lundi, juillet 31, 2006

Le "ternet" c'est formidable, souvent.


Ma boîte de réception ressemble à celle d’un vieux beau libidineux, Viagra et montres de luxe me sont proposées tous les jours, ma corbeille déborde et moi je suis exaspérée, si l’on ajoute à cela les propositions trop belles pour honnêtes des pauvres filles de républiques bananières dont le père a subi un coup d’état et qui offrent des millions d’euros à qui voudra bien leur ouvrir un compte en France afin de rapatrier de l’argent honnêtement gagné, bien sûr, vous comprendrez, j’en suis certaine mon agacement en ouvrant le courrier.
Le ternet comme disait Jean-Claude Convenant dans l’excellent Caméra café peut parfois amener des choses négatives mais aussi du positif. J’en ai pour preuve la bonne surprise un matin de novembre il y a 4 ans.

2 fois par an j’édite un petit journal à destination de la famille, j’y relate les faits marquants, les naissances, les deuils, les petits et grands évènements, photos à l’appui et surtout ce qui est toujours trés apprécié j’y mets des photos anciennes des grands ou arrières grands-parents que nous avons en commun, des souvenirs de vacances entre cousines, bref un tas de petites choses qui ravivent la mémoire familiale. Ce " Quoi de Neuf " je l’envoie à tout le monde, la plupart y répondent, les jeunes générations ne se sentent pas encore très concernés mais…ça viendra un jour. Et un matin en ouvrant ma boîte de réception l’heureuse surprise de trouver un message d’une cousine germaine installée et mariée à Atlanta depuis de longues années, perdue de vue depuis encore plus longtemps. Le contact s’est rétabli, elle est aussi " famille " que moi, nous avons beaucoup de points communs. Elle est devenue une participante active de ce journal. Ca c’est la magie d’internet.
Une autre fois, cherchant un site sur John Irving je tombe sur celui d’un fan, une page perso extrémement bien faite, très documentée, il s’en suit un échange d’emails, et nous découvrons que nous étions en Algérie à la même époque, que nous avions peut-être des amis communs, qu’il allait tous les ans à Atlanta et d’autres choses encore. Mais tout d’un coup plus de nouvelles…
Et maintenant je blogue, je lis des blogues, je fais des rencontres, pour l’instant virtuelles, j’ai beaucoup plus de contacts avec les blogueuses qu’avec mes voisins de rue, est-ce normal docteur ?
Merci à tous ceux qui nous ont fait partager leur passe-temps favoris et leurs souvenirs de vacances.
Nous allons bientôt nous plaindre de la pluie et de la température qui baisse un peu plus tous les jours, jamais contents, si Heure-bleue attend toujours des nouvelles du Portugal, moi j’attends toujours des nouvelles de l’Ardèche, Fille-unique choisi souvent des lieux de vacances où le portable ne passe pas…
Hier soir une bonne surprise à la télé, je regardais le film de la 1 avec Audrey Tautou (mais qu’est-ce qu’on lui trouve ?) pendant la 1ère partie, qui lui est consacrée, prise de tête, je monte au lit zappe sur Capital et reviens sur le film et là je me laisse prendre, au final c’était très bien, original et bien joué.
Avez-vous une expérience " internet " à raconter ?
Et pour passer un petit moment, une énigme, celle-là je l’adore car elle me fait croire que je ne suis pas nulle en maths.
Trouvez la suite.
1
11
21
1211
Bonne journée.

dimanche, juillet 30, 2006

Désouvrement, spatule et silence.



Ils ont traîné, trainaillé, regardé la carte, cherché des K-way sans les trouver, acheté un petit meuble, après garde d’enfants je fais garde-meuble, fait le compte des sacs, dit au revoir et sont montés dans la voiture. La chaleur pointait son nez, leur clim marche bien donc le voyage devrait bien se passer.
Et moi je me suis jetée sur le canapé non sans l’avoir auparavant déshabillé de ses multiples protections. Ouf à moi le silence et la paresse.
Mais la journée s’est étirée au rythme des nuages et de l’attente de la pluie qui n’est pas venue, les jouets sont rangés, ne reste qu’un bon coup de ménage à faire…lundi, il sera bien temps.

Le soir Fille-Unique a donné des nouvelles, enfin, de N°1. Très bon camp, il a reçu l’emblème du mérite et malgré son jeune âge a été nommé chef de patrouille, trop fiers les parents.
Après 3 semaines passées sur la brèche des jeux de toutes sortes, des conversations qui commençaient souvent par : " Maaaaaaaaaaaab il m’a fait, m’a dit ça " " Non c’est pas moi c’est lui " j’apprécie le calme et me sens un peu désoeuvrée.
Ce matin température idéale, frais juste ce qu’il faut, et en arrivant dans la cuisine j’ai le plaisir de trouver un petit mot de bricol-man qui ne s’est pas affalé devant la télé hier soir mais a réparé le manche en plastique de ma spatule qui était cassé, j’adore quand il me fait des trucs comme ça. Lui a adore bricoler donc nous sommes tous les deux aux anges. J’ai maintenant une spatule, ustensile in-dis-pen-sable entre tous pourvu d’un manche en bois du plus bel effet qui pourra traverser les générations sans problème. L’héritage de Fille-Unique vient de s’agrandir à n’en pas douter, à moins que je n'oublie ladite spatule sur le bord d’une sauteuse et que ça brûle un peu, je suis assez spécialiste de ce genre de choses, la cuisine n’est pas mon fort, vous le savez déjà.
Merci à tous ceux qui nous ont fait partager leurs souvenirs de départs en vacances. On y trouve du stress, de la joie, de l’excitation, de la nostalgie et peu ou pas de vacances. De nos jours encore beaucoup de gens ne partent, j’en connais même qui habitent à 50 km de la mer, qui y vont une journée par an et qui picniquent dans un abri-bus en attendant la fin de la pluie.
Raconté autrement on dirait un sketch de Muriel Robin, je ne suis pas douée pour l’effet comique.
Hier je me suis pas mal promenée sur des blogues de brodeuses et comme à chaque fois j’en suis ressortie découragée, dégouttée, écoeurée, verte d’envie, presque de mauvaise humeur tant j’ai vu de jolis ouvrages. Je suis de plus en plus persuadée que la plus souillon c’est moi et pourtant quel plaisir, quel dérivatif c’est de faire des petites croix, de créer ses propres dessins et de faire plaisir à son entourage, enfin j’espère.
Avez-vous des passions, des passe-temps, (pour Fleur de Lys j’évite hobby) ?

samedi, juillet 29, 2006

Enfin la pluie, enfin Fille-unique et Mr Gendre.


Quel plaisir de voir arriver Fille-Unique et Mr Gendre en fin d’après-midi, heureux d’être en vacances pour 15 jours, ce qui ne leur est pas arrivé depuis des années.
Quel plaisir devoir la joie des petits retrouvant papa et maman.
Quel plaisir de se réunir en famille autour de la table d’Archi-Mamy.
Malgré les absents, une bonne soirée en famille.
Mr Gendre vient à la maison une fois par an, élevage oblige.
Il a beaucoup apprécié les travaux que nous avons faits et ma foi le lustre brillants de tous ses feux les a bluffé.
Les orages successifs de la journée ont bien rafraîchi l’atmosphère, N°3 va bien mieux tous les jours, son imposant courrier a trouvé les destinataires.
Dans quelques heures tout le monde prend la route direction la Bourgogne , récupération de N°1 au camp scout et dimanche matin la famille de nouveau au complet prendra la route de l’Ardèche. Bonnes vacances les chéris.

