depuis quelques temps elle est porteuse de boutons grattants autant que disgracieux, consulte donc un dermato, qui regarde, de loin, prend ses clés de voiture et gratouille les boutons…
Je dois préciser que le traitement préconisé à la suite de cet examen surprenant a donné de bons résultats mais que sa décision est prise, la prochaine fois elle ira en voir un autre.
Cette petite anecdote m’a laissé sans voix c’est pourquoi je vous la soumets.

Autre info plus réjouissante. Les aléas de la vie font que vous devez placer un viel Oncle en maison de retraite, il a 94 ans , a toujours vécu avec son frêre et sa belle sœur, bien sûr vous vous faites un souci monstre, vous culpabilisez un max, vous lui rendez visite plusieurs fois par semaine et hier vous vous frayez un passage parmi les fauteuils roulants et de loin vous voyez Viel Oncle le micro à la main en train de chanter « Riquita douce fleur de Java » un vrai pro comme s’il avait tenu un micro toute sa vie, inutile de dire qu’il n’a pas eu le temps de me faire la conversation, trop harcelé par ses fans le tonton.

Quant à l’info que je vous donnais au début, et bien ce n’est pas plus mal d’avoir perdu 3 eus au loto, beaucoup moins de soucis et tracas, gérer 15 millions ce doit être un sacré boulot, faire le tri des amis ne doit pas être facile, et surtout perdre l’espoir de gagner une autre fois, donc tout est bien qui finit bien. A ce propos j’ai entendu hier soir un mot à la télé qui désigne la science des croyances populaires, je ne l’ai pas retenu mais il commence par para…est assez long, j’ai cherché sur le net, pas trouvé, si vous le connaissez ou si vous avez eu le réflexe de le noter pensez à moi. Pour le scrabble ou les mots croisés il sera redoutable.

Le vendredi pour moi ce n’est pas raviolis, c’est Archi-mamy et hier c’était cartons à remplir de bibelots et vaisselle en vue de travaux qui vont commencer lundi.
Je l’ai déjà dit et le redit je prends beaucoup de plaisir aux souvenirs de Maky sur le Dakar, je connais l’histoire par cœur, j’aurais pu l’écrire moi-même mais je m’y colle tous les matins quand même. Il y a une suite à la suite de la suite mais j’ignore si vous y aurez droit.

Mon programme de la journée, lecture et broderie, ah zut je devrais plutôt m’occuper des photos, N° 4 va arriver bientôt, il sera mitraillé comme il le mérite et je vais me laisser déborder. N’y aurait-il pas quelques menues tâches à faire plus importantes que lire et broder, si sans doute mais rien qui ne puisse attendre, à moins que je ne parte en expédition dans les magasins de bricolage que j’affectionne tout particulièrement et ça fait longtemps que je n’y suis pas allée.

Dimanche sera consacré au rangement des meubles de jardin. Mais ne voyons pas si loin, ce samedi commence à peine.

Pour le para quelque chose je compte sur vous , je n’arrête pas de chercher, c’est pire que la quète des lunettes qui disparaissent régulièrement. Pire que la recherche éperdue des clés, du papier indispensable sur lequel j’ai noté un télépone tout aussi indispensable, du souvenir si bien enfoui dans les tréfonds du subconscient que le meilleur moyen de le retrouver est de ne plus y penser. Il y a des jours où je me dis que j’ai passé la moitié de ma vie à chercher des trucs pas possible qui me crevaient les yeux. Il y en a qui cherche le bonheur moi c’est les lunettes, ce genre de choses INDISPENSABLES pour justement trouver le bout de papier qui permettra de téléphoner si je trouve le truc que l’on se colle à l’oreille vous savez bien avant il était en bakélite noire, énorme, ah j’ai le mot sur le bout de la langue té… télé…ouf j’ai trouvé insup- PORTABLE. Soit dit en passant j’ai horreur du portable, pratique en cas d’urgence mais tellement importun et indiscret, le « Allo t’es où » me glace.

