samedi, septembre 30, 2006

Un vendredi ordinaire.


On s’en doutait un peu, Anitta faisait partie des disparus de Lost, elle est la seule a avoir pu rejoindre la blogosphère, il y a juste un petit problème, la machine à remonter le temps nous la ramène à l’époque de ses 20 ans, mais elle sait toujours écrire et nous embarquer dans son monde. C’était la touche finale à la saison 2.

Contrat rempli pour ma journée d’hier, sauf que je n’ai pas vu vieil Oncle, le couloir toujours encombré de fauteuils roulants, déprimant au possible, dans sa chambre personne, mais la casquette est là, il ne doit pas être bien loin, enquète rapide, résultat, il est parti voir un spectacle en ville, sans la casquette… On a du le prévenir au dernier moment. La semaine dernière c’était un défilé de mannequins en maillot de bain, à ce train là ils vont nous le faire mourir d’une crise cardiaque, à 93 ans les pin-up à moitié nues c’est pas bon pour le cœur.

Mais bon dans un sens c’est plus distrayant pour lui que les 5 mn qu’il m’accorde chaque semaine pendant lesquelles je m’égosille pour lui huler dans la bonne oreille les nouvelles de la famille.

Chez Arch-Mamy l’ordre du jour est aux soucis, la petite chienne est malade, le vétérinaire n’est pas optimiste et le chagrin pointe son nez une fois de plus.

Une journée encore sous le soleil, la luminosité si particulière de ce début d’automne donne envie de mitrailler, mais j’ai déjà du mal à trier mes photos que je ne veux pas en rajouter.

Je sens que la lassitude s’installe chez vous alors je ne dirai rien sur ces morceaux de tissus dont la destination finale sera les fenêtre de Fille-Unique, je ne dirai rien sur le fait que que j’ai presque fini, ma pièce du bas ressemble à un atelier de couturière, des bouts de fils accrochés dans le tapis, des morceaux de tissus qui traînent un peu partout, je ne jette rien, vous le savez, le point positif c’est que maintenant je maitrise parfaitement, l’enfilage de l’aiguille de la machine, le remplissage de la canette, le réglage des points et d’autres petits détails qui me faisaient perdre un temps fou avant, faute de ne pas me servir de la machine assez souvent.

Si tout va bien aujourd’hui Maky et moi passons la journée ensemble, j’ai pris sur moi hier de prévenir sa mère qu’il n’irait pas la voir aujourd’hui, divers travaux dans le jardin requièrent sa présence et puis j’aime bien quand on bricole tous les deux. Je fais souvent office manœuvre, de « grouillot » comme il dirait mais il en faut bien des petits et des sans grades.

Et s’il pleut ce sera dans son bureau que nous interviendrons, un premier tri a été fait, les papiers à brûler jonchent le sol, on se posera la question habituelle, « et cà on brûle ou on garde » on relira certaines chose, d’hésitations en interropgations le temps passera trop vite, le PC allumé nous clignera de l’œil mais nous résisterons, les papiers d’abord, une journée en perspective comme je les aime, du rangement, du productif, du nettoyage par le vide, la poubelle qui se remplit, mes bonheurs sont simples mais trés réels. Et en prime je passerai peut-être l’aspirateur.
Le repassage devra attendre encore, aprés tout il nous reste encore 2 ou 3 T.Shirts sur l’étagère donc rien ne presse.

PS. Il pleut donc papiers.

vendredi, septembre 29, 2006

Mexiiiiiiiiiiiiiiico.

Comblée, je suis plus que comblée et pourquoi me direz-vous, la réponse est toute simple, elle se trouve sur les ondes, sur les écrans télés, Luis Mariano n’est pas mort, il revient avec le mythique Mexiiiiiico sur la scène parisienne, oui l’idole des mes 7 ans est de retour et avec lui les refrains de tous ses succés, la Belle Cadix qui a des yeux de velours, les yeux de l’amour, les Violettes toujours impériales, j’assume tout à fait mon côté kitsho-ringard, je m’en délecte et me laisserai peut-être tenté par le CD ou la compil qui ne manquera pas de sortir.
A l’époque la TSF nous matraquait à longueur de journée les chansons du maître en matière d’opérette, la transition avec Salut les Copains a été plus que brutale bien que d’utilité publique je dois bien l’avouer mais je n’ai jamais brûlé mes idoles passées de mode, j’ai bien fait puisqu’il revient le Luis et en plus avec l’égérie d’Almodovar, gage de qualité sans aucun doute.
Ceci étant dit, dans la tête je n’ai que cette chanson, je me suis couchée et réveillée avec et ce n’est pas facile de l’enlever, j’ai beau tripatouiller les boutons elle est toujours là la rengaine mexicaine, heureusement pour mon entourage je ne suis pas du genre à fredonner, je suis une grande « négoïste » comme dirait N°3 invectivant N°2 qui se « croit seul au monde »

Donc avec ce refrain lancinant qui squatte mes neurones pas facile de vous servir un billet intelligent, ou avec un semblant d’humour, je suis tout juste capable de vous conseiller d’aller chez Maky si vous voulez voir des photos de notre journée culturelle.

Hier piscine avec Cerisette il a encore fallu slalomer entre les" ceusses" qui aussi se croient seuls au monde, je n’arrive toujours pas à comprendre pourquoi nous sommes les 2 seules à éviter les autres, on râle, on lance des œillades assassines mais on s’écarte toujours et les autres filent droit comme des fusées…

Hier matin en Avignon une vielle dame de 84 ans s’est fait voler par 2 faux policiers, fait divers banal me direz-vous, sauf que la vieille dame en question est Tante-Préférée, pauvrette elle si confiante et toujours disposée à trouver des excuses à tout un chacun…elle se console en se disant qu’elle n’a subi aucune violence.

Après Sister et Tante-Préférée à qui le tour, tous à nos verrous, soyons vigilants et ne faisons confiance à personne surtout pas à un charmant monsieur qui propose de porter notre panier à provisions, m’en fous j’ai pas de panier ,que des sacs plastique et toc.

J’ai l’air de prendre ça à la légère mais on vit une époque où même à la campagne il faut prendre un minimum de précautions, il est bien connu que beaucoup de cambriolages s’effectuent lors des enterrements, qui va penser à ça alors que la famille est dans la peine, et bien il faut y penser.

Je me souviens qu’un soir je revenais du fond du jardin, il faisait nuit mais j’ai bien vu un homme qui escaladait le mur, de mon air le plus aimable je lui ai lancé un « ben faut pas se gêner » il a fait demi-tour et le lendemain mes voisins me disaient qu’ils avaient été cambriolés, eux et quelques autres, rien de bien important certes, télés, magnétos, décodeurs, pas de violence, mais quand même c’est contrariant. Bon d’accord s’ils ont pris tout ça c’est qu’ils en avaient besoin n’est-ce pas ?
Une fois en Algérie nous avons trouvé la maison vidée complètement, sauf ce que nous avions acheté sur place, c’était un signe de bon goût…les algériens ont toujours aimé les produits français c’est bien connu.

Mon programme de la journée, c’est vendredi donc Archi-Mamy pour les courses, Vieil Oncle pour le devoir accompli, là c’est vite fait, au bout de 10 mn il dit « bon je veux pas te retarder » et je sais que c’est le signal du départ. Ce matin un petit coup de bibliothèque et après les rideaux, je pense que lundi ils seront finis, les finitions se feront sur place, Fille-Unique attention j’arrive, réserve moi la chambre chez tonton Bruno.

jeudi, septembre 28, 2006

Le bonheur chez Rosa.



Nous sommes partis sous un soleil qui perçait le brouillard, à Larchant un petit coucou à Saint Mathurin, spécialiste des esprits perturbés, pas pour nous encore, une pensée pour tous les grands alpinistes qui viennent s’entraîner à l’escalade à la Dame Jouane, Milly la Forêt et sa chapelle Jean Cocteau, tout le long du chemin nous avons l’impression de visiter les travaux de Seine et Marne…il y en avait à chaque détour.
Barbizon le dimanche est aussi encombré que Saint Tropez le 15 août, nous sommes mercredi et la rue est à nous. Quelques pas le long des galeries nombreuses nous amènent à l’auberge Ganne qui fut le lieu de ralliement de tous les futurs impressionistes, le Père Ganne les recevait dans son auberge et contre quelques toiles leur assurait le gîte et le couvert. Il reste dans ces pièces de jolis panneaux peints, des portes de placard pieusement conservées peintes par les pensionnaires et surtout une atmosphère très particulière, on sent la présence de ces « coloristes » tout ceux dont les toiles sont accrochés dans les plus grands musées du monde sont venus ici attirés par la forêt, la lumière, les scènes champêtres et l’irrésistible attrait de cette nouvelle manière de peindre à l’extérieur, peindre ce qu’ils voyaient et pas plus.
Bientôt suivi par d’autres artistes, écrivains, poète, chorégraphe, photographe, hommes d’état, rois, outre Corot, Rousseau, Renoir, Millet, Sisley, Diaz et tant d’autres, Barbizon a accueilli aussi nombre d’artistes étrangers dont Nicolae Grigorescu ; peintre Roumain. L’Auberge Ganne nous présentait hier une très belle exposition de ses œuvres.

L’esprit nourri il fallait remplir les estomacs, chose fut faite en pique niquant en forêt sous un beau soleil, merci Maky l’endroit était bien choisi, merci Cerisette pour les moelleux au chocolat, divins.

En guise de sieste direction By-Thomery pour visiter l’atelier de Rosa Bonheur. Toujours cette impression de violer un peu l’intimité des disparus mais quel enchantement ces objets familiers, ces lettres, lunettes, pinceaux, ces études d’animaux, photos, correspondance, tableaux, nous n’avons pas assez d’yeux pour tout regarder et enregistrer, nous lisons au passage une autorisation de la police donnant le droit à Rosa de porter le pantalon, chez elle, autorisation renouvelable tous les 6 mois…
La jeune femme qui nous reçoit connaît bien son sujet, un dernier regard au costume de chef indien offert par Buffalo-Bill et nous repartons.
Moret, les bords du Loing sous le soleil ont un air de vacances, petit arrêt à Episy où nous assistons à la valses des planeurs dans le ciel, à l’aterrissage et décollage de 2 avions et 1 hélicoptère, la journée amico-culturelle se termine en se disant que nous recommencerons. C’est bien agréable de ne pas être obligés d’attendre un samedi-dimanche pour visiter notre région. Il y a aussi une vie le mercredi.

Sachez que ma liste était bien faite et que tout à l’heure je vais faire celle des courses, et je la laisserai sans doute sur la table de la cuisine, elle sera faite pour la prochaine fois.

mercredi, septembre 27, 2006

Hamlet n'avait pas ce genre d'interogation.

Faire des listes ou pas.

Les préoccupations des blogueuses seraient- elles les même au même au même moment ?
Je viens de lire plusieurs billets dont les listes sont le sujet principal, et devinez ce qui vient en tête, le repassage.
Le livre que je lis en ce moment, voir article précédent, tourne autour des listes, la mienne s’allonge tous les jours et le repassage est en première place. Hier j’ai fait une autre liste pour ne rien oublier du picnic prévu, révisons ensemble.
Salade de pomme de terre, c’est fait.
Tarte aux pommes, c’est fait.
Apéritif, saucisson, préparé, sel poivre, sucre, café, dans le panier.
Nappe, en tissu, serviettes, en papier, verres, en verre, assiettes et couverts, pas de plastique, préparés.
Tire-bouchon, indipensable, OK.
Table, glacière, siège, 1 pour 4, c’est fait.
Café dans thermos, ce sera fait juste après le blog.