Et moi pendant quelques jours je serais contente de récupérer un peu de calme et solitude, de ranger les jouets, vélos et tracteurs mais je ne me donne pas 10 jours pour ressentir le besoin de leur présence.
J’entends des petits pas à l’étage, c’est N° 1 qui va descendre, il va réclamer son thé et tartines, mais avant je vais lui faire un dernier plaisir ; aller chercher le pain tout seul, c’est en face.
Tous ces préparatifs de départ me rappellent quand mon grand-père dans les années 50 venait nous chercher.
1er plaisir, je quittais l’école en juin, ensuite c’était la perspective de 2 mois de vacances dans le midi, 1 mois à la mer, 1 mois dans mon village natal.
Mes grands-parents arrivaient en 4CV, après avoir fait 800 km. Quelques jours après nous nous entassions à 6 dans cette voiture minuscule, pas d’autoroute, voyage touristique et interminable, nous arrivions certainement pliés en 8, mais ne restent que les bons souvenirs, la mémoire est sélective.
Je me souviens de l’hécatombe de lapins en traversant la Sologne ravagée par la myxomatose, pas de picnic, Bon papa était un épicurien, le restaurant, un peu long pour 2 petites filles dont la principale activité pendant le voyage était le vomissement alterné, un coup pour l’une, 10 mn après un coup pour l’autre.
Et vous quel souvenir de départ en vacances pouvez-vous me raconter ?
Bon il est temps de faire déjeuner les premiers descendus. Personne ne prend la même chose.

vendredi, juillet 28, 2006

Les lettres de Monsieur de Sévigné


En plus de mes casquettes d’infirmière, prof de point de croix, bâtisseuse de tente de pirates, visionneuse de K7, pourvoyeuse de distractions, j’ai coiffé depuis quelques jours celle de secétaire particulière deN°3 qui a un vrai courrier de ministre à destination de ses parents. Tous les jours il me dicte une lettre pour papa et maman et pour le scout. Dessin, gommettes, il y met tout son cœur.
A l’inverse de beaucoup d’enfants de cet âge, 4 ans et demi, il ne parle jamais de lui mais se préoccupe essentiellement des autres.
" Est-ce que les moutons vont bien, et les lapins, les vaches. Les animaux sont l’objet de ses premières questions. Viennent ensuite les travaux : " est-ce que la cuisine est finie ? "
Il termine sa dictée par de gros bisous. Là se pose le problème de faire rentrer la grande feuille dans une enveloppe toujours trop petite et le beau dessin se retrouve plié en 16, dimension approchant du timbre poste. Puis le scotch et enfin le compte de toutes les enveloppes " Ils vont être contents ".
Madame de Sévigné n’a qu’à bien se tenir, la relève est prête.

Ca c’est le travail du matin. Après on attrape l’aiguille et c’est parti pour faire des petites croix sur le canevas. " Ca m’entraîne pour le collège " dit-il.
Ensuite viennent les puzzles chez Sister et quand N°2 est réveillé les jeux de rôles prennent le relais et les aventures des pirates, cow-boys avec force déguisements les font patienter jusqu’à ce que la chaleur soit moins forte.
Orage " Kolossal " cette nuit, fraîcheur toute relative, le petit malade va bien mieux, la nuit a été calme et la journée d’hier sans fièvre. Ce matin beaucoup de sites sont inaccessibles, je pense qu’en ce moment la chaleur doit faire fondre les tuyaux.

Bricol-man a laissé sa mèche légendaire chez le coiffeur, il a rajeuni de 20 ans et N°3 lui ressemble de plus en plus, air modeste mâtiné de feinte incrédulité du grand-père.
Non tout compte fait il ne fait pas meilleur, je dégouline sur le clavier comme jamais.
Hier journée sans l'ami ordi, le moral était morose, la chaleur moite et N°3 récupérait un peu sa forme proverbiale, mais un peu grincheux, il m'a dit que je le mettais de mauvaise humeur...on ne me l'avais jamais faite celle-la...

jeudi, juillet 27, 2006

Quand la technique s'en mêle !!!

A demain, enfin j'espère que Blogger sera plus performant qu'aujourd'hui.

Quand la technique s'en mêle !!!

A demain tous et toutes.
Enfin j'espère que ça marchera.
Il fait chaud.

mercredi, juillet 26, 2006

Des pieds sans pédales, c'est bizarre !!!



Le décompte des dodos se poursuit avec une précision supplémentaire : " Si tu ne prends pas les médicaments tu ne seras pas guéri pour vendredi " Ca marche à peu prés mais il en a assez de passer sa vie sur les toilettes.

Hier direction les urgences, mon cabinet médical marchant au ralenti, sur 4 médecins 2 ont pris leurs vacances en même temps, le 3ième en congé et le 4 ième débordé, c’est le plan canicule qui marche à fond…on dirait.
Doc Fyl va m’expliquer que les toubibs aussi ont droit aux vacances et à la civilisation des loisirs, à une vie de famille, d’accord, mais il y a de moins en moins de médecins réellement concernés par ce qui auparavant était un sacerdoce. Fin de la polémique, il fait déjà trop chaud.

Angine et gastro sévère pour N°3, fièvre et chaleur, j’espère qu’il v a se remettre avant de partir en camping.
Hier soir les desperates n’ont pas déçu, une fois de plus les ingrédients pour une bonne soirée étaient réunis. Un vrai moment de plaisir télévisuel, ce n’est pas si souvent.
Vous vous inquiétez pour les salades de Bricol-man, elles sont bien gaillardes et reconnaissantes des soins qui leurs sont prodigués.
2 tomates rougissent, pourquoi pas les autres, mystère.
Le repassage augmente un peu tous les jours, maintenant j’attends les orages promis.
Orages promis fraîcheur tenue, c’est le dernier dicton qui court dans les chaumières.

mardi, juillet 25, 2006

Favelas por saladas.



Quand j’étais enfant j’avais 2 idoles Luis Mariano et sa Belle de Cadix, tchica tchica tchic ayaya et Dario Moréno et sa Samba brésilienne. Je dois admettre que le hard rock et le rap ne m'apportent pas lemême plaisir, questions degénération sans doute.
Dans notre potager pas d’école de sambas mais carnaval quand même, les petites allées bien droites sont déguisées en ruelles surchauffées des favelas, cartons, piquets et plastique sont du dernier cri en matière de bidonville pour laitues fraîchement repiquées et ma foi bien que très inesthétique cela semble efficace pour éviter au soleil trop fort de griller les feuilles tendres.
Sachant que 60 salades ont été repiquées, en même temps, que nous en consommons 1 par jour, Pomponette et Sister 1 tous les 3 jours, que nous serons absents pile poil au moment de la récolte et de salades et de tomates, il faudra se relever la nuit pour consommer notre production, c’est toujours pareil avec les légumes, rien que des soucis, à moins que nous n’allions déverser les tout devant la mairie, ça se fait beaucoup dans certaines régions.
Cela devient lassant d’écrire toujours que la veille il a fait chaud, finalement un été pourri, pas dans le sens pluvieux mais dans le fait que nous ne profitons pas du jardin, que la maison ne nous offre plus du tout son frais refuge, que les soirées sont " moustiqueuses ", les activités réduites au maximum, bon j’arrête de me plaindre sinon Pluskami va "péter un plomb"

N° 3 va mieux, j’espère que ça va continuer, il regarde " Tracteur Tom " et donne des conseils à la télé sur la manière de sortir les vaches, c’est un pro lui.
N°2 a ses sandales , ses orteils sont ravis d’être à l’air.
Hier soir j’ai pris au vol la saga de l’été, meurtres, viols, incestes, secte, secrets de famille, il faut suivre…et ne pas perdre un épisode.

lundi, juillet 24, 2006

La fièvre du dimanche soir, sans Travolta.



La fièvre qui s ’abat sur N°3, la fièvre qui le fait se réfugier entre ses grands-parents vers 3 h du matin, la fièvre qui nous sert de chauffage d’appoint au cas où il ferait froid pendant la nuit, la fièvre qui ne lui fait pas oublier de demander le prix des médicaments, on ne perd pas le sens des affaires et enfin la fièvre qui me met devant le clavier à 10 h passées.

N°2, bien tranquille avec son frère neutralisé par la fièvre, est bien charmant depuis quelques jours, il a même réclamé des sandales c’est dire si l’humeur est au beau fixe.