Bonne journée à tous.

vendredi, octobre 13, 2006

C'est Irving qui m'a pris dans ses pages...

15 h départ pour le ravitaillement hebdomadaire, liste de Pomponette et la mienne dans le sac. Depuis que j’ai changé de mousquetaire ce rituel du jeudi n’est plus une corvée et puis la perspective d’une longue station dans la librairie de la mini galerie marchande me donne du cœur au ventre.
Librairie moderne mais tenue à l’ancienne par un couple qui estime que vendre des livres, des journaux, de la papeterie n’exclue pas de vendre tout pour la broderie, la couture et le tricot les crochets pour soutien-gorge cotoient les dernières parutions, les aiguilles de toutes dimensions se serrent pour faire de la place aux guides du bricolage pour grands et petits et si par malchance, ce qui est très rare on ne trouve pas notre bonheur, il n’y a qu’à demander, la commande est prise sur un bout de papier, jetée dans un tiroir mais au jour annoncé elle est là. Ils sont formidables et en plus on peut faire un loto.
Donc vendredi 13 oblige j’ai fait mes petites croix sur 2 grilles, oui 2, pour 3 euros…bien guidée par Mr Libraire, sourire un peu narquois devant tant d’incompétence de ma part. Et là que vois-je au moment de payer…enfin il est là, bien épais, il me tend les bras, me sourit sur la 4ème de couverture le John Irving que j’attendais depuis si longtemps, je pose mon barda et commence à lire au hasard des pages qui s’ouvrent…il va être à la mesure de mon impatience, je me régale par avance, me projette pendant le Week-End, affalée sur le canapé, hébétée en fin de journée mais heureuse.

Mais pour l’heure place aux nourritures terrestres, arpentons les allées, ne rien oublier, pas trop de monde, la caissière me connaît « 2 comptes comme d’habitude, » les sacs sont pleins direction la maison. Il est 16 h, Sister en grande conversation avec une cliente, Pomponette s’apprête à goûter devant une petite série qui mettre un grand sourire sur son visage, je pose leurs courses et file chez Medecine-Man, l’autre soir il a oublié un tas de trucs sur nos ordonnances, j’ai la chance de l’intercepter à l’accueil, en prime je retrouve mes lunettes de soleil oubliées et que je cherchais.

Je rentre à la maison, un tour sur vos blogues, 18h, il est plus que temps de finir mon livre, 19 h c’est chose faite, je descends chez Sister et Pomponette récupérer mes sacs : « quels sacs ? »
« Ceux des courses »
Vive la chaîne du froid, elles avaient complètement zappé l’épisode rangement des courses qui attendaient toujours dans le couloir.
Explication : Elles aussi avaient fait le tour des blogues et maintenant Pomponette prend le clavier pour commenter, Tanette a eu droit à un long message sur le canal du midi.
Je peux vous dire que je n’échangerai pas ma journée contre celle FD dont la lecture m’a laissé sur les genoux.
Bien que je connaisse l'histoire par coeur je ris toujours autant en lisant le blogue de Maky.

Bon c’est ce soir que je distribue les euros…

Je viens de faire 2 liens, une fois sur 2 je me plante...

jeudi, octobre 12, 2006

Encore heureux...

Qu’il ait fait beau, que les nouvelles de Fille Unique aient été bonnes, que le soleil ait brillé toute la journée car à la radio c’était noir noir noir, infanticide, accident mortel, je vais vous épargner la liste complète d’un monde fou qui se décline tous les matins en mode XXL.
Je ne dirai rien de ce que je pense car l’horreur se situe au-delà des mots et ce matin je trouve que ma petite vie tranquille, faite de beaucoup de riens, de peu de chose, d’un quotidien qui se déroule au rythme d’un omnibus vous donnera plus pêche que les flashs de la TSF.
Mais comme j’ai envie de déverser ma bile, de crier mon incompréhension de ce monde au bord de la folie! tellement envie que j’ai du mal à passer à autre chose.