Si vous pensez qu’il manque certaines choses pas d’inquiétude c’est Cerisette qui s’en charge.
Ne reste plus qu’à trouver l’endroit où installer le campement, ce sera le plus difficile. Une partie de la forêt de Fontainebleau est le domaine réservé des femmes attendant le client et l’autre celui des hommes attendant aussi des clients. Si en plus c’est un jour de chasse au gibier à poil, c’est pas gagné notre picnic, il reste la solution de la voiture.

Bon j’en reviens à la liste des préparatifs.
Maky a bien travaillé, il nous a concocté un petit circuit avec Mr Google. Le moindre virage, la plus petite maison ayant reçu la visite d’une célébrité sont répertoriés, commentés et imprimés. De quoi alimenter une conversation animée et culturelle.

Appareils photos chargés, c’est fait.

Mais que puis-je bien avoir oublié ? les horaires de visites, je les ai. Je sens que je m’approche de la perfection.

Non pas tellement, car si je reprends une autre liste, beaucoup de tâches n’ont pas été rayées.
Mais les médicament de Pomponette, c’est fait, le dossier pour qu’elle bénéficie d’une aide ménagère pour ce foutu repassage est en cours, les rideaux ont bien avancé mais j’en ai plein les bras le soir, de ces kilos de tissus à manutentionner…

C’est plus fort que moi, quand je vois un carnet j’ai envie de faire des listes, quand je suis au rayon fournitures scolaires, j’ai envie d’un cahier, bien épais et bien grand.
Listes des livres lus, sur l’ordi, malheureusement pas à jour, par ordre de lecture, une autre par auteur et pendant que je fais ces listes, celles des choses à faire s’allonge, c’est un cercle vicieux. Et je me pose la question, si je ne faisais pas de listes cela n’irait-il pas mieux, donc une liste s’impose celle des chose à ne pas lister. Raymond Devos aurait tirer un parti sûrement très drôle de ces listes à faire ou ne pas faire.

Amies blogeuses-listeuses mettons nos listes en commun nous en tirerons peut-être un bon roman qui porterait le tître : "Les listes des listes » ou bien « La liste des blogueuses », ou façon Nadine de Rottschild « Comment faire des listes de listes de choses à ne pas lister ». Si vous trouvez un nom à ce futur best-seller corporatif n’hésitez pas, envoyez moi une liste.
Je vous répondrai par la liste des éditeurs à contacter.

Dernière recommandation, ne tardez pas à faire la liste pour le père Noël, on ne sait jamais des fois qu'il nous envoie un Top modèle spécial repassage...révons...

mardi, septembre 26, 2006

Trous, absences et mémoire.

Il y a quelques années une jolie voiture passe devant moi : « Hum pas mal ce type » je le suis des yeux, l’immatriculation me saute aux yeux, c’est Maky… Les belles voitures lui vont bien au teint .
Une autre anecdote.
Qui sonne à ma porte un soir en Algérie ? Tony Perkins himself, tout droit sorti d'un film d'Hitchcock. Au bout d’un petit moment je remarque une croix discrète sur son col roulé, dommage c’est le curé d’Alger qui visite les français, je l’avais vu officier quelques semaines avant.
Vous l’aurez compris je ne suis pas du tout physionomiste, si je croise un acteur, ça m’arrive, je pense aussitôt « tiens ce type me dit quelque chose » Maky lui est très physionomiste mais j’ai un avantage sur lui, une excellente mémoire pour mettre un nom sur les visages qu’il reconnaît.
Dialogue de sourds.
Lui « tu sais on l’aime bien tous les deux »
Moi : « de qui tu parles, un acteur ? »
Lui : « oui il a joué dans ce film qu’on aime bien tous les deux »
Moi : « Français ou étranger ? »
Lui : « Heu … »
Et avec toutes ces précisions je dois trouver et je trouve.

Il a même du mal au bout de 30 ans à mettre un prénom sur certains de nos amis, c’est dire.

Je ne retiens pas les tîtres des livres mais dès la première phrase je sais si je l’ai lu ou non, pareil pour certains films qui n’ont pas eu une promo fracassante, mais je peux vous conter par le menu ce qui s’est passé tel jour, tel heure des années en arrière, bien pratique pour mon entourage.

J’ai des souvenirs qui remontent à ma toute petite enfance et ils sont bien précis.
Hier soir le téléfilm, excellent, sur Marie Besnard m’a replongé dans cette époque, je me souviens avoir entendu les compte-rendus d’audience à la radio et l’imagination faisait le reste.

Une Claire, 3 Joelle, deux Josette, une Sylvaine, une Cerisette, un Francis plus 2 autres sans nom et moi, voilà les participants du comité de lectures, le lectorat masculin en minorité, est-ce représentatif ? un bon moment d’échanges de point de vue et de bouquins. Tout à l’heure je vais demander des éclaircissements sur ce Francis, il a l’air d’un universitaire tombé au milieu de femmes au foyer qu’il regarderait à la manière d’un ethnologue.

Demain Maky et moi prenons « notre journée de vacances 2006 ». Nous n’y sommes pour personne. Depuis le 1er juin ce sera la première fois que nous jouerons les égoïstes.
J’ai prévu une journée culturelle et sylvestre. Picnic et marche en forêt de Fontainebleau, expo à Barbizon en compagnie de Cerisette et conjoint. Il se pourrait même qu’il fasse beau.

Un petit coup de Coué pour le beau temps demain et hop c’est du garanti.

lundi, septembre 25, 2006

Gènes, hérédité et interrogations.

Je pense avoir beaucoup de choses en moi de Papa, je crois bien détenir certaines choses de Pomponette mais je n’ai pas le sentiment d’avoir dans mes veines beaucoup de choses de sa famille. J’aurai aimé avoir certains traits de caractère de mon grand-père maternel par exemple mais non chez moi le côté protestant prédomine.

Souvent au travers des « Petitnamours » je cherche une trace des uns ou des autres, il me semble que N°1 est celui qui possède en lui le plus de choses « de mon côté » alors que les deux autres sont fortement marqués du sceau paternel, physiquement N°2 est le clone de son père, à tel point que lorsque je lui changeais les couches j’avais l’impression fugace de m’occuper de Mr Gendre.
N° 3 au premier regard est aussi très « Mr Gendre » mais au deuxième « rabord » comme disait Coluche une douceur des traits me rappelle Fille-Unique, en mélangeant et secouant bien le tout des caractères de N°1 et 3 on obtient le caractère facile et toujours égal de leur mère. Mais que deviendront-ils ?
N°2 fait beaucoup penser dans bien des domaines à Maky, quelle part en eux de chacun de nous sera la plus forte.

Fille-Unique fait de plus en plus penser à sa grand-mère paternelle, que lui ai-je transmis, sincèrement je serais bien peine de le dire. Je lui souhaite que le bébé à venir, tiens au fait ça approche, soit de son côté comme on dit quand on cherche des ressemblances qui souvent n’existent que dans l’imagination de la parentèle.

J’entends déjà les commentaires du genre : « l’essentiel est d’être soi-même » « chacun sa personnalité propre » bien sûr mais je trouve qu’il est bien confortable de se sentir des affinités avec son ascendance, de se dire je suis comme tel ou telle, j’aime les même choses que celui ou celle-çi. Le copié-collé se retrouve quelques fois dans des petits faits sans importance mais qui font la tradition familiale. Un exemple idiot je vous l'accorde:
Maky à les pieds sensibles à un point qui appelle aussitôt la moquerie (de ma part) et bien N°2 sur ce plan là est sa copie conforme, souhaitons qu’il ait pris beaucoup d’autres choses de son grand-père. Ni l’un ni l’autre ne peuvent faire 2 choses à la fois, mais au moins quand c’est fait c’est bien fait.

La passion familiale de la lecture s’est transmise à Fille-Unique et ça elle ne le tient pas de son père.
N°1 a choisi l’option théatre, est-ce que Pomponette serait passée par là ?

Il est bien tôt, 5 heures, pour aborder le domaine de la génétique et ses mystères, mais qu’est-ce que je fais déjà devant le clavier, je serais bien mieux au lit …

Pluie, averses, ondées étaient au programme de la journée d’hier, mesures, couture, piqûre étaient à mon programme, séries policières, séries policières et séries policières étaient au programme de la télé, ça commence à bien faire cette guerre des chaînes pour la course à l’audimat.
Quant à moi j’ai un peu regardé la 6 en pensant à Tanette mais j’avoue que je n’ai pas été jusqu’au bout, trop dur avant de s’endormir.

Ce soir comité de lecture à la bibliothèque avec Cerisette, je ne connais pas les autres participants, ni le thème d’ailleurs.

Le livre dont je vous ai parlé l’autre jour tient ses promesses, je dois me faire violence pour ne pas m’y plonger toute la journée, autant faire durer le plaisr le plus possible.

Méthode Coué oblige la journée s’annonce épatante, j’aime bien ce mot tombé en désuétude.

dimanche, septembre 24, 2006

24 septembre 1971.

« Quand la démangeaison d’écrire saisit un homme, rien ne peut le guérir que le grattement de la plume » Samuel Lover.

La démangeaison me saisit tous les matins, le clic clac du clavier me guérit mais encore faut-il avoir quelque chose à pianoter.

Ce matin encore la date vient à mon secours, 24 septembre 1971 nous quittons la ZUP que nous habitions depuis 2 ans. Bonne-Maman voulant se rapprocher de sa fille Pomponette a vendu sa maison de l’Aude, Maky par son travail a trouvé la maison idéale pour abriter 2 familles et nous voilà ce matin en train d’emménager. Bonne-Maman habitera un des 2 appartement et nous serons ses voisins.
Grand jardin, grande maison, peu de travaux, en centre village, boulanger en face, école au bout de la rue, magasin de Sister à 100 m, nous sommes aux anges.
Les meubles de ma grand-mère sont déjà installés depuis 1 mois, avant la signature, quelques travaux de peintures ont déjà été faits, le jardin a compris que Pomponette le prenait en main, le pessimisme légendaire de Papa lui fait dire « c’est au-dessus de nos moyens » il n’a pas tout à fait tort mais nous sommes au 7 ème ciel.

Cette maison je l’aime et elle me le rend bien, je l’ai déjà dit, je ne suis pas un grand gabarit, mais j’ai besoin d’espace, de grands dégagements, d’une bonne hauteur sous plafond, et là je suis servie, j’aime avoir du mètre carré autour de moi-même si mon espace à vivre préféré ce réduit à un bureau-ordinateur dans un coin du salon, qu’importe derière moi il y a de la surface.

Au cours des ans nous l’avons agrandie, embellie, elle s’est transformée en île salvatrice à chaque inondations, il n’y en a plus, Fille-Unique y a grandi en tissant des liens complices avec son arrière grand-mère pendant 5 ans, puis en profitant de sa tante et de ses grands-parents jusqu’à son départ en Normandie, N°1 y a passé les 3 premières semaines de sa vie et jusqu’à ses 3 ans de nombreux et longs séjours, pour notre plus grand bonheur .

Même quand nous l’avons abandonné pendant 4 ans elle ne nous en a pas voulu, toujours la porte grande ouverte pour nous accueillir à chaque vacances.
Même les noms des deux rues sur lesquelles elle s’ouvre me plaisent, Voltaire et Victor Hugo.
Même son vis-à-vis comble mon regard : une réseve à grains de l’époque romaine.
Même le bruit de la rivière de l’autre côté de la rue ne me gène pas et m’endort le soir.
Même sa façade en pierre qui fait un peu caserne me plaît.
Même, même tout plein de choses, c’est ma maison, notre maison et j’y suis bien.