Hier la journée bien moins chaude nous a permis de récupérer un peu de tonus, les petits ont jardiné avec Pomponette, petite virée à Béthanie d’ou j’ai ramené des puzzles à 1€ les 100 pièces, de quoi les occuper jusqu’à vendredi.

La fièvre descend et N° 3 aussi.

dimanche, juillet 23, 2006

Pliage artistique de bâche, période bleue.




Il fait frais, j’ai presque le nez qui coule et j’entends à la radio qu nous n’aurons que 30° dans la région parisienne et 28 en Normandie, de quoi commencer une nouvelle et bonne journée.
Hier à part guetter le ciel et l’arrivée des nuages, rien de bien neuf ni d' intéressant à raconter. Les petits toujours sages, un peu amortis par la chaleur mais pleins de vie quand même, cela ne leur coupe pas l’appétit et c’est tant mieux. N° 3 a eu un passage à vide de quelques minutes, il pensait à maman.
Hier soir un bon moment avec Lost, beaucoup mieux que la semaine dernière, l’intrigue repart de plus belle et vivement samedi prochain.

Il n’y a pas si longtemps je réfléchissais au fait que j’étais plus âgée que ma grand-mère paternelle, décédée avant d’avoir atteint ses 30 ans et mon grand-père maternel disparu à 59 ans. C’est une impression un peu bizarre. Bien évidemment je n’ai pas connu la première, par contre j’ai bien connu le second. Mes petits-fils ont eu la chance de connaître 2 arrières grands-pères, ils ont encore 2 arrières grands-mères, 2 grands-mères et 2 grands-pères, N°1 à même 2 papas. Inutile de dire qu’à Noël le père Noël est très chargé, il a bien besoin de renfort.

Habituellement c’est au bord de la piscine que chaque année je trouve le thème de ma déco pour les fêtes mais là mes neurones refusent de se mettrent en place. L’idée viendra plus tard quand il fera moins chaud.
Avant de penser à cette période il faudra quand même terminer les détails du salon, les travaux ont commencé fin mars ce qui a donné lieu à la création de ce blogue et il faudra bien finir un jour, pas le blogue, les travaux. Ne reste à faire que les dessous de fenêtres, poser le galon et nettoyer les vitres…avant de se pencher sérieusement sur la pièce du bas.
Il est bon de se remémorer régulièrement tout ce qu’une maison réclame de soins et d'attentions cela permet d’avoir toujours un chantier en cours ou en perspective et moi j’adore ça le bricolage, l’ennui c’est que de plus en plus j’ai le sentiment de disposer de moins en moins de temps pour tout mener à bien. Mauvaise organisation sans doute et puis je passe beaucoup trop de temps avec l’ami ordi, quand on commence on ne sait jamais où un clic va nous mener, découverte de nouveaux blogues, recherches à tiroirs sur Google, shopping sur les sites d’enchères et tiens si je faisais " les copains d’avant " et cette chanson qui passe quelque fois à la radio je lirais bien les paroles, et ce film dont on dit grand bien de quoi s’agit-il ?
Tout est bon sur internet pour faire du lard sur les hanches et les fesses…
7 h16, N° 3 vient de descendre, beaucoup trop tôt à mon goût pour commencer à parler et faire des puzzles, il prend un air tout penaud et se fait tout discret pendant 10 mn.

samedi, juillet 22, 2006

A grand soleil, grand remède.




Vous avez sous vos yeux ébahis l’abri anti- atomique bricolé par l’homme du potager afin d’éviter aux mini-salades de griller telles Jeanne d’Arc sur le bûcher, la faute n’en revient pas aux Anglais cette fois-çi mais à l’astre solaire dardant ses rayons sur les plants nouvellement repiqués.
J’ai bien fait de prendre la photo hier après-midi car depuis bricol-man a amélioré la chose, je l’ai vu clouer des baguettes, percer le mur, me demander un drap… je pense que nous allons avoir une tente berbère en lieu et place de l’abri.

Météo : un peu de pluie et de fraîcheur dans la nuit, peu, très peu car je dégouline déjà.
Humeur du jour : hier un N°2 charmant et un N°3 un peu agacé par la chaleur, couché relativement tôt.

Souvenirs .
Nous avons internet depuis 1999, je me souviens de l’excitation ressentie à la réception des premiers e-mails, de la fascination en découvrant les immenses possibilités des recherches sur google, nous n’avions bien sûr qu’un débit + que bas et dans nos rêves les plus fous jamais nous n’aurions pu imaginer autre chose, plus vite était du domaine de la science-fiction. Mais les mois passant je trépignais pour envoyer une photo, les articles dans les journaux spécialisés nous faisaient entrevoir d’autres possibilités et enfin en 2001 notre village a reçu l’ADSL…je ne vous dis même pas le contentement éprouvé, j’ai découvert les blogues, le téléchargement, le téléphone libre et tant d’autres choses.
Quand j’y repense maintenant, je ne sais même plus de quelle manière il fallait s’y prendre pour se connecter, c’était tout bonnement la préhistoire, et maintenant je ne supporte pas d’attendre 3 secondes pour accéder à un site, au premier clic il faut que ça marche et gare à la défaillance temporaire d’une quelconque fonction, ça me met dans une humeur de chien.
C’est ce qu’on appelle l’addiction je pense, accro je suis et accro je reste. Je n’envisage même pas une vie sans l’ami ordi.
Je viens d’entendre en pointillé les prévisions météo, de la chaleur encore et toujours, pas d’orages prévus en Basse-Normandie, 35° en région parisienne, je sature.

vendredi, juillet 21, 2006

Et ça repart...


Court répit caniculaire, la journée d’hier fut plus facile à supporter que les précédentes, mais les prochaines s’annoncent encore bien chaudes. Vivre dans le noir me tape sur le système, le cabri que j’étais montant et descendant les étages se transforme en éléphant, j’ai la démarche pesante et je réfléchis à deux fois avant de tenter l’ascension de l’escalier, pas intérêt d’oublier quelque chose dans les chambres, c’est comme cela que N°2 est resté 2 jours avec un T Shirt pas très net. Pas grave.
Nous avons enfin l’adresse du scout, le courrier partira aujourd’hui. Il ne faut pas trop lui écrire, ne pas mettre de " mon petit chéri " et ne pas parler longuement des activité des petits. Nous avons eu les consignes…
La terre est bien basse quand il faut repiquer des salades, mais c’est fait. Les tomates sont trop serrées, je n’arrive pas à passer entre les pieds pour enlever les grosses feuilles et désherber. Il faudra s’en souvenir pour l’année prochaine.
Petinamour2, de son propre aveu a passé une journée " pas bonne, mais excellente " donc nous aussi et en récompense aujourd’hui je vais lui donner un grand morceau de papier bulle, avec de grosses bulles, pour les faire éclater en passant dessus avec le vélo, ça c’est du bonheur en perspective.
Grande découverte dans mon placard à provisions ; des œufs K. Explosion de joie à la vue de cette friandise, pour eux, car moi je trouve que c’est immonde à manger, rien ne vaut le chocolat noir, bien amer.
Bricol-man a acheté une colonne ventilo pour la chambre des petits. Cette année il n’y a pas pénurie et cela me ramène 3 ans en arrière quand papa vivait son dernier jour à l’hôpital, il a fait parti des 15 000 victimes de la canicule 2003, la veille de sa mort nous avions assisté à une scène surréaliste.
Une personne vient de mourir dans la chambre à côté, aussitôt la famille de son voisin de lit demande, sans y mettre les formes, à racheter le ventilateur, " Il n’en n’a plus besoin maintenant " Non il n’en n’avait plus besoin mais sa famille, elle, avait besoin d’un peu de compassion…Sans commentaire.
Je vais peut-être me réconcilier avec les infos sur la 1 le soir, le nouveau journaliste est un vrai plaisir des yeux, dommage qu’il n’annonce que des mauvaises nouvelles, en mettant des bouchons dans les oreilles peut-être que le plaisir serait total, mais il a aussi une belle voix, quel dilemme !
Fille-Unique à son carrelage, reste à espérer que son ouvrier répondra présent, son évier est raccordé, sa plaque chauffante aussi, c’est presque du luxe à l’état pur.
Les lapins ont chaud, les moutons aussi, les poules je ne sais pas, et elle, ne se plaint pas comme d’habitude, je crains qu’en Ardèche la chaleur lui soit pénible dans son état.

jeudi, juillet 20, 2006

Fait meilleur.