Si je vous parle du temps magnifique d’hier en arrière plan je vois un congélateur.
Si je vous dis que N° 4 arrivera le 24 octobre, je vois d’autres bébés.
Si je vous dis que Macky a passé la journée à broyer, tondre, nettoyer, je pense à toutes ces vies brisées dans un train.
Non décidément ce n’est pas facile de faire comme si rien ne s’était passé, non ce n’est pas facile d’être égoïste, il y en a qui y arrivent très bien, je les envie parfois.

Allez je me retire dans ma bulle, je pense à ma tension qui va mieux, je me concentre sur mes petits soucis, au moins là je peux intervenir, et pendant que j’y suis, dans ma bulle, je me dis que rien n’est plus important que ma famille, rien n’est plus agréable que mes balades dans les souvenirs, que rien n’est plus beau que la vie, que quoiqu’il arrive le soleil se lèvera dans une heure, qu’à midi il faudra penser à un repas de plus, qu’entre temps j’aurais peut-être fait mon repassage, ça c’est du concret, du positif.

Tiens ce qu’il me faudrait ce matin c’est une réflexion bien sentie de Petinamour 3, un joli mot de Petinamour 2, un de ceux dont il a le secret, genre : « ce matin l’herbe croustille » ou bien ; « Quand je serai grand je serai éleveur de copains » il me faudrait une grande conversation existentielle avec N° 1 du type « à quel âge tu vas mourir Mab ? » ça calme mais ça remet les choses en place.

Chez Mireille Dumas hier soir on débattait sur l’autorité, vaste problème, les internats reviennent à la mode et on semble découvrir qu’un enfant à besoin de limites…
Bon je publie et vais faire le tour des blogues j’ai le temps, levée à 5 heures je ne vais quand même pas attaquer tout de suite le repassage n’est-ce pas, il y d’autres choses plus importantes, comme aller chez Bernie voir s’il nous a concocté la suite de sa petite nouvelle, chez Maky j’y suis allée avec mon premier café, il y va y faire très chaud je vous préviens, prenez l’écran total…

Bonne journée et n’écoutez pas la radio.

mercredi, octobre 11, 2006

L'espiègle Lili


Quand Lili n’a rien à dire elle nous propose un mini-sondage, quand Bricol-Girl n’a rien à dire elle répond au sondage de Lili ici même mais elle trouve que les questions sont bien trop personnelles pour y répondre de façon sincère alors Bricol-Girl qui adore tricher à tous les jeux de cartes et sociétés répondra au sondage de manière détournée.

Je vois que Maky ne s’est pas embarrassé de tels états d’âme, il a répondu tout de go et je lis que ce qu’il attend avec impatience c’est l’arrivée de N°4, moi aussi c'est une évidence.

Qu’attendez-vous avec impatience ? Godot.
Quelle période du passé aimerai-je effacer ? Les grosses fleurs oranges et marrons des années 70, une vraie nuisance pour les yeux.
Quelle est ma période du passé préférée. Toutes les fois où j’ai regardé Pretty wooman, rien que du bonheur à tous les étages.
Quelle personne disparue ou partie voudrais-je voir revenir ? Beaucoup, en premier Yannick Noah, pour lui dire que j’ai beaucoup souffert en le regardant louper des balles faciles.
Ensuite Elvis Presley pour le mettre au régime sec.
Scarlett O’Hara pour lui dire d’être un peu plus gentille avec Butler.
Malraux pour le remercier d’avoir commencé la grande lessive des monuments parisiens.
Béjart en Avignon pour le « Boléro de Ravel »
Un grand merci à Gutenberg pour tous les livres que j’ai lu grâce à son invention.