Et comme nous sommes dimanche une précision s’impose, au bout de la rue, la place, sur la place, le marché et le marché j'y vais tout à l'heure.

Hou, hier soir Lost, je ne savais pas que c’était le dernier épisode de la saison 2, il fallait suivre…

samedi, septembre 23, 2006

En vérité je vous le dis...


La méthode Coué ça marche, la journée a été bonne, sauf pour le milionnaire que j’ai oublié d’acheter, sauf pour ma voiture que je n’ai pas récupéré, mais je recommence ce matin oui la journée sera bonne parce que je l’ai décidé, et qui sait la plus forte hein ?

Il y a 29 ans nous atterrissions sur le tarmac d’Alger, les parfums de chaleurs et d’eucalyptus me sautaient au visage en même temps que le sentiment d’être arrivée chez moi, fille du midi, un peu plus au sud je ne pouvais que me sentir bien.

Nous n’avions jamais quitté nos familles, le téléphone ne marchait que dans un sens et nous savions que notre absence allait leur peser mais de nouveaux horizons nous attendaient, Fille-Unique allait trouver son amie d’enfance, nous allions visiter des sites magnifiques, vivre à cent à l’heure, hésiter entre mer et montagne chaque vendredi qui était le dimanche, pour le picnic traditionnel. Je dois dire que la mer l’a emporté le plus souvent. Nous allions tomber sous le charme du désert et nouer des liens avec les Algériens à l’humour si particulier.

Pour Maky tout n’a pas été rose dans le travail, il n’allait pas à la plage tous les jours mais ce furent 4 années formatrices, quand on a travaillé là-bas on peut tout faire.

Nous n’y sommes jamais retournés, un peu comme ces pieds-noirs qui refusent de retourner sur les lieux où ils ont vécu, mais j’y pense souvent et me demande ce que certains sont devenus.

Ce matin entre 5 et 6 heures, dans un demi sommeil activité cérébrale intense et au final fatiguante. En emmergeant je ne savais plus où j’étais, Cabourg, La Napoule, chez Fille-Unique, petite fille au milieu d’une forêt, sur un vélo vert, un cerf-volant emmêlé dans les branches d’un arbre.
Télescopage de lieux et d’évènements, amalgames de personnes qui n’auraient jamais pu se rencontrer…allo, allo Dr Freud éclairez-moi sur ces rêves du petit matin qui nous laissent la tête embrûmée pendant quelques heures, on tente des recoupements, on cherches des explications, on s’épuise à essayer de mettre de l’ordre dans tout ce fatras, mais en vain.

Contente ce matin en lisant les derniers commentaires de la veille, cousine Flo a laissé un long message qui laisse entrevoir que tout va bien pour elle ce dont je me réjouis beaucoup. A 2 mois prés c’est la jumelle de Fille-Unique mais le décalage des générations fait qu’elle n’est que sa petite petite cousine, qu’importe elles sont très proches, les petits l’aiment beaucoup, surtout parce qu’ils en font leur esclave consentante.
Après une vie passée dans les plus grands hôtels du monde entier son cuisinier- compagnon s’est fixé dans le Loiret, elle, a laissé son appartement et son travail à Paris et depuis presque un an ils font un malheur dans la région, la cuisine du « Petit Saint-Trop » attire les foules.

Allez juste pour vous agacer un peu, les rideaux du salon sont taillés, faufilés, Mr Le Tapissier m’a fait faux bond, je n’ai pas la doublure donc confection en mode pause…

Et ce soir Lost, je m’en réjouis déjà.

J’ai attaqué un livre qui va me tenir en haleine au moins deux jours. Une voix disparue. De Laura Wilson. L’action se passe à Londres, à la première page le mystère est déjà là et…je ne peux pas en dire plus je le commence à peine.
En parlant de lecture chez » Gaelle et son café litteraire » un concours démarre, photographiez et comptez les livres qui s’empile sur votre table basse ou au pied de votre lit.
Chez Kozlika on nous invite à participer à l’écriture d’une nouvelle, mais pour ça il faut connaître le Wiki et je ne sais pas ce que c’est.

Bonne journée à tous.

vendredi, septembre 22, 2006

Je vous souhaite une bonne journée.


Au hasard de mes lectures sur les différents blogues qui accompagnent mon premier café je m’aperçois que l’humeur de certains a la même couleur grise que la mienne, obsèques, successions, maison de retraite, quel vent mauvais a soufflé sur nos claviers, quel déclic a fait que chacun nous y sommes allés de notre propre expérience, avec plus ou moins d’émotions et d’humour, les grands esprits bloguesques se sont-ils rencontrés, de plus hier c’était la journée « Alzeimer » c’est pas bon signe ça.
Aujourd’hui je vais donner dans le futile, le léger, le temps qu’il fait va m’y aider et au bout de cette ligne je vais bien trouver un sujet qui détendra l’atmosphère, à repéter 2 fois, façon Arletty.

Rien que du positif aujourd’hui, pour commencer sachez que mon café est pile poil à la bonne température, c’est de bon augure pour la suite de la matinée, et important à signaler.
Ah que la vie est belle quand on décide dès le matin qu’il en sera ainsi, le facteur amènera bien son lot de factures habituel, mais qu’importe on ne va pas se laisser gâcher la journée pour si peu n’est-ce pas ?

Au vu de la journée d’hier je n’ai pas de corvée à faire, une grande journée rien que pour moi, sans voiture, certes, mais ainsi je vais pouvoir profiter de la maison et même faire une petite sieste, l’embêtant pour mener à bien ce dodo c’est que je n’ai rien à la télé qui va m’endormir, le journal de la santé, j’évite à partir de ce jour, Delarue me saoûle, le film de la 6 souvent du déjà vu et toujours des drames familliaux, il me faudrait un bon Maigret, soporifique à souhait.

Peut-être même que Bricol-man ne sera pas là pour déjeuner…

Oui la journée s’annonce bien, je vais même calculer les intervalles des plis des rideaux sans me tromper.

Peut-être même que je vais trouver les solutions qui me font défaut pour améliorer ce blogue.

Et si j’en mettais un coup pour finaliser le tri des photos, les envoyer, pas mal non ?
Ah que la vie est belle quand on décide dès le matin qu’il en sera ainsi.

Peut-être même que Fille-Unique téléphonera, alors là ce sera le nirvana, ni plus ni moins.

Oui la journée va être belle, rien n’empêche de toucher du bois en même temps, je ne suis pas superstitieuse, ça porte malheur…

Peut-être même que je vais acheter un millionnaire, on ne sait jamais…

Un coup d’œil par la fenêtre, le jour s’est levé, le ciel est bien dégagé, oui une bonne journée s’annonce et je souhaite qu’il en soit de même pour vous tous.

jeudi, septembre 21, 2006

La journée aurait pu être meilleure.

Hier j’ai appris l’existence d’une nouvelle maladie.
Hier j’ai appris que des organes pouvaient s’autodétruire.
Hier j’ai appris que certains médecins hônnètes incriminaient le nuage.
Hier j’ai appris que la génération Tchérnobyl, en France, était victimes de maladies rares.
Alors ce nuage ne s’est pas arrêté à nos frontières?

Non ce n’était chez Delarue que j’ai appris tout cela, c’était dans la brasserie de Pluskami, nous y déjeunions en compagnie d’une amie de Sister et au détout d’une phrase, sans pathos, sans larmoiement, ni appitoiement sur elle-même, elle nous a raconté le combat de sa fille contre cette maladie, du coup il faisait moins soleil, et je trouvais que ma vie était formidable, j’oubliais les petits et gros soucis de Fille-unique pour me réjouir qu’elle et les siens soient en bonne santé, j’avais mal dormi la veille mais ce n’était pas vraiment important.
A l’avenir je serai contente d’aller au marché le dimanche, contente de me prendre la tête en calculant les intervalles des plis des rideaux, heureuse d’entendre la pluie au mois d’août, après tout ça contente sûrement quelqu’un, je me réjouirai du temps qui passe, des années qui filent à toute vitesse, de mes douleurs matinales, j’ai mal donc j’existe…

En quittant cette amie un silence pesant nous a accompagné durant tout le temps que Sister à mis pour trouver de quoi remplir le magasin, mais là c’était plus fort que nous.
Nous avons râlé parce que les allées de l’entrepôt sont de plus en plus encombrées, les meubles de plus en plus en mauvais étât, les prix pas tellement attractifs, le personnel absent.
Grogné, car déambuler dans cette caverne relève plus du parcours du combattant que de la promenade de santé, rouspété, parcequ’il faisait chaud, aspiré à retrouver notre campagne verdoyante…
La nature humaine est incorrigible, plainte et ralerie sont omniprésentes dans le déroulement de nos journée, nous devrions apprendre à comparer et relativiser.

Ceci étant dit, encore une fois miss Kangoo est revenue de cette escapade parisienne le coffre plein, toute guillerette d’avoir passé avec succés le contrôle technique lundi, quand je pense que Bricol-man avait envisagé de la vendre, mon cœur trésaille rien que d’y penser.

Aujourd’hui, une petite heure à la bibli afin de continuer la saisie des ouvrages, courses pour remplir le frigo, visite à Archi-mamy pour l’emmener faire aussi des courses, visite à vieil Oncle à la maison de retraite et le soir je laisse la voiture au garage pour la révision, je n’aime pas ça du tout. Et le tout sous le soleil paraît-il, donc une bonne journée qui s’annonce, bien remplie.

mercredi, septembre 20, 2006

Les multiples talents de Pomponette.

Vous comprendrez aisément qu’à 83 ans Pomponette a eu le temps de développer d’innombrables talents. Le premier et non des moindres et d’avoir gardé en 58 ans de Seine et Marne un accent chantant qui lui évite de se présenter au téléphone.
Parmi tous ceux qui se bousculent à mon esprit, celui de vendre n’importe quoi à n’importe qui mérite une ou deux anecdotes.

Pendant la guerre elle a quand même réussi à vendre un tailleur de femme taille 36 à un espagnol, lui expliquant que dans la jupe il pourrait faire sans problème un pantalon et que la veste cintrée était parfaite pour un amateur de corrida.
Notez que cet homme était ravi.
En vacances au bord de la mer à La Nouvelle, joli port de pêche méditerranéen, chanté par Charles Trénet, elle tanne Papa pour ramener un morceau de bois," dans la vitrine du magasin ce sera très joli" dit-elle.
En effet au retour "le bois flotté méditerranéen" c’est son nom, prend place entre deux bibelots anciens et le plus fort c’est qu’il trouve acquéreur, celui-ci repart avec son bout de bois, imposant, et tout un historique rigoureusement véridique et inventé de toutes pièces.

A une époque il ne fallait pas passer après elle pour vanter un objet ou un meuble, on pouvait être sûres que son argument de vente dépasserait et de loin tout ce que l’on pourrait dire.

Autre talent, donnez lui un méchant bout de tissu et elle va vous en faire une robe, jupe, avec le détail qui tue et tout le monde lui demandera le nom du magasin où trouver cet article.

Pareil avec les restes du frigo, en un tour de main, 3 olives un vieux morceau de lard, 2 carottes elle nous fera un ragout délicieux et de plus il y aura encore des restes. Mais chez Pomponette on ne mange pas deux jours de suite la même chose, alors direction le frigo de Mab.