Juste le temps d’ouvrir les volets de voir des traces de pluie sur la terrasse, d’avoir un très léger frisson dans un courant d’air, d’allumer la radio et d’entendre que ce répit allait être de courte durée, l’ami Laurent Cabrol dit que la chaleur après 36 heures, presque normales, reviendrait pour 15 à 20 jours affoler le thermomètre. C’est comme ça nous n’y pouvons rien.
Hier, je crois que c’était pire que la veille, même les petits accusent une fatigue bien compréhensible.
Le ciel est gris peut-être va t-il pleuvoir encore.
Pour bien faire je devrais mettre à profit ce court répit pour faire diminuer mon tas de repassage qui s "apparente un peu à une colline avant qu’il ne devienne montagne, les enfant sont en maillot du matin au soir ce n’est donc pas eux qui alimentent le tas mais mes T-Shirts, si je ne veux pas me retrouver en rupture je dois m’y mettre impérativement aujourd’hui. Tout ceci est passionnant n’est-ce pas.
N°3 vient de se lever, un peu trop tôt à mon goût, mais le sourire au lèvres comme d’habitude. N° 2 dort encore, dans quel état d’esprit va t-il émerger ? Mr Non-Non ou Mr Oui-Oui ? Hier il m’a chuchoté à l’oreille que son rêve serait de venir en vacances TOUT SEUL, j’ai promis que bientôt on le ferait, son visage s’est éclairé instantanément.
N°2 n’a pas ce genre de problème, il avance dans la vie comme un paysan arpente ses champs, le pied sûr, l’allure déterminée, le regard fixé vers l’avenir, rien ne vient enténébrer sa bonne humeur et sa gaieté, toujours une chanson au bord des lèvres.
Beaucoup de déceptions avec les radis, ils piquent, grossissent de façon totalement anarchique, après une conversation à la caisse du super marché avec de vieux jardiniers plus expérimentés que nous, il semblerait que " ce n’est pas une année à radis ", j’espère que ce sera une année à tomates car jusqu’à présent elles semblent vouloir nous donner certaines satisfactions. Ah la culture c’est comme le Tour de France, dur et semé d’embûches.
Finalement je préfère les livres en matière de culture, à ce propos j’ai fait provision à la bibliothèque qui va fermer 5 semaines…pour travaux. Je suis toujours admirative de la quantité et qualité des livres proposés, plus de 25 000 ouvrages pour un petit village de 5 000 habitants, tous les genres sont représentés, gratuité totale, animations diverses, expositions, club de lecture, je trouve ça formidable et de plus elle est à 2 mn de chez moi, ouverte 6 jours sur sept, que demander de plus.
Je ne remercie pas les cousines de Cambridge pour ne pas nous avoir inonder de nouvelles de Tante Préférée.
Doc Fyl pourrait nous raconter le tournage japonais dans Provins, je suis sûre qu’il a une ou deux anecdotes savoureuses à raconter.
Je prie instamment Fille-Unique de communiquer l’adresse de N°1 au camp.
Je sais que Pluskami a boosté son PC, il peut désormais laisser des commentaires.

C’est tout pour les messages personnels.

mercredi, juillet 19, 2006

Promesse d'orage pour ce soir.



Hier c’était la journée de toutes les fascinations.
Cela a commencé par Pomponette racontant " le petit poucet " horrible histoire entre toutes, à un N°3 assis bien sagement devant elle et buvant ses paroles. Bouche bée, les yeux rivés sur la conteuse il était trop mignon.

L’après-midi deuxième séance d’hypnotisme face à Perfecta qui leur a de nouveau appris les mésaventures de Charlotte et de son beau culottier. Pour la remercier ils lui ont chanté à tue tête une Marseillaise que bien des joueurs de foot pourraient leur envier.

Et le soir pour la 3ième fois de la journée N°3 est tombée en arrêt, cette fois-çi devant la chevelure de Cerisette à qui les 2 petits ont fait du charme.
Le sens pratique de N°3 a repris le dessus quand il m’a dit " Elle doit avoir chaud avec ses cheveux ". Donc l’amour ne rend pas tout à fait aveugle.

Chaude chaude journée hier, la pire de toutes, nous espérons un orage ce soir, le jardin en a bien besoin. Le soir, au coucher, le moral de N° 2 est en baisse, les copains, papa, maman et même les animaux lui manquent, m’a t-il dit hier à " minuit du soir ", la voix chevrotante et les larmes aux bords des yeux.
Nous avons passé une soirée bien agréable, une relative fraîcheur sur les coups de 23h, mais moustiques et chauve-souris nous ont chassé du jardin, rien n’est parfait…
Bon je vais publier rapidement car je sais que l’on s’inquiète dans les chaumières.

mardi, juillet 18, 2006

Dis Mr Météo encore combien de temps?


Hier qui était demain comme chacun le sait maintenant, j’ai trouvé le masque de plongée, avec N°3 il est primordial de tenir ses promesses, donc mission accomplie , il peut partir en sous-marin explorer les fonds marins de la piscine.
Encore une journée bien chaude, les volets clos, j’en ai assez de vivre dans le noir, les jambes lourdes, assez de me traîner, mais j’arrête de me plaindre, il y a des gens qui souffrent dans les hôpitaux, moi j’ai tout pour être heureuse.
J’envie quand même un peu Doc Fyl et sa maison avec des murs qui ont une épaisseur d’au moins 80 cm , une cave dans laquelle il pourrait se réfugier et un salon en devenir qui a traversé les siècles sans accumuler ni la chaleur ni le froid, parfait pour y ranger les bonnes bouteilles.
Les feux de moissons continuent, accidentels ou provoqués ? depuis que l’écobuage* est interdit on peut se poser la question. J’aimais bien trouver ce mot dans les mots croisés, mots croisés que j’ai presque abandonné depuis la mort de Robert Scipion qui faisait une grille toutes les semaines dans le Nouvel Obs.
Chercher une définition parfois pendant plusieurs jours c’était excitant, maintenant la mode est au Sudoku, ça ne m’intéresse pas du tout, l’intellect n’est pas assez sollicité à mon goût et sur le net on trouve des jeux pour faire reculer Alzheimer, je ne sais jamais où mettre le -H- tant pis quelqu’un va bien me le dire dans un commentaire.
Hier des petits encore bien sages, baignades, cubes, patinette, légos, le jardin et la terrasse ressemblent à un immense terrain de jeux et nous sommes les spectateurs attendris et attentifs de leurs ébats et disputes vite canalisées.
Fille-Unique a bien chaud elle aussi, les lapins aussi sans doute, ce n’est pas bon pour la reproduction…Sa cuisine avance doucement mais sûrement.
Hier soir second épisode de Zodiaque, ça déménage...je ne me suis pas laisser tenter ni par le gendarme à St Tropez ni par Intervilles. J'espère que celui qui a inventé les rediffusions touchent des droits d'auteur...

lundi, juillet 17, 2006

Petits bonheurs.


Etre réveillée à 5h par le chant des hirondelles, patienter au lit jusqu’à 6, se lever en catimini dans la fraîcheur matinale, fermer la fenêtre des petits, les recouvir un peu, descendre l’escalier en évitant la marche qui craque, allumer l’ami ordi, ouvrir les volets pour assister au lever du soleil sur le jardin, radio, médicaments, eau pour le thé, tartines, café, vite devant l’écran, bonjour les blogueurs, beaucoup sont en vacances, ce rituel journalier est source de petits bonheurs qui vous réconcilient avec la vie, pas besoin de gagner au loto pour être heureux, heu si je jouais, si je gagnais ça ne serait pas plus mal non plus.