La liste pourrait s’allonger indéfiniment, dans le bon et le mauvais mais si je réflêchis un peu le bilan de 62 ans passés sur cette terre n’est pas si mauvais. Je ne jette rien, je garde le pire et le meilleur, peut-être un regret. Je n’aurais pas changé la face du monde avec une invention primordiale, guérir les rhumes par exemple, le monde tourne très bien sans moi mais je tourne avec lui, je fais partie de la mécanique, comme nous tous, à notre petit niveau nous sommes tous les rouages indispensables* à cette machine pas toujours bien huilée mais qui inexorablement avance, patine un peu parfois mais progresse quand même.
Indispensable ai-je dit ? non de cela je suis certaine personne n’est indispensable.
Encore une fois merci Lili pour m’avoir donné matière à divaguer, à me promener dans le passé qui souvent m’est beaucoup plus familier que le présent, pour m’avoir fait réflêchir et le matin ce n’est pas toujours facile.

Dans la série « Mab chauffeur de ces dames » il y a eu « Sister chez le dentiste » « Pomponette chez le docteur ».
Dans la série « Maky au service des anciens » il y a eu « réunion des familles à la maison de retraite » et « Maky répare les bévues de la banque ».
Quelques précisions : Tension de Pomponette : 13,7.
Tension de Mab, sous médicament, 18, 10. Cherchez l’erreur.

Hier fut une journée d’été, je suis toujours admirative devant la luminosité de ce mois d’octobre.
Fille Unique attendait le vérérinaire pour la castration des veaux et la sage-femme pour elle, espérons qu’aucun des deux n’aura inversé les tâches assignées.

mardi, octobre 10, 2006

Ce n'était pas notre heure.

Vacances de Toussaint 2001

Un dimanche matin, il fait beau nous projetons d’emmener Petinamour 1 visiter le château-fort de Guénelon en construction, il s’en fait une joie depuis des jours mais ce matin là, peut-être trop d’ordinateur, il est tout pâle, il vomit, se sent très mal, je ne me sens pas bien du tout moi non plus et Maky en allumant sa première cigarette fait un malaise, j’ai la tête dans le brouillard mais encore assez de lucidité pour faire venir le médecin de garde. N°1 n’est pas bien, il dort sans arrêt, vomit, une légère raideur dans la nuque, direction les urgences pédiatriques, heureusement Petitnamour 2 est chez ses autres grands-parents qui à l’époque vivent tout prés. Il faut prévenir Fille Unique, elle est enceinte de N° 3 et doit accoucher fin décembre.

Après de multiples examens le diagnostique de la méningite est écarté, N°1 s’amuse comme un petit fou dans l’hôpital, sa mère arrive passe la nuit avec lui et tout le monde est autour de la table le lendemain pour déjeuner, je me sens un peu mieux mais ce n’est pas la grande forme, le temps est superbe nous avons les fenêtres grandes ouverte, vers 18 h les normands repartent et nous nous affalons devant la télé.

Le lendemain il fait froid, nous ne mettons pas le nez dehors, restons bien au chaud et sans nous le dire nous nous sentons de plus en plus mal, le soir enfin nous décidons que demain nous irons consulter.

Demain est là et moi presque plus, je me réveille vaguement et ne m’étonne même pas de voir les pompiers autour de mon lit. Maky avant de sombrer lui aussi a eu le temps de prévenir notre médecin qui a immédiatement conclu à une intoxication sévère par le monoxyde de carbonne, direction les urgences, une journée sous oxygène, retour à la maison, interdiction de remettre le chauffage, on se gèle mais on est vivant, nous ne sommes pas passés loin du grand départ.
Prévenir de nouveau Fille Unique pour qu’elle fasse faire des examens à N°1 et pour elle aussi, dans son état… heureusement que durant son court séjour dans la maison les fenêtres étaient grandes ouvertes.

Quelques temps avant nous avions fait la révision annuelle de la chaudière, le plombier avait simplement omis de remettre une vis au bon endroit, il n’a plus remis les pieds à la maison.

Cet épisode qui aurait pu nous être fatal, le taux de monoxyde dans les chambres était très important, ne nous a pas réellement marqué, l’impression de s’enfoncer dans du coton n’était pas désagréable et puis nous partions tous les 2 alors…

Plusieurs fois par jour j’entends à la radio « faites réviser vos appareils de chauffage » je rajoute « vérifiez le travail de vos plombiers »

Je dois préciser que seule Madame Laposte venue à la rescousse avait tout de suite pensé au monoxyde de carbone.