Mais son plus grand talent est sans nul doute celui de "jardinière latiniste paysagiste". Imaginer, commander, recevoir, planter, fleurs et arbustes de toutes sortes, les déplanter, tailler, leur parler plus ou moins fermement, arroser, désherber, tout ce travail lui procure une grande joie, quand le temps ne lui permet pas le jardinage, Pomponette consulte les revues.
Une autre de ces nombreuses aptitudes qui frise le talent et celle de s’abstraire totalement de la réalité dans la lecture, un mot croisé ou un programme télé. A la mort de papa il y 3 ans cela a été une bénédiction pour elle.
Tiens je vous en livre encore un autre? Pomponette a la plume facile, ce qui est bien pratique quand il faut répondre aux faire-parts de décés ou de mariage, les formules de politesse ou de condoléances s’échappent sans difficulté aucune du stylo, vite fait bien fait et à la boîte.
Je pourrais encore vous dévoiler beaucoup d’autres chose mais pas tout d’un coup et je dois garder quelques lignes pour les rideaux.
Fille-Unique j’attends les mesures entre les poutres.
Hier piscine avec Cerisette, je croyais que cette heure de natation allait me permettre d’avoir une nuit normale, mais rien à faire à 3 h. je croyais qu’il en était 6 et j’étais prête à me lever.

Tout à l’heure départ pour Paris avec Sister, elle va chiner à la caverne d’Ali-Baba, petite pause déjeuner chez Pluskami qui doit déjà nous attendre.

Maky a broyé un tas énorme de branches et fleurs coupées, 10 mn après grâce à Pomponette le tas était reformé, il va lui confiquer les sécateurs.

Et marcher avec des talons de 15 cm jusqu’à 70 ans, c’est pas un talent ça?

mardi, septembre 19, 2006

Cri de guerre.

13 h : "A taaable chéri!!!"
Pas de reponse, j’ai dit à table donc je commence, l’invité du 13 h est là, j’ai nommé Elise Lucet et ses mauvaises nouvelles, quand tout va bien, il arrive au bout de 5 mn, s’assied et se relève aussitôt, le cachet antimachin, pour quelqu’un qui a connu l’internat dans les années 60, Mossieu est bien délicat, il examine minutieusement, verre, couverts et assiette traquant la trace, pendant ce temps j’ai presque fini, avec le couteau (de pêcheur de mon arrière grand-père) il aligne les dents de la fourchette, se relève, va chercher les zapettes, monte le son (le bruit de sa mastication le gène pour entendre) et à ce moment là inutile de parler, on ne s’entend pas.
Moi j’ai fini mon repas.
Mais lui il parle, commente, je prends l’air béat, celui qui signifie "mon chéri tu es formidable, comme tu m’expliques bien ce que je ne comprends évidemment pas).
Il a enfin commencé à manger, je me glisse discrètement vers l’ami ordi pour répondre à Fleur de Lys, c’est son heure, regagne le canapé et prends mon livre, j’ai déjà entendu le nouvelles au moins 3 fois depuis ce matin , je suis saturée.
Maky finit tranquillement son repas en solitaire, dernier à tale c’est lui qui débarrasse.
N° 1 dès qu’il a su parler a dit " Il est long Maky" bien vu mon Titou.
A part cette tranche de vie des plus palpitante, rien. Anitta est revenue, à moitié, elle va nous faire languir un peu je crois.
Bon je ne parle pas des rideaux pour ne pas lasser, mais les faire à distance n’est pas facile, me manque des mesures encore.
J’ai sussuré à Maky que son blogue ne devait pas se transformer en travail à plein temps, il est à la retraite que diable!
Vu sur Arte hier soir un reportage sur l’inauguration du palazzo vénitien restauré, magnifiquement par François Pineau afin d’y exposer sa collection d’oeuvres d’art contemporain. Quand je pense que cela aurait du se faire à Boulogne dans les anciennes usines Renault. J’aurais eu plus de facilités pour aller y faire un tour…
Mon tri de photos n’avance pas, je dois absolument le finir avant les prochaines petites vacances et la naissance du bébé.
Mes finitions du salons non plus , a finir impérativement avant Noël, sinon le Père Noël ne passera pas.
Je dois bien oublier une petite dizaine de choses à faire, mais cela me reviendra.
A cette minute l’urgence est d’aller voir ce que vous avez écrit hier soir.

lundi, septembre 18, 2006

Neurones en balade.

Où sont-ils mes petits neurones ceux qui devraient former une masse compacte de matière grise bien productive, ce matin ils ont du rester au lit, j’ai beau chercher rien ne vient titiller mon cerveau, calme plat sous mon crâne, je ne suis même pas secondée par par le correcteur qui est désactivé, ça va pas être joli du côté de l’orthographe.
La journée d’hier est tellement ordinaire que je pars faire un tour dans les souvenirs et en parlant d’orthographe, il me semble que c’est un vieux contentieux entre elle et moi.

J’ai 11 ans, Papa m’emmène à l’école en moto, il fait froid, le vent cingle nos visages, j’ai mal dormi, comme toujours dans la nuit de mardi à mercredi, cauchemars au programme, et tout ça parce que le mercredi matin il y a dictée, parce que la directrice qui officie dans ma classe me terrorise, parce que la dictée est suivie du calcul, alors là c’est la brasse coulée, parce que cette semaine je suis chargée de remplir les encriers et qu’inévitablement je vais renverser de l’encre un peu partout.
50 ans aprés je revois cette femme sévère et si peu psychologue, je me souviens trés précisément de son nom, de sa coiffure, de son fils en classe avec nous, seul garçon dans une école de filles.Un vrai dragon qui faisait des pieds et des mains auprés des parents pour que nous finissions le primaire avec elle, soi-disant pour nous permettre d’aborder la sixième plus armés par le passage dans ses griffes. C’est comme ça que des générations de filles ont pris dès le départ un an de retard et moi je suis toujours aussi nulle en orthographe, l’entrée au collège fut une délivrance.
Revenons à nos moutons qui sont en l’occurence les rideaux, dans un commentaire j’apprends que Lili en a confectionné 50 m, je n’en manipule que 35 m et c’est déjà pas mal.
Hier j’ai bien avancé et suis contente du résultat.
Tout à l’heure je vais à la bibliothèque poursuivre la mise fîche des ouvrages, il me tarde que tout le catalogue soit informatisé, je ne me ferai plus un torticolis en cherchant un bouquin dans les rayons.
Vous étes impatients de savoir si le marché dominical s’est bien passé, oui rassurez vous, pas de pluie, pas trop de monde, vite fait bien fait.
Je m’adapte trés bien au mitigeur et je tourne même dans le bon sens sans la moindre hésitation.
Miss Kangoo va passer son contrôle technique à 14 h. avec succés j’espère.

Hier matin le plaisir d’avoir les Petinamours au grand complet au téléphone.

Avec n°1. "Alors mon chéri qu’elle est la matière que tu préfères en 6ème?
-Le self, c’est mieux que la cantine, on ne débarrasse pas"
Je pense que l’éducation nationale devrait envisager une option "self" pour le bac.

Avec N° 2. "Tu sais Mab, à la cantine le chef de table m’a nommé responsable de 2 filles, elles n’ont pas intérêt à faire des bétises".
Je plains les filles, N°2 ignore le sens des mots "patience et tolérance". Il s’énerve vite.

Avec N°3
" A la cantine mon meilleur copain c’est toujours Ryan" ah et puis tu sais le taureau il culbute toujours les vaches, je voudrais bien savoir pourquoi. Bon allez bisous.
Ces enfants seraient-ils obsédés par la cantine?

dimanche, septembre 17, 2006

Droite, gauche, il faut choisir.

Ma vie est tout simplement semée d’épreuves, toutes plus traumatisantes les unes que les autres. Préparez vous à l'insoutenable.
Voici la genèse de l’histoire.

Mai 1996, Bricol-man et moi attaquons la réfection de la cuisine, papier, peinture, meubles, électricité et plomberie, tout va bien, c’est tout beau, tout propre, juste un petit détail sans importance, l’eau chaude n’est pas à la bonne place, donc l’eau froide non plus, pas grave, on ne va pas s’enquiquiner avec ce genre de détails, en un rien de temps l’habitude est prise, des années plus tard les petits diront, "chez Mab tout est à l’envers" tout, faut pas exagérer non plus.
En dix ans un automatisme a le temps de s’ancrer dans les gestes quotidiens.
Mais si vous avez bien suivi ma palplitante chronique vous n’étes pas sans savoir que l’autre jour afin de régler un petit problème de fuite au robinet de l’évier Bricol-Man a fait l’achat "inconsidéré" et sans réunion de chantier au préalable, d’un mitigeur, je n’aime pas les mitigeurs, je ne sais jamais dans quel sens tourner cette foutue manette, bon passons.
Le robinet attend quelques jours sur la table de l’entrée, mais que se passe t-il j’ouvre l’eau froide et l’eau coule chaude, c’est magique mais curieusement je m’y fais trés vite.
Explication : en se penchant sur la fuite, l’homme à remis les flexibles dans le bon sens. Bien.
Hier, pause du mitigeur, "Chérie viens voir si cela te convient", je me prépare psychologiquement à ce changement de taille et miracle je pige tout de suite dans quel sens tourner pour avoir l’eau chaude ou froide sauf que... de nouveau les flexibles sont inversés. "Chez Mab c’est toujours à l’envers".
Gauche ou droite c’est le bazar, mais ça je le savais déjà.

Pendant l’épisode plombier, nous n’étions pas trop de 3, Pomponette, Sister, et moi (+ Maky sur la fin) pour résoudre un difficile problème d’intervalles afin de faire un plissé artistique sur les rideaux, matheuse comme elle l’est Sister à trouvé, y a plus qu’à...

Une bonne journée parce que Fille-Unique a téléphoné des nouvelles qui vont lui changer la vie. Elle a droit à une aide ménagère pendant 80 heures, nickel la maison, et pendant 4 mois elle a droit à être remplacée sur la ferme. Maintenant il faut trouver quelqu’un de compétent car Fille est Unique et irremplacable bien sûr.
C’est dimanche, marché.
Hier soir Lost, où cela va t-il nous mener?

samedi, septembre 16, 2006

La saga de l'automne, épisode 1.