Depuis une semaine je vivais dans ma bulle enfants et avais complètement négligé les nouvelles du monde, ce matin je m’y suis collée en déjeunant et bien sans moi le monde tourne quand même. Droite gauche même incompétence, Moyen-Orient, comme d’hab tout va mal, feux de moissons, pédophiles toujours à la une, Schumacher continue à engranger les victoires, des soucis au festival d’Avignon, chaleur, les restaurants font exploser les prix pour les vacanciers, finalement rien ne change et se mettre au courant tous les 8 jours c’est bien suffisant .

Remarquez bien que chez nous les nouvelles ne sont pas plus fraîches, il fait toujours chaud, les petits sont toujours sages comme des images , mention spéciale pour N°3 qui bricole tous les soirs sa lampe de chevet par conséquent elle sera supprimée, mais que dire à un enfant qui sortant de table dit à sa grand-mère : " merci ma chérie pour ce bon repas ". Quel charmeur celui-là !
Vous serez contents d’apprendre que je suis à jour dans mes visionnages de K7.
Dans l'aprés-midi c’était Lost saison 2, pas mal du tout, un peu délayé, ça part dans tous les sens, mais le mystère reste total.
Hier soir en regardant une série je vois une femme bien enveloppée dans un bon gros manteau d'hiver, la buée sortant de sa bouche et je me suis surprise, 30 secondes, pas plus, à l’envier…n’importe quoi, même trop chaud vive l’été.

Pas de nouvelle de Fille-Unique donc pas de nouvelle du scout. En ce moment elle à une amie pour 2 jours chez elle, j’imagine bien les discussions interminables sans les enfants qui s’interposent, l’amie a juste un bébé-fille très sage.

dimanche, juillet 16, 2006

Zapette.




Je ne sais plus où donner de la zapette, par les temps qui courent, avec mes horaires décalés pour cause de chaleur et d’enfants je ne suis plus en piste devant la télé à 21h et Sister est chargée de faire marcher son magnéto pour m’enregistrer les Desperate, le nouveau Zodiaque et surtout Lost que j’attends depuis un an , le plus difficile après c’est de trouver une plage de tranquillité de 2h pour me mettre à jour avant les prochains épisodes. Ah la vie est dure parfois. Et en plus j’ai bien cru voir la présentation de 24h qui devrait passer sur la 1, pas facile de gérer tout ça, de vrais problèmes existentiels, surtout que je m’endors facilement avant la fin de l’enregistrement.
Petitnamour 1 est bien parti au camp, en nous quittant il n’avait pas trop le sourire mais à la gare en retrouvant sa maman et des copains cela allait mieux.
Les 2 petits se sont appropriés enfin l’ordinateur, bien pratique pour attendre l’heure de se baigner, heure qui recule un peu plus tous les jours " y en a ras le bol " de cette chaleur qui nous liquéfie sur place, nous empêche de faire quoi que ce soit, nous fait les jambes lourdes , même N° 3 s’est laissé surprendre par le sommeil hier après-midi, c’est dire si sa vigilance était affaiblie, car dans ce domaine, tout plutôt que de dormir.
Heureusement les matinées sont fraîches jusqu’à 10h cela pourrait me permettre de m’activer à des taches utiles genre repassage, ménage, et autres plaisirs mais je préfère le clavier, c’est comme ça, na !
Hier qui était demain je n’ai toujours pas trouvé de masque de plongée, indispensable pour les concours d’apnée. Les magasins sont littéralement dévalisés de tous les accessoires de piscine et de ventilation .
Avec ce message un peu court, neurones au ralenti, vous aurez droit à 2 photos. Séance de déguisement à la fraîche avec 2 petits qui se prennent pour des stars.

samedi, juillet 15, 2006

Coup de blues.


L’île mystérieuse et Jules Verne c’est parfait pour attendre dans la maison que la chaleur devienne plus supportable, bricoler dans l’atelier pour fabriquer des fusils à pompe c’est idéal pour oublier que demain on laisse ses frères chez les grands-parents, quelques pétard lancés, . mettent du baume au cœur, plonger dans la piscine remettent les idées en place et finir la journée par une partie de foot en se faisant dévorer par les moustiques ça vous réconcilie avec la vie quand on est un petit garçon de 10 ans qui n’a pas très envie d’envisager une marche de 40 kms avec les scouts.
Tristesse, agacement et rires, voilà ce que fut l’humeur du jour de N°1. Mais tout à l’heure il sera content de retrouver Fille-Unique à la gare pour qu’elle le confie à son groupe. Le sac à dos est prêt, les devinettes pour les copains aussi et tout ira bien.
Les petits vont un peu tourner en rond sans le leader qui a toujours de bonnes idées de jeux et les vacances continueront pour tout le monde.
Rien à dire de plus, sinon qu’il a fait chaud, chaud, chaud, que j’ai passé la journée à les tartiner de pommades contre les démangeaisons, les boutons de N°3 tournent vite à l’œuf de pigeon mais ne se plaint pas trop.
Bon je vais aller faire la vérification des sacs, réveiller le, scout toujours, le grand-père, faire doucement pour les 2 petits et énumérer la liste de choses que l’on fera ensemble aux vacances prochaines pour adoucir le départ.
Hier du matin au soir nous avons entendu les pompiers aller et venir sans arrêt, j’ai du mal à croire qu’il y ait eu des noyades en série au lac, il devait y avoir un monde fou, mais quand même.
Il faudra acheter le journal local.

vendredi, juillet 14, 2006

Lampions mais pas flonflons.


Une belle fête hier soir qui a réuni une quinzaine d’enfants. Sérieux comme des papes ils ont porté les lampions pendant tout le tour du village, la sono n’était pas au point du tout, nous avions le crin-crin, les piles mais pas les K7, la faute à Cerisette. Pour sa défense il faut dire qu’elle recevait sous sa gloriette de nombreux invités accompagnés d’une classe d’âge très basse, les 4 ans étaient les + nombreux. Nous avons rejoints cette joyeuse assemblée avec nos amis Cailloux et leur petit-fils vers 21h30, les enfants étaient excités mais ont quitté une partie de foot endiablée à regret.
Tous très sages pendant le dessert qui a suivi le défilé. N°1 s’est trouve 2 amis en la personne de Mr Cailloux , grand spécialiste de la régression mentale et Mr Cerisette, astronome amateur. N°3 a goûté à tous les desserts proposés et N°2 s’est éclaté avec les nombreux copains
.

Il a fait encore très chaud hier, c’est fatiguant à la longue, la piscine a résonné de cris de joie et c’est une vraie chance d’avoir à domicile ce moyen de se rafraîchir.
Dernier jour de N°1 à la maison, il ressent la fin de son séjour en multipliant les activités, hier c’était fabrication d’un fusil avec clous, planche, tuyau sous le regard admiratif du petit, qui, lui fait des trous avec la perceuse.

Un coup de téléphone matinal a réveillé N°3 qui me tanne pour avoir l’ordinateur, Lapin Malin n’a qu’à bien se tenir. Je vais résister encore quelques temps mais promis c’est promis, il semble qu’hier je lui ai dit demain donc demain c’est aujourd’hui, pour ceux qui ont suivi le processus chronologique de N°3.

Pour Patriarch. Ce matin j’ai pu aller chez lui sans problème.
Pour Fleur de Lys. Pas eu le temps de répondre hier. Merci pour les bals populaires découverts ce matin, encore bien matinal…
Pour Grisolette. A quand des nouvelles de Tante Préférée.

jeudi, juillet 13, 2006

Hier tu as dit demain alors demain c'est aujourd'hui.