Hier nous avions à déjeuner Archi-Mamy et Vieil Oncle, il a eu un peu de mal à monter les escaliers, était un peu déboussollé mais on le sentait heureux d’être à nouveau en famille.

Avec Sister et Pomponette nous avions rendez-vous pour voir des meubles, une personne charmante mais extrémement bavarde, une maison très « spéciale » des goûts et des …
Des « œuvres d’art » à donner des cauchemars, quelques tableaux pas ininteréressants, mais pas de quoi pour le moment remplir le magasin.

lundi, octobre 09, 2006

Attention GROS LOT.

Que celui qui n’a pas dépensé par anticipation les gains d’un loto qu’il n’a pas fait me jette le premier million.

J’en ai dépensé des millions de francs et d’euros, j’en ai distribué des billets et des chèques, tous plus conséquents les uns que les autres, j’ai fait plaisir à mon entourage en disant « mais non ce n’est rien, profitez »

Première chose, garder l’anonymat. Ensuite claquer quelques centaines de mille dans des envies idiotes et après faire plaisir.
D’abord Fille Unique, là je fais un trés très gros chèque pour que sa vie devienne un chemin semé de roses.
Ensuite Sister pour que sa retraite ressemble à ses plus beaux rêves.
Vient après Maky, il a toujours adoré les belles voitures, allez ne soyons pas radine, une rouge avec un cheval cabré sur le capot, mais il faut agrandir le garage, changer de maison ah non pas d’accord.
Comme il en reste encore beaucoup beaucoup, quelques dons aux œuvres humanitaires, un jardinier à demeure pour recevoir les ordres de Pomponette.
4 lignes téléphoniques pour Maky afin qu’il gère au mieux ce pactole et il est temps de penser à moi.
De quoi ai-je envie, c’est ça le plus dur. Quelques voyages.
Je suis attirée depuis toujours par la Mongolie, mais je ne veux pas manger local…
La Patagonie me tente bien aussi, mais rester si loin de mes petits…
Saint Pétersbourg pour ses musées et façades du plus beau jaune oui c’est faisable.
La Finlande en hiver juste quelques jours pour voir ce que ça fait d’avoir seulement quelques heures de soleil.
Un tableau d’un artiste contemporain ou de Boudin pour ces scènes de plages que j’aime beaucoup.
Un bijou, hum je n’ai que dix doigts, depuis que je pianote je ne mets plus de bracelets, ah si un 3ème rang de perles, comme la reine d’Angleterre j’aimerais bien, ça éclaire les pulls noirs.
Changer de voiture, non ma kangoo me donne entière satisfaction.
Des aménagements dans la maison oui, oui, oui et encore oui, régler nos problèmes de fuites, oui, trouver même à prix d’or le buste dont je rêve, oui.
Acheter la jeunesse mais garder l’expérience oui.
Se procurer la machine à explorer le temps pour un voyage dans le futur et voir ce que sont devenus les petitsnamours 3 x oui.
Je ne parle même pas de la santé pour tout le monde et j’élargis même à tous ceux que je ne connais pas, tant qu’à faire.
Aller dans un magasin, trouver la baguette magique et m’en servir à tour de bras.
J’aimerais bien aussi un ouvre-boîte qui ne demande aucun effort, un lave-vaisselle qui se vide tout seul, un lave-linge qui se remplit sans mon intervention, des escaliers auto-nettoyants, une télé qui ne passe que des programmes intelligents, des journaux remplis de bonnes nouvelles, des cervaux sans la case « assassin » bref rien que des petites chose qui ne s’achètent pas.

Bon voilà ma liste est faite ne reste plus qu’à rayer comme pour celle des catalogues par correspondance, au début on coche à chaque page et au moment de faire le total on raye.