Ouragan sur la rue Voltaire, l’Italienne est revenue, tempête, cyclone seront à l’ordre du jour pendant 3 mois, cette femme est une tornade blonde qui arrive en France 2 fois par an pour le plus grand plaisir de Sister, elles sont amies depuis plus de 30 ans et l’ennui n’étant pas la marque de fabrique de l’Italienne, ça va déménager…
Je n’ai pas tout vécu en direct mais comme disait Lucien Bodard à des confrères journalistes " je n’y étais peut-être pas mais je le raconte tellement mieux"
Au commencement Sister voit surgir dans sa boutique une grande blonde, mince et excitée, tutoiement immédiat, elle venait de perdre un enfant sur l’autoroute, passé au travers du plancher de sa 2cv, sur la hanche une jolie petite fille, un autre attendait sagement dans ladite 2 CV, le rescapé de l’autoroute assis à côté. Dans un langage fleuri, l’Italienne explique en quelques mots bien sentis et imagés que son second mari, père de la petite fille est antiquaire lui aussi, dans le ville à côté et que c’est une raison largement suffisante pour devenir copines. Depuis nous avons connu 2 autres maris, des compagnons éphémères, des départs avec enfants, meubles et vaisselle pour Tahiti, la Corse, et l’Amérique du Nord, des drames à la mesure du personnage, des démêlés avec enfants et beaux-enfants, des coups de gueules, des bagarres homériques avec le mari 2, des gardes-robes lacérées, mais toujours une fidélité à toute épreuve en amitié.
Donc l’Italienne est en France avec mari 4, elle va faire la tournée des enfants, ce qui va l’amener hors de l’exagone, en Nouvelle-Calédonie, sa fille habite une péniche, elle flottera quelques jours au rythme " des je t’aime moi non plus " il y aura quelques pleurs, quelques insultes au passage, comédiante et tragediante, notre Italienne, toujours entre 2 rendez-vous, le téléphone greffé à l’oreille, la voiture toujours chargée de mille choses à transporter en Corse, de multiples problèmes à régler, Pomponette va s’essouffler à essayer de suivre la cadence infernale et Sister fera provision de fous rires en prévision des mois sans l’Italienne. Pas de train-train avec elle tout bouge à 100 à l’heure.
Pas de souci, sa petite-fille a de qui tenir, la relève est prête, elle a déjà de nombreuses aventures à son actif et elle n’a que 4 ans. Un avenir prometteur…
Je suis tout cela de loin, la confection des rideaux m’accapare, le travail avance bien et je me réjouis en pensant à l’effet qu’ils produiront.
Vu hier sur Arte un très bon reportage sur le musée des Arts Décoratifs, la partie consacrée aux jouets semble très attrayante., et les nombreux objets rassemblés ont l’air de donner une image exacte du savoir faire français dans ce domaine, à voir quand la queue sera moins importante, dans 10 ans… si tout va bien.

vendredi, septembre 15, 2006

Un, deux, trois, coupez.



Hier c’était le grand jour.

Calcul, re-calcul, réflexion intense, mesures, re-mesures, largeur réelle de la fenêtre multipliée par 2,5, ça va faire très lourd, mais non ils seront mieux protégés du froid ; j’étale le tissu sur le bureau, contemple, reprend les mesures, re re réfléchit, les ciseaux me brûlent les mains ils ont envie de tailler, couper et de passer à autre chose, allez une dernière vérification, 3m40 de largeur, 3m de hauteur, une autre bande de 80 cm, des raccords à faire et c’est parti je coupe, advienne que pourra. Ouf c’est fait les mesures sont bonnes, ne me reste plus qu’à trouver ce fameux raccord, madame Tissus a dit qu’il était à 57 cm mais toutes ces petites fleurs se ressemblent au bout d’un moment, ça y est je le tiens, une épingle, deux épingles, plus qu’à faufiler sur 3 m, Pomponette vient m’aider et c’est terminé. Aujourd’hui je repasse la doublure, je faufile le tout et demain matin je pique.

Fille-Unique et le bébé sans nom et sans sexe ont téléphoné hier après la visite à l’institut, ils vont bien tous les deux, encore un mois de passé. Lili trouve étonnant de choisir un prénom sur un monument aux morts, mais il faut savoir que dans le genre atypique Mr Gendre se pose un peu là. Et surtout c’est mettre à profit un déplacement alors que se pencher sur le dictionnaire des prénoms est une perte d’ un temps précieux, les journées ne font que 24 h, même en Normandie.
Pendant son court intermède parisien, (Pluskami , ses visites n’étaient pas pour toi, mais tu seras le premier sans doute à te précipiter pour la naissance de N°4 et tu as intérêt à dire qu’il est beau, sinon…) elle a revu son amie d’enfance, elle aussi enceinte.
Je les revois quand elles avaient 10 ans une amitié naissante, chacune complétant l’autre, inséparables, habitant la même rue, que de bons moments et de rires, beaucoup de pleurs aussi comme souvent à cet âge. Pleurer à cette époque était la preuve irréfutable d’une " boum réussie " je n’ai toujours pas compris pourquoi, mais c’est bien connu les parent ne comprennent jamais rien aux histoires de cœur des petites filles, quand c’est un " pour la vie " qui dure 8 jours. Ah elles avaient un beau catalogue de garçons à leur actif.
Et les voilà presque 30 ans après, mariées, mères de famille, le temps passe, il a marqué un peu leur visage, mais moi c’est toujours ma poulette à dix ans que je vois.

Depuis quelques temps déjà le robinet de l’évier fuyait…et hier Maky a pris les choses en main, il est revenu avec un mitigeur tout neuf, ne reste plus qu’à le placer, ce qui ne saurait tarder je pense. Je n’aime pas trop ce genre de robinet, n’étant pas très bien latéralisée je ne sais jamais de quel côté tourner la manette, encore un apprentissage long et difficile en perspective.

Gros orage hier soir, pluie cévenole en Seine et Marne, de grosses gouttes comme des soucoupes, une chaleur humide oppressante, la TV inregardable, merci la parabole, qui outre le fait que l’on est obligé de regarder la chaîne que l’on enregistre, est très sensible aux conditions météo, c’est le progrès .
Je n’ai rien loupé de toutes façons.

jeudi, septembre 14, 2006

Rien à dire mais j'écris quand même.


6 h30 je viens de terminer la tournée des blogues, le boulanger n’a pas encore ouvert, la radio diffuse son lot quotidien de mauvaises nouvelles, il fait lourd et humide, le premier café est à côté de moi et moi je me demande bien ce que je vais pouvoir écrire pour intéresser un minimum mon fidèle lectorat.
Je n’ai pas de chat fraîchement opéré, je ne prends pas le train tous les jours, je ne suis pas exilée à Pékin, je n’ai pas le style aussi concis et brillant que l’amie de Madame de et pas les fiches du chéri de ces dames. Déjà mettre les liens pour tout ce monde va me prendre un temps fou sans certitude du résultat.
Inutile de parler de mon repassage qui prend des allures d’Everest, l’épilation c’est fait, les fruits-légumes rouges de l’été à mettre en salade, j’ai promis que je n’en parlais plus, Bricol-man et le fil à linge c’était hier et au vu des statistiques cela a passionné la planète, donc je recommencerai plus tard.
Les rideaux de Fille-unique n’ont pas eu le premier coup de ciseaux faute d’informations arrivées trop tard, ce sera pour aujourd’hui, photo à l’appui.
Les souvenirs d’enfance, déjà faits, les autres seront pour cet hiver, ménage, potager, marché, TV, toujours la même rengaine, finalement je ne suis intarissable que sur Fille-Unique et je parle déjà beaucoup d’elle.
Aujourd’hui la fermière s’est transformée en parisienne pour quelques heures, elle a lâchement abandonné Mr Gendre et les 3 garçons pour sa visite à l’institut de puériculture où elle est suivie pour sa grossesse, mine de rien le moment où nous ferons connaissance avec ce bébé approche à grands pas.
Sexe et prénom restent un grand mystère. Pour Petinamour 3, Monsieur Gendre écumait les monuments aux morts, en revenait avec des listes de prénoms d’avant 14-18 qui les occupaient un temps certain.
Je me demande bien cette fois-ci quel est le critère en vigueur, une chose est sûre pas de Kevin ou de Loanna, encore moins de Brandon ou de Morgane.
Fille –Unique a un prénom court , son compagnon aussi, les 3 petits ne dépassent pas les 6 lettres, bien assez pour N°3, moi, un prénom composé raccourci à 3 lettres et Bricol-man un surnom que je lui ai donné au début de notre rencontre, Amie de toujours et moi avions toujours dit que jamais nous n’épouserions un Marcel ou un Roger, ce qui devait arriver arriva, nous avons chacune le nôtre…
Vous vous demandez pourquoi je délaye à ce point, toujours pour Fille-Unique qui à moins de 15 lignes me fait des reproches.
Ah si quelque chose d’important, hier matin coiffeur, ledit coiffeur pour hommes que je fréquente depuis longtemps me faisait le shampoing coupe séchage à 16 euros, parfait. Cet été il a vendu, son merveilleux salon style années 70, formica marron et bac sur pieds en tube, a fait place à un style ethnique, marron et marron, jusque là rien à dire sauf que de patron Mr Paplus est devenu salarié dans ses murs, mais où l’affaire prend des allures ubuesque c’est au moment de payer.
25 euros, je m’étrangle et lui dit " sur les tarifs la coupe homme est à 17 euros, vous m’avez bien fait une coupe homme? "
" Oui mais vous ètes une femme " ça je le savais depuis 62 ans.
" C’est du sexisme ni plus ni moins "
" Je n’y peux rien ce n’est plus moi qui décide "
Comme je n’ai aucun sens de la répartie sauf dans mes rêves je ne lui ai pas demandé combien payait un homme qui se faisait faire une permanente.
C’est ce que l’on appelle " à la tête du client "
Vais-je devoir me laisser pousser les cheveux ? telle est la question du jour sur laquelle je vous laisse méditer.

mercredi, septembre 13, 2006

Ca énerve...


"Tiens chéri si tu faisais un abri pour le bois et les poubelles ?"
Paroles en l’air croyez-vous, vœu pieux d’une femme jamais à court de projets divers et variés, et bien non.
Chéri s’est mis au travail , en quelques petits tours de manivelle une dalle recouvre le sol, des montants en bois dessinent déjà un joli petit préau, les tuiles se posent comme par enchantement, s’encastrent sans difficultés, la peinture verte assortie à la gloriette installée au début de l’été, s’est passée sans doute toute seule et voilà le travail est quasiment terminé et moi je suis une fois de plus jalouse, quand je pense qu’il nous faut 25 ans pour nous décider à refaire le salon.
"Tiens chéri ce week-end nous recevons 10 personnes, que vas-tu nous faire à manger", déguster serait plus approprié, et chéri ce met aux fourneaux, ce sera étape gastronomique pour les amis.
"Tiens chéri tu sembles un peu fatigué, (tu m’étonnes), reposes toi en me peignant un joli tableau pour le salon" et chéri prend sa toile et ses pinceaux, le résultat sera à la mesure du reste, réussi. A force ça énerve…
"Chéri il faut refaire la salle de bains, installer la gloriette mais je voudrais un pavage en escargot, le potager a besoin de nouveaux semis" et chéri se démultiplie, prend la bêche, la ponceuse, le marteau, le livre de cuisine et se détend 5 mn avec un Sudoku.
Chéri n’a plus le temps d’aller aux champignon depuis que Cerisette est à la retraite, chéri est sur le pied de guerre 18 heurs sur 24…
Cerisette a t-elle conscience de la chance qu’elle a de posséder pareil chéri, ça m’énerve et d’autant plus que le mien sait faire tout cela," il a fait technique", mais la formule magique " tiens chéri, si tu… " ne marche pas.
Et Cerisette me direz-vous, que fait-elle pendant les 7 travaux d’Hercule-chéri, et bien elle met la main à la pâte, elle jardine, brode, à merveille, s’occupe des ses petits-enfants.
Ces 2 là font preuve d’une énergie qui me laisse pantoise et ça m’énerve…
Je vais tenter l’expérience au sein de mon foyer, il va être vert en lisant le blogue
" Chéri je voudrais un fil à linge dans le garage "
Il ne dira pas non, ça jamais, mais avant qu’il ait pris la mesure, pesé le pour et le contre, envisagé toutes les éventualités, décidé dans quel magasin acheter le fil, retourner tout l’atelier pour peut-être en trouver un morceau et surtout, surtout fabriquer l’outil indispensable qui va lui manquer pour poser ce satané fil de fer…j’aurais séché 15 lessives et décidé que finalement je n’en n’ai pas tellement besoin de ce fil à linge.
Tout cela était bien sûr exagéré, si je demande un petit quelque chose je vais avoir satisfaction mais c’est moins drôle à raconter et quand même notre temps de réaction est beaucoup plus long que celui du Chéri de Cerisette.
Et Cerisette a le temps d’aller à la piscine, le remodelage de nos futurs corps de sirène a commencé hier. Pas de courbatures ce matin donc le temps passé devant l’ami ordi est un bon entraînement sportif, j’en doutais un peu mais…il faut se rendre à l’évidence.
Depuis hier matin je donne un coup de main à la bibliothèque pour informatiser le futur catalogue, c’est agréable d’être entourée de tous ces livres, mais il y en a plus de 30 000, il faudrait recruter d'office d’autres bénévoles, j’ai des rideaux à faire moi. Premier coup de ciseaux cet après-midi.
Toujours un temps magnifique mais il semble que cela ne va pas durer, jusqu’en décembre cela aurait été bien vu le prix du gaz et du fuel.

mardi, septembre 12, 2006

De l'épilation au mur...