Et hier c’était le jour de l’achat du masque de plongée mais aujourd’hui je dois avouer que j’ai eu la flemme de sortir la voiture hier, donc grosse négociation avec N°3 qui ne se laisse pas berner aussi facilement que ces frères… Donc aujourd’hui qui est demain depuis hier, je ne dois pas oublier le masque et ce soir qui sera le 5ième dodo il faudra essayer de lui faire croire que ce n’est que le 3ième si on veut arriver au 29 juillet avec seulement les dix doigts de la main, j’ai bien commencé à lui dire qu’il restait encore les orteils à compter mais il n’a pas eu l’air convaincu.
Mais aujourd’hui c’est ce matin et ce matin et je salue les Provençales qui sont à Cambridge pour quelques jours en espérant qu’il fait moins chaud qu’à Avignon et que ma tante Préférée va se régaler à lire ce blogue. En retour je compte bien sur des emails, compris !

Journée d’hier, hier qui était demain, très chaude pas de baignade avant 17h mais jusqu’à 21h30, heure où nous avons commencé la préparation des lampions.
" On va défiler dans la nuit ! " " Oui et votre grand-père fera le garde-champêtre, il ouvrira la marche avec une grosse torche " " Ah on y verra un peu alors " soulagement de N°2.

Comme prévu les tomates farcies ont été englouties en 2 temps 3 mouvements. N°1 a dit qu ‘elles étaient meilleures qu’à la cantine, N°2 réserve sa réponse, et N°3 n’a rien dit mais s’est concentré sur son assiette, surveillant du coin de l’œil si par hasard il ne pouvait pas récupérer un peu à droite ou à gauche.
Pomponette a été récompensée de son dur labeur afin de nous régaler.
Belle Tété a fait le bonheur des enfants en arrivant les bras chargés de sucreries, chacun son paquet et attention aux voleurs de bonbons.

Bricol-man, réparateur attitré de vélos, gonfleur de ballon et de piscine, n’a pas une minute à lui et c’est très bien ainsi. Il lui reste juste un peu de temps pour s’occuper du potager, les tomates font du gigantisme, les radis sont très décevants, ils piquent, et il faudrait bien repiquer les salades, mais qu’il fait chaud pour mener à bien ces menus travaux.

Pour Patriarch. Ce matin qui est demain comme je l’ai déjà dit, pas moyen d’aller sur le blogue, on me demande un password…

mercredi, juillet 12, 2006

Bon appétit.


C’est presque un secret de famille que je m’apprête à vous dévoiler ici, mais seule Fille-Unique aura le courage de se lancer dans cette aventure et je lui passe le flambeau avec plaisir.

Si vous disposez d’une arrière grand-mère de 83 ans, bien alerte et vaillante, corvéable à merci pendant 24 heures, mettez-la aux fourneaux par temps de canicule et vous aurez les meilleures tomates farcies du monde.

Ingrédients pour 6 personnes.
Une Pomponette et une cuisine d’été.
12 belles tomates.
1 poivron vert.
4 aubergines bien brillantes.

Pour la farce.
1kg de chair à saucisse du Rouergue.
Du lard maigre.
2 ou 3 gousses d’ail.
persil haché.
3 biscottes pulvérisées.
1 verre de lait.
2 œufs.
Sel et poivre.
Passez la future farce au mixer et lier avec le lait.
Couper les aubergines dans le sens de la longueur en tranches de ½ cm d’épaisseur, les saler et les faire dégorger sur un papier absorbant.
Couper les tomates en 2 , épépiner soigneusement, saler et faire dégorger comme les aubergines.
Tout cela prend du temps.
A ce moment-là Pomponette est fatiguée et fait une pause bien méritée.

Allez au boulot.
Dans une grande poêle mettre un mélange d’huile d’olive et autre, faire frire les aubergines par série de 6 ou 7, c’est long, il fait chaud devant la gazinière, prévoir un siège.
Dés quelles sont dorées, limite grillées les égoutter sur un papier absorbant.
Pendant la cuisson des aubergines farcir les tomates, et les faire bien dorer à feu vif , les disposer sur les aubergines. Déjà l’odeur alléchante se répand partout, Pomponette n’en peut plus, mais il faut tout nettoyer et ranger.
Ce plat délicieux peut attendre au congélateur sans problème.
De longues heures de préparation, mangées, dévorées, savourées en 15mn.
La cuisine c’est ingrat, c’est pour cela que je n’en fais pas beaucoup.

Croyez bien que nous ne réclamons jamais ce plat, c’est toujours Pomponette que a envie de le faire, nous ne sommes pas des esclavagistes quand même.

Bon la journée d’hier fut parfaite, malgré des jambes trop petites N°3 est arrivé aux pédales du kart en se contorsionnant et à force de volonté il a pu faire la course avec les grands, tous les 3 ont ignoré superbement les 2 petites-filles des " amis de toujours ", il a fait très chaud, ils ont mangé des glaces comme promis, fait un peu de trampoline et au retour plongeon sans attendre dans la piscine, les voisins avaient été tranquilles toute la journée, ils ont vite su que nous étions de retour, les 2 petits ont un organe qui porte à des kilomètres… Couchés pas trop tard, sans réclamer papa ni maman pour le petit, mais en me rappelant que je lui ai promis un masque de plongée , ben oui il n’en n’a pas lui.

Ah détail très important, pendant le trajet qui a duré 1 heure il s’est régalé de voir dans les champs les moissonneuses batteuses au travail, mais là pas moyen de dire : " mon papa à moi il en une mais plus grosse " il est pipoteur mais pas à ce point.

mardi, juillet 11, 2006

COUCOU!


Grandeur et misère de la langue française.

"Véhiculez nous ici les commodités de la conversation".
Ainsi parlait Le Bourgeois gentilhomme sous la plume de Molière, style un peu trop ampoulé je vous l’accorde, aujourd’hui on dirait " Approche le fauteuil qu’on cause " mais je trouve que la langue s’appauvrit et que l’on ne vienne pas me dire que la façon de parler dans les cités l’enrichit, d’abord il faudrait comprendre. Bien à l’abri dans mon village je ne " capte " rien de ce qui se dit.
" J’te calcule " je n’ai toujours pas compris la signification de cette expression.
Dans les blogues je vois souvent " lol " aucune idée sur le sens de ce mot.
Bon d ‘accord j’ai 62 ans c’est un peu tard pour devenir polyglotte mais je voudrais au moins comprendre.
Les termes informatiques sont mis à la sauce du langage courant et quand on parle du personne atteinte maladie d’Alzheimer on dit qu’elle a " pété le disque dur "
On ne dit plus bonjour mais coucou…

En fait c’était pour faire une diversion, je ne voulais pas attaquer d’emblée par les petits pour ne pas vous "gaver" dés le matin.
Ils et nous avons passé une journée parfaite, un beau soleil, tous les 3 d’excellente humeur et dans l’eau toute la journée. Aujourd’hui semble promis à la même réussite, journée chez ma filleule qui possède un camping. Glaces à volonté. Récit demain.

Hier matin au réveil de N° 3 une réflexion adorable de sa part, un vrai Petitnamour celui-là toujours à l'écoute des autres, serviable et tellement drôle.
N°2 a bien fait sa lecture, l'hibernation chez les ours. Et N°1 met les bouchées double pour rattrapper son absence de l'année dernière.
A ceux qui me lisent régulièrement je recommande tout particulièrement le blogue Xuan-lay. Parcours remarquable d’un jeune garçon de 17 ans, une maturité exemplaire et un maniement de la langue française qui ferait des envieux. Cliquez sur son nom dans les commentaires d’hier et vous verrez que la terre est bleue comme une orange.
Fille-Unique va trouver le message un peu court, mais tout le monde dort encore et je me "grouille" pour finir d'écrire dans le calme et tant que l'ami ordi est diponible. N°3 le veut tout particulièrement quand je m'en sers et ça "urge".
" Bon ben chuis à la bourre, faut que jme magne un peu ou bien les fidèles vont péter les plombs et moi ce sera prise de tête. Allez à + ".
J'entends que ça bouge à l'étage...

lundi, juillet 10, 2006

Bleu comme la déception.