Finalement dans ma liste je garde la santé, le bonheur et un PC qui m’obéit au doigt et à l’œil
.
Mercredi je ferai quand même un loto on ne sait jamais et si je gagne vous ne le saurez pas.
J’ai oublié la piscine ça d’accord mais une vraie, une grande, paysagée, utilisable été comme hiver, maintenance comprise. Que ne ferait-on pas pour attirer le plus longtemps possible les enfants…

Et un aspirateur à tous les étages ça serait pas mal non plus car même riche je n’ai pas envie d’une femme de ménage, puisque j’aurais la baguette magique.

Pour le compte-rendu de la journée d’hier allez chez Maky ses photos sont superbes.

dimanche, octobre 08, 2006

Les beaux z'abits du dimanche.

Années 50.
Samedi soir décrassage intégral, pour les plus chanceux dans la salle de bains familiale, pour les moins équipés dans la cuisine surchauffée pour l’occasion, pour nous c’était dans la salle de bains de l’infirmerie de l’internat où travaillait papa, voir les cabanes. Le grand air favorisant une santé de fer l’infirmerie était souvent vide de malades, la réserve de tilleul, panacée pour toutes les maladies, embaumait les lieux, l’eau chaude coulait à flots généreux. Un ordre immuable présidait aux ablutions, d’abord maman, la moins sâle, ensuite Sister, toujours propre et enfin moi, la plus sale, terre, feuilles, herbe, sur mes jambes on pouvait lire mon emploi du temps de la journée, beaucoup d’encre sur les mains aussi.
Nous ressortions de cette séance rouges et les chairs amollies par ce trempage et cet étrillage.
En robe de chambre dans le froid nous parcourions les quelques mètres qui nous séparaient de la maison et la cérémonie ses z’ahabits du dimanche pouvait commencer. Chacune installions sur notre chaise, dans l’ordre, les vêtements qui pour ma part allaient me confiner à l’intérieur, demain pas d’escalade dans les arbres, pas de vélo, pas de cerf-volant, et encore moins de chasse aux hannetons ni de lance-pierres, un long long dimanche.

Alors je me pose la question pourquoi imposer à des enfants les cols empesés, les chaussures qui serrent, les robes qui froissent, nous n’allions même pas à la messe, ou si peu, nous ne recevions pas beaucoup, papa travaillait le dimanche.

Je ne me souviens plus quand a pris fin cette tradition, mai 68 a du passer par là. Je n’ai pas le souvenir d’avoir imposé cela à Fille Unique, d’autant plus qu’encore à cette époque, avant 68, on habillait les enfants pour aller à l’école, le tablier avait encore quelques beaux jours devant lui, les chaussures étaient bien cirées, les lacets noués et les cheveux bien coiffés, pas de mêche qui cache la moitié du visage. Donc la détente aurait du être pour le dimanche, le sport, la promenade en famille.

Maintenant tout le monde travaille, mari et femme abordent le Week-End épuisés, ils n’ont qu’une envie, oublier tailleur et costume-cravate et se vautrer dans du confortable, du douillet, du qui serre pas à la taille, du qui ne martyrise pas les pieds, et peut-être meme faire l’impasse sur la douche, j’en connais.

Mais l’esprit humain est bourré de contradiction, je me surprends quelque fois à casser les pieds de mes petits pour prendre une photo que je veux « posée », je les habille :pantalon sombre, chemise blanche, cheveux plaqués, non ce n’est pas possible ils sont toujours rasés de prés, air sérieux, défense de grimacer, pieds débaskettés, moi-même je me mets en jupe, oublie de T-Shirt, m’"embijoute" et voilà une photo souvenir qui fera date, intemporelle.

Alors pour ou contre les z’habits du dimanche, un peu oui, un peu non je dirais. Un juste milieu me semblerait convenir. Etre moins avachi pour faire honneur à ses professeurs, passer à table le jean remonté à la taille pour prouver à ses parents que c’est possible, devisser la casquette de la tête, par pure politesse…

C’était ma minute réac, mais j’assume. Après tout j’ai 62 ans et le droit de jouer les vieux c---s.