Hier c’était le jour " arrachage de poils " là je crains le pire avec Maurice, et comme à chaque fois que je prends le miracle de la technologie en matière d’épilation dans la main aussitôt je suis en 1987, Fille-Unique vient d’avoir son bac, en découle l’achat d’un studio à Paris et la décision de limiter un peu mes dépenses, résultat plus d’esthéticienne, tant pis je serais moche mais pas poilue, une grande marque vient de sortir un merveilleux appareil qui soi-disant en douceur va me faire des jambes parfaites, en douceur c’est vite dit mais le résultat est bien. Donc en passant et repassant cet engin de torture je revois le quartier du Sentier, son animation légendaire, impossible de se garer, le marché Montorgueil, rien qu’en passant devant les étals on prend 3 kilos, les Halles si proches, où N°1 ira à la crèche des années plus tard, j’ai adoré ce quartier, Fille-Unique en a longuement profité, études d’histoire de l’art à rallonge pour finir fermière, une fois mariée elle a quitté cet endroit pour dévier un peu vers la Bourse, divorcée encore un saut de puce vers la rue Rambuteau jusqu’à ce que Monsieur gendre N°2 l’emmène à la campagne avec " petinamour1 ". je regrette ces journées à Paris où je me sentais si bien, surtout parce que je revenais au bout de 2 ou 3 jours dans ma maison des champs.
Mais tout en vous entretenant de ce passionnant reportage sur ma pilosité, qui diminue avec l’âge, je ne sais pourquoi, en arrière pensée j’ai le souvenir de ce matin là où la radio s’allume toute seule et nous dispense une nouvelle incroyable, le mur de Berlin vient de tomber…c’est la première et dernière fois de ma vie où j’ai eu les larmes aux yeux en écoutant les infos. Bernie à raison on n’écrit pas du tout ce que l’on veut, le clavier et le subconscient sont seuls maîtres à bord du blogue.
Nous habitons une grande maison divisée en 2 appartements, Pomponette et Sister d’un côté, bricol-man et moi de l’autre, chacun son entrée, son indépendance, le jardin est commun et cela dure depuis 1971 sans aucun problème. Et c’est là que j’en reviens au mur de Berlin. A l’époque de cette honte j’ai souvent imaginé que nos deux familles auraient pu être séparées de la même façon, habiter la même maison et ne plus se voir, vivre de manière radicalement opposée. J’avais vu des reportages qui nous montraient des situations similaires et je me sentais proches de ces malheureux.
Comme dirait PPDA, sans transition, hier encore une journée estivale, un petit tour à mon magasin préféré, tissus et fils à broder, un bain dans la piscine qui se réchauffe tous les jours un peu plus, en décembre ce sera parfait.
Message personnel pour Fille-Unique. Ma chérie dès que tu as fini avec les lapins, moutons, poules, vaches, chien et chats, dés que tu as en a mis un au car, 2 à l’école, que tes courses sont faites, ton repas préparé, et juste avant de commencer la paperasse, les coups de fils professionnels et avant de te coucher ce soir, appelles maman pour quelques petits détails concernant les rideaux. Mesures la distance entre les poutres et les tringles dans chaque pièce. Et cela avant ta visite à l’institut qui est demain je crois. Bisous.

lundi, septembre 11, 2006

Manhattan 1995.


Manhattan, j’ai tant aimé arpenter tes avenues, rues, quartiers riches, quartiers glauques, le nez en l’air pour ne rien rater, j’ai tant aimé confronter mes souvenirs de lectures et de films à ta réalité, j’ai tant aimé le petit café de Lexington Avenue où nous allions prendre le petit déjeuner avant d’entamer une journée de touriste.
L’Algonquin sinon rien alors je dormais chez Martha Washington, exclusivement réservé aux femmes, une ambiance de roman des années 50.
J’ai tant aimé qu’il fasse froid comme dans Les chroniques de Paul Auster, les musés qui bordent Central Park, tant aimé tout de ce séjour dont je rêvais depuis toujours. Pas une déception tout était conforme à ce que j’imaginais.
C'était en 1995, j'avais dans mon sac la première photo de l'échographie de Petinanour 1, il a toujours la même tête parfaitement ronde.

Mahattan si je reviens te voir il manquera quelque chose, l’ énergie créatrice palpable à tous les coins de rues sera toujours là mais il manquera 2 tours.

Manhattan, c’était ma modeste contribution aux célébrations nombreuses et émouvantes qui vont marquer ce jour. La télé a déjà commencé depuis quelques temps, je n’arrive toujours pas à y croire en revoyant les images, un sentiment d’irréel, mais trop réel pour les victimes.

Un dimanche ordinaire d’été, piscine, chaise longue, lecture, arrachage des pieds de tomates, promis je ne vous en parle plus, désherbage succinct du persil et arrosage, la terre est bien sèche. Normal, les spécialistes nous ont dit que la pluie du mois d'août n'avait pas pénétré dans la terre...
Un ciel bleu parfait, une température idéale, une lumière qui n’existe qu’en septembre, de quoi vous réconcilier avec la vie, en cas de fâcherie momentanée avec elle.

Hier j’ai comme l’impression que Jack Lang a squatté la télé, et en plus il a le don d’ubiquité, sur toutes les chaînes en même temps, il est formidable le Djack, pas un moment de répit pour le spectateur apathique du dimanche déjà abruti par le grand prix. On avait beau zapper il était toujours là, ça s’appelle en langage " djeun " taper l’incrust, bien imagé.

dimanche, septembre 10, 2006

En e 2ème dimanche aprés l'août hivenal...



Béni soit ce gamin chahuteur qui en plongeant droit sur mon flanc droit m’a cassé une côte alors que je nageais tranquillement, bénie soit cette douleur qui m’a envoyé aux urgences, béni soit ce médecin qui m’a prescrit ces gélules miraculeuses pour moi, béni soit ce jour de novembre où cette fibromyalgie, maladie du mal partout, qui m’accompagnait depuis presque 3 ans s’est envolée aussi vite qu’elle était venue. Personne n’y comprend rien mais le résultat est là, je n’ai plus mal nulle part, je peux à nouveau courir et mener une vie plus que normale.
Si j’en parle aujourd’hui, en touchant du bois bien sûr, ce n’est pas pour dévoiler un pan de ma vie peu intéressant, vous l’aurez constaté je préfère vous entretenir de mes placards, tomates, Chipie ou Fille-unique que de ma petite personne, mais je pars du principe que cela peut servir à quelqu’un.
Conclusion : Il faut toujours avoir un gamin plongeur sous la main.

Un dimanche plus qu’estival nous est promis, même en Normandie, Fille-Unique reçoit pour le week-end, ce qui va faire une tablée de 6 enfants et 4 adultes, bon courage ma chérie.
N° 1 s’est bien glissé dans sa nouvelle peau d’élève de 6ème, ce sont les professeurs qui changent de classes et non les élèves, ça tombe bien pour lui qui est un peu tête en l’air et rêveur. Les 2 et 3 vont bien, même N°3 est plus gentil avec Môman.

Vous aviez répondu nombreux à mon appel pour signer la pétition pour le maintien du service de périnatalogie de l’Institut de Puériculture de Paris, malheureusement le soutien de millier de signatures n’a pas été suffisant, la menace de fermeture est toujours d’actualité.
Petitnamour 4 verra t-il le jour sous les ponts...
Après un N° 3 élevé dans les travaux, gravats, câbles électriques, biberons donnés conjointement au bébé humain et agneaux, dodos dans le Lada au milieu des champs, givre à l’intérieur des fenêtres et j’en passe et des meilleures, Fille-Unique ne disant pas tout, une naissance on ne sait où serait bien dans la tradition de la famille " t’inquiètes, on se débrouille. "
Je serais une mère dénaturée si je ne m’inquiétais pas un minimum, mais tout cela n’est rien comparé au fait que c’est dimanche et qu’il faut aller au marché…
Hier j’ai commencé à arracher les pieds de tomates, il va falloir faire les choses correctement, bêcher, nettoyer, désherber, brûler, j’en ai déjà mal aux reins, trop basse la terre pour ma petite personne.
Lundi j’attaque les rideaux de Fille-Unique sous la surveillance de Pomponette es-couturière presque pro vu tout ce qu’elle a cousu durant sa longue vie, mardi je commence à donner un coup de main à la bibliothèque pour informatiser les registres, toujours mardi Cerisette et moi reprenons la piscine, vous savez l’objectif " corps de top-modèle " il y a du boulot. Et bien sûr en ce moment j’ai un livre passionnant, il va falloir faire des choix, le repassage devra attendre, j’en ai peur. Pas question de délaisser l’ami ordi ou le livre.

L’amie Mo est partie hier comme les hirondelles pour d’autres cieux, le Languedoc récupère ainsi sa mémoire vivante, sa chroniqueuse nécrologique, sa généalogiste de village, son témoin d’une époque révolue, elle est partie en pensant déjà au prochain séjour, en rêvant d’un petit tour en Corse et en laissant une Pomponette presque aphone, je suis sûre que dans la voiture elle disait " oh j’ai oublié de lui dire… "

samedi, septembre 09, 2006

Madame placard.


Hier soleil, vent frais.

Au risque de me répéter, anciens lecteurs zappez si vous voulez, ce matin une envie subite de vous parler de placards me tenaille et je ne vois pas pourquoi j’y résisterai, c’est mon blogue après tout.

J’ai la passion du placard, des étagères bien remplies, des piles de tout et de rien bien droites, ouvrir une porte et contempler mes petites possessions me procure un plaisir sans nom. Il y a dans la maison placard et placard.
Commençons la visite.
Dans le couloir de l’entrée un placard qui abrite les compteurs et la réserve de bières et jus de fruits. Là les étagères sont très vilaines, de la récup, installées par Bricol-man qui a horreur de ça.
Dans l’entrée côté jardin un beau placard aux portes coulissantes, installé par un certain Victor qui a 50 mains droites, il abrite la collection imposante de doudounes et survestes de bricol-man, qui ne jette rien, l’autre côté est à moi, manteau pour les enterrements, doudounes pour les grands froids, impers, aspirateur, jeu de croquet, sur l’étagère du haut 26 casquettes, on ne sait jamais, minitel qui ne sert plus, cartes routières, et d’autres choses indispensables comme 2 paires de jumelles, un ou 2 téléphones, un luminaire à poser un jour, un barreau de chaise, tiens quelle chaise ?