La route était dégagée, nous sommes arrivées sous un beau soleil chaud, en Normandie c’est un détail qui compte, les enfants sont venus nous escorter en vélo, heureux de nous voir et pressés de nous montrer leurs chambres.
La visite de la maison qui prend des allures de… maison normale nous a fait un grand plaisir, un couloir gris et blanc, trés chic, de jolis pochoirs sur un placard, les parquet reluisants, une cuisine qui a déjà des airs de " maisons et campagne " Fille-Unique et Mr Gendre ravis de tout ce qui a été fait et de la perspective de ce qui va être fait.
Les 3 petits parlent tous en même temps, demandent quand on repart, avec eux, et de bavardages en discussions animées c’est déjà le soir, barbecue dans le jardin, première fois que l’on mange dehors, la pêche miraculeuse de N°1 est modeste mais nous devons nous extasier sur la dimension de La Perche qui, à moi me semble assez petite, mais c’est déjà un vrai pêcheur : exagération garantie quand il écarte les mains pour montrer la mesure des prises précédentes.
Nous avons fait connaissance avec les vaches, de loin.
Voyage de retour aussi facile qu’à l’aller, de l’autre côté par contre les bouchons étaient importants.
En arrivant à la maison, juste le temps de dire bonjour à Pomponette et Sister et hop tout le monde dans la piscine, un vrai bonheur de les voir s ébattre tous les 3.

20h approche, finale oblige, picnic sur le tapis, il ne faut rien râter.

Mais qu’à bien pu direl’italien à Zizou ? j’ai ma petite idée. Déception. Déception.
C’est l’heure du coucher, " Petitnamour3 " pleure un peu, le 1er soir est toujours un tantinet difficile, " Quand je pense dans ma tête, Papa me manque ", mais la promesse des pétards le lendemain règle le problème rapidement, il s’endort vite, N°2 vient me rejoindre au lit pour les tirs au but, N°1 regarde un peu l’après match et en me levant je viens de voir qu’il est couché, enveloppé dans son drap comme une momie, seuls les yeux et le nez apparents, toutes les lumières allumées, la peur de quelque chose de terrifiant sans doute. Nous en parlerons tout à l'heure.

Et voilà, il est 7 h, je suis prête à publier, et à attaquer la journée avec les 3 petits baigneurs. Il va faire beau, ils l'on dit à la météo...Alors c'est vrai.
Bien déçue quand même pour cette finale loupée de peu.

samedi, juillet 08, 2006

Bon anniversaire ma poulette.


C’était aussi un samedi, c’était presque la même heure, c’était après une nuit à hurler (la péridurale n’existait pas) c’était la préhistoire en matière de grossesse et d’accouchement, par rapport à nos jours, c’était l’époque où l’on faisait le test de la lapine pour confirmer une grossesse, c’était le temps où après une chute violente, une simple palpation externe faisait dire au généraliste qui me suivait, " tout va bien " ,les échographies n’étaient pas encore au goût du jour, c’était le temps où fille ou garçon ? on ne savait pas, c’était il y à 39 ans, bonne anniversaire ma Poulette, il y a 39 ans nous faisions enfin connaissance et ta présence comblait une famille entière.
Tout à l’heure nous serons prés de Fille Unique, 9 ans que nous n’avons pas fêté son anniversaire ensemble, quand elle va lire ceci je suis sûre qu’elle va dire " C’est pas vrai ! "

La piscine est opérationnelle, la pelouse est tondue, les coupes abondantes de Pomponette broyées avec vigueur, les œufs surprises achetés, au prix fort, les vélos piaffent au garage, Age of Empire est sorti, le tracteur rouge attend son conducteur, les K7 rangées par ordre de préférence, ils peuvent arriver les " petitnamours ".

Hier j’ai vu au lavoir le fruit des amours adultères de Sue Ellen, voir archives, 4 petits canards déjà bien intrépides, il vont donner du fil à retordre à leurs parents. C’est ça les enfants.
Mr Crapaud est revenu faire une visite à Bricol-man, il n’a pas grossi donc c’est sa taille normale, minuscule.
Hier soir un moment télé très fort avec Thalassa, Chine, Corée du Nord et du Sud, dépaysement garanti, de la misère morale et matérielle, de la richesse, inégalité de deux mondes qui vivent côte à côte, parlent la même langue mais sont aux antipodes dans leur façon de vivre.
On est bien en France malgré tout ce qui pourrait être mieux. Tiens les carburants viennent encore de prendre une hausse significative, nos gouvernants ont pensé que polarisés par la Coupe du Monde cette augmentation passerait comme une lettre à la poste.

Un peu de repassage attend mon bon vouloir, je vais me laisser tenter.
Demain matin pas de blogue, nous serons en Normandie.
A lundi soyez patients.

vendredi, juillet 07, 2006

Chair de poule.



Dissimulées derrière le feuillage, tapies dans l’angle du mur, silencieuses et inquiètes elles le voyaient s’approcher de sa démarche féline, longues enjambées élastiques, visage fermé, armé jusqu’au dents de pioche, pelle et tronçonneuse, une détermination féroce se lisait dans tous ces gestes.
D’abord le trou dit l’homme d’un ton sans appel.
La plus jeune, sur les indications de l’autre femme se mit en devoir de tracer dans le sol meuble un cercle assez grand, l’homme s’empara de la pioche et suant abondamment fit un trou profond.
Les 2 femmes reculèrent quand il se saisit de la tronçonneuse, un bruit effrayant se répercuta dans le jardin au moment où la lame mordit la matière dure et récalcitrante. Mais l’homme en vint à bout après quelques minutes d’effort, les femmes regardaient avec appréhension la calotte se détacher lentement, la chevelure restait en place et le moment de placer dans le trou cette chose encombrante arriva, l’affaire fut menée rondement, quelques pelletées de terre par dessus, et nulle trace ne subsistait, rien ne laissait supposer ce qui venait de se passer. Trois fois, le découpage eut lieu, trois fois le " scalpage " à la tronçonneuse révéla une chevelure abondante et trois fois la mise en terre se fit sans témoin autres que les 2 femmes et l’exécutant des basses oeuvres.
Voilà comment 2 rhododendrons et 1 camélia se retrouvent un matin d’été en pleine terre pour le plus grand bonheur de Pomponette grande déménageuse de plantes devant l’éternel.

L’après-midi se fût au tour de la piscine de finir de me briser le dos, depuis 4 ans je trouve que chaque année elle est un peu plus lourde, et un peu plus encombrante.
Cette fois-çi nous innovons, un bourrelet de sable doit normalement éviter qu’elle prenne son air penché habituel, on verra…
Maintenant c’est à Bricol-man de jouer, pompe, aspiration, épuisette, voilà son programme de réjouissances jusqu’en septembre.

Je salue ici une amie- lectrice assidue, depuis qu’elle a quitté l’Ile de France pluvieuse elle vit non loin de la mer, va à la plage à Gruissan, station bien connue depuis le film " 37°2 le matin " elle se refait un moral d’acier sous le soleil.
J’ai de bons souvenirs de Gruissan, ces chalets sur pilotis sur le sable, la plage immense où le soir sur les genoux de son père, Fille-Unique conduisait la voiture, elle avait 2 ans demain elle en aura 39 et c’était un vrai petit cœur.

jeudi, juillet 06, 2006

La vie en bleu.



Bleu comme la mer, bleu comme le ciel d’été, bleu comme le tableau de Klein, bleu comme l’allégresse, bleu comme les yeux de Michèle Morgan, bleu comme la période de Picasso, bleu comme 11 garçons qui courent après un ballon, bleu comme l'orange de Tintin, bleu comme les voitures qui passent bruyamment dans la rue, bleu comme les Touaregs, bleu comme le but qui nous emmène en finale, bleu comme la promesse d’une récidive de 1998, bleu comme le foot même si on n’est pas amateur. Mais pas bleu comme la colère, pas bleu comme la peur, non bleu comme le plaisir.
A partir de lundi les sportifs vont enfin pouvoir se consacrer au Tour de France qui semble un peu délaissé ces temps-çi.