Et comme c’est dimanche, marché. Je me suis trompée le vide grenier dont j’ai parlé hier c’est la semaine prochaine, je crois…
Hier j’ai encore une fois fais preuve de méchanceté à l’égard de Maky et en plus j’ai médit comme souvent. Il a commencé et bien avancé le grattage décapage du trumeau, je lui présente ici même mes plus plates excuses, enfin, heu, faut pas pousser non plus.

samedi, octobre 07, 2006

Encore une semaine TGV.


Le temps file à la vitesse d’un cheval au galop, j’aime bien cette expression qui est souvent employée pour imager la vitesse de la marée notamment au Mont Saint Michel, lieu hautement touristique que je ne connais pas soit dit en passant. Nous irons quand Maky sera à la retraite, ah mais au fait il est à la retraite, je ne m’en étais pas vraiment apperçu. Il paraît même que nous irons au Canada, un jour, et là je vois Fleur de Lys qui se réjouit déjà.

Il faut préciser qu’Archi-Papy a eu la bien mauvaise idée de nous laisser tomber le 1er juin et que depuis Maky est fort occupé au détriment de sa propre sérénité, il vit un peu dans sa bulle de laquelle j’ai bien du mal à le faire sortir.
Mais hier il a décidé de commencer la retauration du trumeau qui aura sa place dans le salon nouvellement refait, ne croyez surtout pas que ce sera une affaire rondement menée.
Etape 1 : on le déplace d’1m50, appuyé au bureau d’en bas.
Etape 2 : on examine minitieusement et pas de chance on trouve une moitié de signature.
Etape 3 : Google, le Bénézit, tout ça prend un temps fou, il est 20 h, à taaaaaaaaable.

Croyez-moi avant qu’il se saisisse des outils nécessaires, qu’il en ait fabriqué d’autres, beaucoup plus performants, qu’il réfléchisse par où commencer je vais avoir matière à alimenter ce blogue pendant des semaines, Maky est un cérébral…

L’ennui est que dans ma petite tête le fameux trumeau est déjà en place, les couleurs passées, le fond gris rechampi de jaune avec une touche sur les moulures florales de framboises tirant sur l’orange, une pointe de vert, bref un effet bœuf. Sans oublier que là où il sera les arbres qui se refléteront seront, je l’espère du plus bel effet, mais je sais par expérience qu’avec les reflets le résultat n’est pas garanti.

Travail de longue haleine vous l’aurez compris, surtout que la « chef peinture » c’est moi et que j’ai la mauvaise habitude d’adapter les couleurs en rajoutant un peu de ceci, un peu plus de cela, toujours au pif, toujours en petite quantité alors quand il faut en refaire…

Continuez à croiser les jambes pour Fille Unique, je vous accorde le décroisement pour mener à bien vos tâches quotidiennes, mais devant le clavier ON CROISE.

Il est 7 h, je viens d’ouvrir un volet, c’est nuit noire, vivement le printemps, mais avant il faut passer novembre qui fait au moins 60 jours pour certains. La course aux vaccins anti-grippe va commencer, Pomponette n’y échappera pas, nous ne voulons pas qu’elle tousse à fendre l’âme pendant des mois comme l’année dernière, combien de fois a-t-elle failli trépasser en pleine quinte ? nous en perdons le compte. Il faut qu’elle soit solide pour se sortir de cet épisode qui a duré des mois juste un peu fatiguée et qu’elle a surmonté en jardinant comme une folle.

Cette année la mode est au bananier, ce qui nous paraissait il y à seulement 3 ou 4 ans le comble du mauvais goût et complément indispensable du puits faits avec des pneus, devient grâce ou à cause des journaux spécialisés le décor tout aussi indispensable des jardins chics et branchés, donc Pomponette toujours à la pointe a planté son bananier et depuis j’en vois partout, nous sommes bien malgré tout en Seine et Marne, betteraves et bananes ne sont pas incompatibles apparemment. Il semble qu’elle ne vise pas la récolte de bananes, dommage cela aurait pu leur faire un repas sur deux sans avoir besoin d’aller en Espagne, pour ceux qui ont suivi les aventures gastronomiques de Pomponette et Sister.