3ième placard de ce niveau, mon préféré, immense, j’y range les coupons de tissus, la couture, le repassage, les jouets des enfants, les vieux ceci cela, régulièrement je le vide afin de refaire un rangement complet mais sans rien jeter, surtout pas. C’est mon placard aux merveilles, comme à la samaritaine on y trouve tout tout et plus. Les étagères sont larges, bien droites, les portes coulissent sans effort, je vous le dis, une merveille ce placard.
Au 1er étage, hormis dans la cuisine, pas de placard, j’ai bien tourné et retourné la question pas possible d’en faire un.
Mais au 2ième du KZ et du coulissant, que du bonheur, les Tsirts bien rangés par couleur et fonction, les + vieux pour la nuit car ils sont très doux, les encore plus vieux (1984) pour le bricolage, les épais pour le printemps, les légers pour l’été, les souvenirs, immettables, parce que trop vieux ont aussi leur place attitrée.
N’allez pas imaginer que je suis une maniaque du rangement non j’aime les placards c’est tout, il y en a qui aime les bijoux moi c’est les placards, les étagères. Une étagère en bague ce n’est pas évident à porter…
Docteur est-ce grave, dois-je me faire soigner, je ne sais pas, par contre je soigne les moment de blues en ouvrant les portes de ces merveilleux meubles que sont mes PLACARDS.
Je trouve qu’une maison sans est une maison nue, armoires, buffets, commodes, ne me procurent pas du tout le même sentiment de plénitude quand j’ouvre leurs portes ou tiroirs, plus j’écris plus je me demande si ce n’est pas une maladie quand même…
J’assume je suis madame placard et heureuse de l’être.

Des nouvelles des Belles, hier elles n’ont pas bougé, sauf la langue, aujourd’hui c’est le départ de Mo, coiffeur pour elle, et mos croisés pour Pomponette. Mo ne repart pas à vide elle va remplir la voiture de son gendre, c’est vrai qu’à son âge on a toujours besoin de quelque chose, ne serait-ce que de cadeaux pour sa nombreuse famille. Son accent chantant va nous manquer.

vendredi, septembre 08, 2006

Et une de plus, une.




Hier soleil et vent frais.

Dans la série les veuves se promènent, une participante supplémentaire et pas la moindre.
Depuis 25 ans Sister a une fidèle cliente, tous les jeudis 14h30 pétantes, Mme Chignon pénètre dans le magasin, petite souris grise, vive et alerte, à 85 ans hier je l’ai vu courir dans la rue, intelligente et cultivée, elle fut à une époque une bonne acheteuse, des liens amicaux se sont crées et c’est comme ça que belle TT a convoyé une jeunesse de plus au jardin musée de Bourdelle.
Inauguré l’année dernière on peut y voir de nombreuses statues en bronze, monumentales, artistiquement placées dans un jardin aux allées de buis impeccablement taillées, un potager au centre agencé en étoile où les légumes choisis pour leur forme dessinent en ensemble très décoratif. Les sculptures dégagent une puissance à la Rodin et le tout marqué de l’émotion que l’on ressent toujours en visitant un lieu où l’artiste a vécu.
Les Belles ont visité ensuite la tombe de Massenet, la vielle halle d’Egreville, longé le parc du château et sont rentrés un peu ramollies mais l’esprit comblé.

Mo a fait le tour des popotes au téléphone, fils, fille, belle-fille, petite-fille, tout le monde ou presque à répondu présent, " Ah ça sonne " c’est quand même bizarre le téléphone.
" Zut c’est le répondeur " elle n’aime pas du tout
" Leurs valises ne sont pas faites encore " Ah les jeune quinquas…
Tout son petit monde la rejoint en fin de semaine pour fêter encore un octogénaire.

Elles n’ont trouvé la réponse aux 2 malheureuses questions que j’ai eu le temps de poser concernant des filles que j’avais connu, mais elles n’ont pas fait beaucoup d’efforts non plus. Tant pis pour moi.
Hier midi nous avons déjeuné dehors, la terrasse était joliment décorée d’une guirlande de culottes qui se balançaient au gré du vent, Mo n’est pas une puriste comme sa copine Pomponette, elle se prend moins la tête pour des détails.
Dans l’après-midi je suis allée voir Cerisette enfin revenue de vacances ; son esclave déjà au travail.
Nous avons fait une liste de bonnes résolutions. Se bouger, marcher, nager, régime, en bref nous sculpter un corps de rève, j’ai bien peur que pour Cerisette ce ne soit un vœu pieux, leur vie sociale est intense, son mari fin cuisinier et tous les 2 gourmands, nous avons également prévu d’aller au cercle de lecture, de visiter la région, tout cela hors des mercredis et vacances scolaires, devinez pourquoi…
Cerisette est un bon moteur pour moi, une énergie débordante, mille travaux en cours, il faut dire qu’elle passe beaucoup moins de temps sur l’ordinateur que moi, faudrait quand même que je mette un frein.
Aujourd’hui les belles restent à la maison, profitent l’une de l’autre, font des projets de séjour, Pomponette est invitée en Corse et Mo suivrait bien.
Je vois déjà Abeille Reine combiner tout ça, jamais de problème avec elle quand il s’agit de jouer à l’agence de voyages, il faut dire que comme globe trotteuse elle se pose là. Elle se fait soigner les dents par son fils en Nouvelle-Calédonie, et de là un petit saut en Australie pour le fun, une étape sur une péniche où habite sa fille, en France, un suivi médical à Lyon, chez un autre fils, la Corse pour quelques travaux, et départ pour le Canada, son lieu de résidence actuel. "C’est un épiphénomène notre Abeille". Mais il faut suivre et surtout ne pas louper un épisode.

Ma vie est beaucoup plus calme, entre tomates, Chipie et Fille-Unique. En parlant de tomates l’année prochaine je fais des oignons rouges.

jeudi, septembre 07, 2006

Pomponette et Mo au château.


Hier mieux que l’ été. Bains.

J’ai amené les 2 jeunesses à Fontainebleau, pomponées, embijoutées, parfumées à Fontainebleau ; Belle TT les attendait avec un bon repas, était présent son petit-fils qui révisait un peu d’anatomie, c’est galère de faire médecine, il a vaillamment supporté les souvenirs de ces deux femmes, dans sa tête il devait se dire " rien à cirer des mémés " mais comme il est adorable il a même poussé l’abnégation jusqu’à les porter en voiture aux portes du château, longue visite dont elles sont revenus détruites, épuisées et assoiffées, un petit verre de Baume de Venise et ça repart, mais demain étant un autre jour, une bonne nuit là-dessus et elles remettent la séance culturelle avec la visite du musée jardin de Bourdelle, qui sera moins fatigante.
Pendant ce temps je m’offrais une vraie journée été, chaise longue piscine et enfin de la lecture, la bibliothèque ayant rouvert ses portes, l’eau 25°, température de l’air 29°, du silence, le bonheur.

La visite du musée du verre sera pour une autre fois, il est fermé en ce moment.
Le village natal a été encore passé au peigne fin, rue par rue maison par maison, les choses s’organisent pour ne rien rater, je pense que le séjour de Mo se terminera par la visite virtuelle du cimetière, il ne faut oublier personne. J’ai bien tenter une ou deux fois de prendre la parole pour m’enquérir de deux ou trois personnes, mais on ne m’a même pas entendu, et mes demandes concernent les années 50-55, beaucoup trop récentes sans doute.

Ainsi va la vie rue Voltaire quand il fait beau et que les amies se retrouvent, retrouvailles beaucoup plus fréquentes d’ailleurs depuis que toutes deux sont veuves, faut-il y voir une coïncidence, une relation de cause à effet ? Papa était casanier certes, mais il aimait beaucoup Mo et son Henri, ils faisaient partie d’une époque agréable. Alors pourquoi cet état de fait que j’ai constaté bien souvent.

Mon clavier est de nouveau capricieux, je sens qu’il va prendre une bonne claque, déjà que je me suis levé tard, il faut pas m’énerver. Depuis quelques temps, mon sommeil c’est du n’importe quoi, et de plus hier soir je suis tombée sur un film anglais très très bien qui m’a emmené au-delà des limites du raisonnable pour moi qui aime les levers matinaux.
La nouvelle émission de Stéphane Bern pouvait laisser espérer un remake de celle de Michel Pollack, espoirs déçus.
Depuis hier nous consommons les tomates d’Archi-mamy, mais elles aussi commencent à être atomisées.
Chipie m’a regardé du haut du mur, sans bouger d’une patte…la garce.

mercredi, septembre 06, 2006

Moche ou morte, il faut choisir.


Hier temps estival, Bain.

La Francilienne était fluide comme dirait bison futé, l’accés au salon toujours aussi physique pour Sister, les stands toujours aussi bien décorés, mais cette année peu de monde dans les allées, personne dans les points de restauration, il faut dire que le café à 1,80 euros et la salade de fruits à 2,35 eus sont décourageants, et je ne parle pas de la bouteille d’eau au prix du caviar.

Sister a passé ses commandes avec toujours en arrière pensée, " Est-ce que ça va plaire " le client est une espèce rare qui n’aime pas trop changer ses habitudes, 35 ans qu’elle vend certains articles et si elle les abandonne il y aura des représailles.
Retour aussi fluide et un bon bain en arrivant.

Devinez ce que Mo et Pomponette ont fait en notre absence, bavardage, papotage, papiatage. La séquence " albums photos-nécrologie " a attendu notre retour.
Ca commence par les photos de classe et là je vous assure que ça vaut son pesant d’or.
On part du premier rang, celui où la maîtresse est entourée des meilleures élèves.
" Là c’est Raymonde untel, la fille de…elle s’est marié avec untel fils de…ils ont eu 3 enfants " suivent naissances, divorces, adultères divers et le couperet tombe," elle est morte."
Passons à la suivante, même chose, seule la fin diffère, " elle était moche. " C’est l’un ou l’autre moche et toujours vivante ou jolie et morte il faut choisir.

Ah elles sont impayables ces 2 là.
Après les photos de classes, il est l’heure de penser au repas du soir. Mo est une heureuse nature, elle fait la grasse matinée, boit l’apéritif et du vin à table, un bon appétit, trouve tout ce qu’on lui présente délicieux, l’invitée parfaite.
Un petit coup de fil à sa famille pour prendre des nouvelles de son arrière petit-fils dont c’était la première rentrée.
Heureuse grand-mère qui a ses enfants dans le même village qu’elle, sa petite-fille aussi, l’arrière également, ses amis d’enfance, pas étonnant qu’elle irradie du bonheur simple qui fait sa vie à présent, cela n’a pas toujours été le cas.

Des nouvelles de petitnamour 3.
La scène se passe à table, les parents donnent la parole à chacun des enfants pour une fine analyse de la journée à l’école, quand vient le tour de N° 3 son père remarque une rougeur à l’œil, interroge, regarde de plus prés et conclut à un coup.
Grande tirade sur le fait qu’il faut se défendre, ne pas se laisser faire etc, etc. N°3 opine du chef et tente de changer de sujet, mais Mr Gendre n’est pas du genre à lâcher le morceau aussi vite, et N°3 joue le tout pour le tout. " C’est moi qui ait attaqué "
Quelques palabres plus tard, il en résulte qu’il a " un peu poussé " la tête du copain contre un mur, et l’autre à répondu par un coup, c’est normal, son père avait dû lui tenir le même discours.
Les 2 grands fiers du petit. Quand on cherche N°3 on le trouve.

Petite panique de Fille-Unique qui n’a pas vu son collégien descendre du car prévu, il avait pris le suivant pour ne pas que le chauffeur roule presque à vide. Pour N°2 les gens heureux n’ont pas d’histoires, et de plus il préfère écouter celles des autres.
Tomates c’est presque la fin
Chipie dort d’un oeil dans une plate-bande en guettant oiseaux et lézards.

mardi, septembre 05, 2006

Un vent venu d'Occitanie.



Hier chaud et gris.

Quand elle est montée dans ma voiture c’est toute ma petite enfance qui m’a sauté au visage, dernier témoin non familial de cette époque synonyme de vacances, Mo et son accent chantant qui roule les RRRRRRR a un parfum de garrigue, une sensation de chaleur et de bord de mer. Et à ce moment précis je me rends compte que je ne suis pas du tout maître de ce que j’écris, hier par exemple la date du 4 septembre m’amenait inévitablement à raconter un peu mon village natal, aujourd’hui sa présence dans nos murs pour quelques jours m’oblige littéralement à poursuivre cette évocation nostalgique.

Mo c’est donc les vacances, en été elle revenait aux sources avec ses 2 enfants, mes amis P. et Do. Sister et moi arrivions aussi. Nous étions auréolés d’un certain prestige, " les petits parisiens " à 80 km de Paris on est parisien pour les provinciaux, et les " petits algérois ", ajoutez à cela toute la litanie de la généalogie, " tu sais bien la petite de Nano, la fille d’André, elle a épousé un parisien et en plus il est protestant…) Pour mes 2 amis c’était encore plus long et complet. " les enfants de Mo, tu sais la fille de Rose et d’Henri le fils d’Elie, hé oui il est parti faire des affaires en Afrique du Nord et bla bla bla "

Mo c’est la maison de ses beaux-parents où je pénétrais furtivement aprés avoir pasé la double porte moustiquaire en me faisant toute petite, ambiance toujours survoltée, j’observais cela comme Livingstone découvrant une tribu africaine, un peu effrayée mais n’en perdant pas une miette. Belle maison pleine de coins et recoins pour se cacher. Des vélos et jouets à profusion, un grand bassin pour se baigner pendant ces journées surchauffées.

Mo c’était le magasin des ses parents, journaux, tabac, dans les vitrines des affiches de cinéma qui faisaient rêver, l’odeur des cigarettes, les journaux un peu " lestes " que nous n’avions pas le droit de lire bien entendu et qui de nos jours ne feraient même pas sourire un enfant de 10 ans.

Plus tard c’était Do et P. qui racontaient les " évènements " nous grandissions, Bon-papa allait nous quitter, Bonne-maman déménager et je ne remettrais plus mes pas dans ceux de Pomponette qui elle-même avec son amie Mo marchait dans les traces de leurs parents.

Elles sont maintenant octogénaires actives, prendre un train ou un avion ne leur fait pas peur, faire et défaire des valises pendant 8 jours ne les rebutent pas le moins du monde , souhaitons devenir comme elles.
A part ces considérations sur le temps qui passe, le goûter chez Perfecta a bien tenu ses promesses, cornes de gazelle et tarte aux prunes, bavardage enjoué et varié, Belle TT était là aussi, un vrai comité d’accueil pour Mo.
Rien sur les tomates.
Rien sur Chipie.

lundi, septembre 04, 2006

Rue du 4 septembre.





Hier temps doux et mou.
4 septembre
, j’aime bien cette date parce que mes grands parents habitaient rue du 4 septembre, je n’ai jamais eu la curiosité de savoir à quoi correspondait cette date, je vais combler cette ignorance dés aujourd’hui.
Cette rue qui amenait sur la place ombragée de platanes avec un grand bassin dispensateur d’une fraîcheur plus qu’illusoire semblait étonnamment longue à mes petites jambes, vérification faite à l’âge adulte, c’était une rue normale. J’ai le souvenir de maisons toujours plongées dans le noir, la chaleur, toujours silencieuse, la sieste qui ne se réveillaient que le soir, comme les rues du village, les terrasses de café se remplissaient, les cinémas aussi et les bandes d’enfants cavalaient partout.
C’était une époque maintenant révolue où la psychose du violeur d’enfants n’existait pas, où les chauffards conduisaient plus souvent des charrettes que des bolides et surtout tout le monde connaissait tout le monde, la télé inexistante n’avait pas encore remplacée les veillées sur les trottoirs, devant chaque maison les " vieux " du village prenaient le frais et jetaient un coup d’œil sur tout ce qui bougeait et si nécessaire distribuaient taloches et avertissements sans craindre un procés avec les parents.
Heureux temps des vacances.
Mais aujourd’hui les vacances sont finies pour tout le monde. Bon courage à Petitnamour1 qui d’écolier devient à l’instant même collégien. Bon courage à la Jeannette qui n’a pas trop envie de rentrer en maternelle mais quand faut y aller…et elle en prend pour longtemps.


J’en veux toujours un peu à Fyl d’avoir tant tardé à faire des enfants. Ses parents et nous sommes amis depuis nos 16 ans, Fille-unique et leurs trois enfants sont amis d’enfance, j’aurais bien aimé que cela se perpétue avec la 3ième génération, mais la différence d’âge est importante entre les aînés, les plus proches sont mon N°3 et sa Jeannette, mais pour l’instant les filles ne présentent aucun intérêt au contraire, un ton méprisant accompagne souvent le " c’est une fille " Il changera d’avis un jour.
Hier dans mon peu d’activité déployée j’ai quand même commencé le tri des photos, depuis Pâques, à faire développer, l’ordi c’est bien mais rien ne remplace l’album. Donc tirage papier, CD rom, disque dur, tout est dûment enregistré, sauvegardé etc…Je participe de manière active à la fermeture du photographe local, je le regrette mais entre 9 centimes la photos et 25 mon choix et vite fait, je passe par internet.
La journée promet d’être belle, mais pas de piscine pour autant, je vais chercher l’amie de Pomponette, ensuite étape " goûter gastronomique " à Bourron chez une amie de Sister, prénommée à juste titre Perfecta, je raconterai un jour prochain l’épisode goûter.
Demain non plus pas de piscine, Sister et moi passons la journée au salon " maison et objets " il faut qu’elle passe les commandes pour Noêl.
Donc qu’on se le dise MERCREDI, s’il fait beau, je ne suis là pour personne, journée piscine-chaise longue. A moins que je commence les rideaux de Fille-Unique, j’ai les mesures.


C’est fini, je ne parle plus des tomates jusqu’à l’année prochaine.
Merci à Pluskami pour son explication détaillée du montage de la piscine, finalement c’est la même que nous.
Que le lecteur suédois se fasse connaître, grâce à mon compteur " stats " vous étes fliqués maintenant.












































































































dimanche, septembre 03, 2006

Droit de réponse et précisions.


Hier peu de soleil mais doux doux doux.
Je viens d’ouvrir le " blogue à part " de Maky et je dois lui dire 2 grands mercis. Un pour avoir mis les " zamisd’enfance " à la une, toujours un plaisir de voir cette photo, non Mélimélo, tu n’y es pas , pas encore née la petite. Et de deux pour me donner matière à écrire cette note, ce matin l’inspiration était absente, tous les dimanches je ne peux quand même pas parler du marché, au fait je n’ai pas envie d’y aller.
Donc en lisant la mésaventure du gros Mimi je m’insurge intérieurement. Quand je fumais jamais je ne perdais mes cigarettes, mon livre préféré du moment était toujours à portée de mains et jamais au grand jamais je n’ai surveillé mes voisins ou si peu…Il fallait que ces choses là soient dites. Na !
Sinon sa retranscription des évènements est en tous points véridique, c’est en pensant à cette anecdote que j’ai commenté à Lili sur l’ingratitude des chats et je persiste…

Je rajoute que la " prison " momentanée du Gros mimi a fait partie du container qui nous a suivi en Algérie, rendant de bons et loyaux services pendant 4 ans encore, pas rancunière la …

La journée s’annonce douce et grise, les oiseaux sont comme moi, un peu retard sur leur emploi du temps dominical, leur concert matinal dans les marronniers en face assourdit la rue peu passante, les hirondelles en rangs serrés sur les fils se préparent au départ et moi à aller remplir le caddy.
Hier soir Lost, jubilatoire un point c’est tout.
Les pieds de tomates ont réellement mauvaise mine, on dirait qu’ils ont subi une attaque nucléaire, grillés par endroits, flagadas comme Patriarch.

Chipie a passé la nuit dans les bras de son Prince Charmant, Maky pour ne pas le nommer, je trouve qu’elle s’installe de plus en plus, je vais réclamer une pension à ces vrais maîtres si ça continue, surtout qu’elle devient très exigeante dans sa quête de tendresse.

samedi, septembre 02, 2006

PARIS-NICE.

Hier chaud et beau.

J’ai 6 ans, depuis 2 ans nous avons quitté les vignes pour les champs de betteraves, Pomponette est enrhumée à longueur d’année, nous vivons dans la maison de Boucle d’Or au milieu d’une petite forêt, je grimpe aux arbres comme un garçon, je fais des cerfs-volants, j’explore, le soir les couchers de soleils sont magnifiques sur la plaine et dans le ciel un avion passe toujours à la même heure. C’est le Paris Nice. Papa l’a dit donc c’est vrai et pendant des années je vais répéter " c’est le Paris Nice " Dans les années 50 (je complète la grille de loto de Maurice) le trafic aérien était moins important qu’aujourd’hui mais où avait-il été pécher cette information ? Il n’avait encore jamais pris l’avion mais il savait et pas question de mettre en doute la parole paternelle.
Autre souvenir. J’étais un peu plus grande, Sister était née.
" Allez les filles, je m’allonge par terre et essayez de me soulever, quand je serais mort il faudra bien y arriver " Ce grand corps était impossible à bouger par 2 fillettes et une femme d’1m50. Après de vaines tentatives pour le redresser nous finissions en fou rire. Il est mort en 2003 et nous n’avons pas eu besoin de le soulever.

30 ans plus tard Bricol-man emmène sa famille en Algérie, nous habitons prés de l’aéroport et là j’ai pu jouer à Papa, mais pour de vrai. Je connaissais bien les horaires, les avions venant de France passaient juste au-dessus de la maison, quand j’étais à bord je pouvais voir Maki monter dans la voiture pour venir nous chercher, ce n’était plus le Paris-Nice mais un rappel constant de papa " aiguilleur du ciel ".

Les hirondelles se rassemblent, le départ est proche, le ciel sera bien vide sans leurs cris et va et vient.
Catastrophe, les tomates ont eu un coup de froid ou bien une maladie s’installe, les feuilles sont grillées mais le dommage s’arrête là pour l’instant.

Hier N°1 a fait sa pré-rentrée au collège, pas de nouvelle. Il n’a que 10 ans, pas très grand, un peu tête en l’air et rêveur, (au CP il oubliait facilement son cartable) Fille-Unique s’inquiète. A chaque rentrée importante il lui arrive un petit frère, en maternelle, N°2, au CP N°3, en 6ème N°4, j’espère qu’à son entrée en seconde ce sera fini…

Lundi je vais chercher l’amie d’enfance de Pomponette, en avant pour les souvenirs d’avant guerre, celle de 40, la chronique nécrologique et des " tu te souviens de celui qui…et oui il est mort " Elle restera une petite semaine, après ce sera le tour d’Abeille-reine qui arrivera du Canada et là il faut suivre le rythme effréné qu’elle impose à son entourage, mais pour Sister c’est la vie à 100 à l’heure.
Et après on se dirigera doucement vers les vacances de la Toussaint, les petits et l’arrivée du bébé asexué.
Mais avant je vais attaquer la confection des rideaux pour Fille-Unique, dès qu’elle m’aura envoyé les mesures.