J’espère qu’aujourd’hui les travaux vont reprendre chez Fille Unique, elle aspire après son grand placard dans la salle à manger, placard d’origine dont les portes sont au grenier. Après ça il ne restera plus qu’une salle de bains, une chambre et un vestiaire à aménager, le bonheur total pour toute la famille.
Je ne vous dirais rien sur ma soirée télé, j’ai dormi comme un bébé.

Je crois que ce Week-end a lieu à côté de chez moi le plus grand vide-grenier de Seine et Marne, je vais aller y faire un tour, j’y trouve souvent de bonnes affaires. Il y a quelques semaines j’ai loupé un buste de femme en céramique verte, pur produit des années 50, le prix me convenait mais la couleur n’était pas exactement la même que les autres objets de ma collection, je ne l’ai pas pris mais depuis j’estime que cela m’est indispensable…alors je cherche. J’ai souvent de la chance dans ce domaine et Sister dans son métier voit passer beaucoup de bibelots.

vendredi, octobre 06, 2006

Conseils à Petinamour 4 asexué et san nom.


Petinamour 4 sans sexe et sans nom écoutes les conseils de ta grand-mère, il est beaucoup trop tôt pour vouloir faire ma connaissance , je sais bien que tu attends cette recontre en trépignant d’impatience, mais je pense qu’il vaut mieux que tu restes bien au chaud dans Fille Unique encore quelques temps, d’où tu es tu vois bien que rien n’est prêt encore pour te recevoir comme tu le mérites et toi-même n’es pas tout à fait au top de ta forme, il te manques sans doute un bon kg de chair rose et tendre, tu ne voudrais pas jouer au liliputien arrivant chez les géants quand même et puis tu donnes du soucis à ta maman et ça je ne peux pas le supporter.
Et d’ailleurs ton prénom n’est pas encore choisi, si tu veux éviter le pire des années 1900, patientes encore dans ton nid douillet. Tes affaires ne sont pas descendues du grenier, laisses encore quelques jours, au moins 10, la place de petit dernier à N°3.

D’un autre côté je comprends que tu sois pressé de me connaître, de faire à cheval- gendarme sur mes genoux, de tenir tes parents éveillés la nuit histoire de profiter de tous ces moments merveilleux qui font une vie riche et bien remplie, mais au début je te conseille vivement de dormir le plus possible et de bien prendre tes biberons, d’engranger des forces vitales car le mois de mars arrivera vite et tu auras les agnélages à surveiller de ton maxi cosy, c’est un travail énorme tu sais, sans compter l’apprentissage intensif des marionnettes, de coucou derrière le bavoir et tout ce que tes frêres vont vouloir t’apprendre sans comprendre que tu es bien trop petit pour avoir une mitraillette dans les mains ou manger un croissant en guise de biberon matinal, oui comme tu vois il y a du boulot en perspective alors rien ne presse.

Mercredi si ton médecin préféré dit « c’est pour samedi ou lundi » fais lui savoir qu’une semaine de plus ce serait mieux pour toi.
Nous t’attendons avec impatience mais pas avant la fin du mois, compris !

Afin de mettre toutes les chances de ton côté, je demande à tous les visiteurs de cette page de croiser les jambes très fort, on ne sait jamais ça peut marcher.
C’était la nouvelle du jour, donc mauvaise nuit pour moi, réveil trop tardif, tête dans le gaz, oreille tendue vers le téléphone, sourire rassurant pour l’entourage et soupir en attendant la suite des évènements.

Hier après-midi de bons amis m’ont donné des cèpes magnifiques, pour la première fois de ma vie je me suis attelée à la tâche longue odorante de les faire cuire en vue d’une congélation rapide.