A part ça rien à raconter, les noeuds que j’avais fait pour tenir les coussins des chaises ne me satisfont pas, j’ai tout décousu. Faire et défaire c’est toujours travailler paraît-il. Après avoir passer une heure penchés sur la piscine à la barbouiller d’eau savonneuse, pas trace visible de fuite d’air mais un bon mal de reins.


Mon livre toujours aussi passionnant . La maison est quasi prête pour recevoir les petits envahisseurs.
Tout à l’heure opération " transplantation des rhododendrons " qui placés où ils sont vont gêner les cyclistes.


Les copains commencent à partir vers leurs lieux de vacances respectifs, sauf ceux qui ont une piscine, une vraie, sauf ceux qui reviennent, le privilège des retraités. Ma tante préférée va bientôt partir en Angleterre chez Grisolette, elle pourra lire le blogue et j’attends avec amusement ces commentaires, je ne les crains pas car tout ce que je fais est formidable, c’est ma première fan.
Tout à l’heure corvée des courses, ça revient vite chaque semaine.


Il fait moins chaud et comme nous sommes français donc râleurs invétérés, il s’en faut de peu pour que l’on se plaigne de la …fraîcheur.
Je savais bien que je n’avais rien à dire.






mercredi, juillet 05, 2006

Lampions, broderies et amitié.



Quel rapport entre la broderie et les lampions, c’est tout simple l’amitié.
Cerisette la brodeuse, partie quelques jours à Perpignan s’est acquittée de sa tâche, elle a trouvé des lampions et " l’Amie de toujours ", elle aussi brodeuse a trouvé des lampions.
En moins de 5 mn, à 1000 km de distance mes 2 amies m’ont sauvé la mise, faisant passer le stock de lampions de 0 à 25 , maintenant il ne faudrait pas que les participants nous fassent faux bond ou que la météo soit capricieuse ou que le 13 juillet n’existe plus, dans ces temps troublés tout peut arriver: les bleus qui gagnent, le Tour de France sans dopage, les raves-parties qui finissent bien, la suppression des tri-rediffusions à la télé, la baisse des prix, le désert qui recule, la piscine qui n’aurait pas de fuite, et Fille-Unique qui d’un coup de baguette magique verrait tous ces problèmes grands et petits s’envoler. On peut rêver, c’est encore gratuit.

Une fraîcheur toute relative s’est installée durant la nuit, un peu de pluie est tombée juste à point pour arroser, je ne pense pas que cela dure bien longtemps, une chaude journée se profile encore aujourd’hui.
Je suis très agacée par la présentation de ce blogue, mon profil et mes liens se retrouvent encore au fin fond de la page après être revenus pendant quelques jours à la bonne place, ça m’agace à un point…
Surtout quand je vois certains hébergés par Blogger qui ont l’air de maîtriser à fond, qui mettent des photos où ils veulent et même de l’audio. Il y a des milliers de blogueurs mais quand je demande autour de moi, personne n’en fait. C’est comme en 81, personne n’avait voté Mitterand ! ! ! A la rentrée je prends des cours et d’ortographe et de blogue, c’est presque décidé. Na..

Bientôt un concours.

mardi, juillet 04, 2006

Vacances.



Une minute de soleil en moins, ça calme , mais en attendant il faut commencer à préparer le séjour des Petitsnamours, nous allons les chercher samedi, l’occasion pour nous de voir l’avancement des travaux chez Fille-unique et de passer quelques heures en sa présence.
Nous ramènerons les enfants le lendemain et en route pour de nouvelles aventures piscinesques, cyclistes et autres.
C’est un vrai bonheur de les voir s’ébattre dans l’eau, passer sans transition du maillot aux chaussures de foot, du vélo aux play mobils et des déguisements aux coloriages.
Le tout dans une ambiance de gaieté partagée, sans réelles disputes.
Ils ont un appétit qui fait plaisir à voir et le goûter chez Sister est sacré, il se termine toujours par l’oeuf surprise au chocolat, garni d’un minuscule jouet à monter, sitôt construit, sitôt oublié. Et pour le 13 juillet je n’ai toujours pas les lampions…
Pomponette va un peu trembler pour ses fleurs mais les dégats sont rares, ces petits sont parrrfaits. Je souligne au cas où vous n'auriez pas bien compris, et ne perdez pas de vue que je suis une grand-mère donc partiale.

Aujourd'hui promet encore d’être chaud, je souhaite qu’il fasse un peu meilleur quand ils seront là, je crois que Mr Météo l’a prévu ainsi.

Hier journée de liesse en Avignon, la famille compte un bachelier de plus. Bravo Raphaël.

Je viens de finir un bouquin d’Alison Lurie, en principe j’apprécie, mais finalement c’est toujours la même chose, une université américaine, un couple d’enseignants, l’adultère et le qu’en dira-t’on, rien de bien original, si c’est son histoire, au bout du enième livre il faudrait qu’elle s’en remette et qu’elle change de sujet.
Vivement les Desperates à la TV, je ne sais pas si c’est ce soir, car ça c’est un vrai bon moment de plaisir. Et que Lost revienne vite, mais après le départ de N°1 parce que lui c’est plutôt la course au trésor et Fort Boyard, qu’il faut regarder à 2 car des fois ça fait un peu peur avant de s’endormir quand on a une imagination débridée comme la sienne. J’espère qu’Interville ne va pas le tenter, ce n’est pas du tout ma tasse de thé. Mais s'il faut en passer par là, le sacrifice sera bien petit.

lundi, juillet 03, 2006

Chaud devant, chaud derrière, chaud partout.


" Le paresseux a toujours envie de faire quelque chose ". Vauvenargues- Réflexions et Maximes.
Et tel était bien mon état d’esprit lors de ce dimanche chaud chaud chaud.
J’avais envie de faire un tas de choses, désherber le potager, impossible c’est le Sahel là dedans, entre ces 4 murs.
Envie de coudre les galettes des chaises, pas facile quand l’aiguille vous glisse des doigts.
Envie de continuer la peinture des panneaux sous les fenêtres, dans l’obscurité des volets clos, mal commode d’y voir les motifs.
Envie de broder, se reporter aux deux précédentes excuses.
Envie de lire mais il faudrait allumer la lampe, source de chaleur inutile.

A ces envies peuvent s’ajouter des nécessités.

Nécessité de dégivrer le frigo, mais là pas envie du tout.
Nécessité de repasser, trop chaud.
Nécessité de nettoyer ma voiture, dans le garage c’est l’enfer.
Nécessité de terminer le cadeau de Doc Fyl, là j’ai besoin pour la touche finale de Bricol-man qui en ce moment est très pris ailleurs.

Il y a aussi ce que l’on ne peut éviter de faire.

Un tour sur le marché.
Passer chez le boucher et le boulanger.
Un semblant de repas.
Vider le lave-vaisselle.
Nettoyer la salade.
Peu de choses mais quand même…
La semaine du travailleur ayant 7 jours et celle du paresseux 7 demains, j’aviserai donc demain ou après demain.
Par contre j’avais bien envie de me mettre au clavier pour faire du ménage dans l’ami ordi, j’ai viré des favoris qui vont me manquer, c’est sûr.
Rangé des photos, là pas de risque JE NE JETE RIEN. Je stocke, grave et fais développer.
Je me suis promenée chez les uns et les autres au gré du vent, fais quelques rencontres amusantes ou intéressantes et le moment d’ouvrir volets et fenêtres pour faire entrer une illusion de fraîcheur est enfin arrivé.

En bref une journée de paresse mais pavée de bonnes intentions.

Avez-vous eu un dimanche plus actif que le mien?

dimanche, juillet 02, 2006

Conseils, tomates et délires.


Madame Laposte nous fait part de ses réflexions, c’est du vécu. Je lui laisse la parole

" on ne m'avait pas prévenue des dommages collatéraux de la fracture de cheville et du maniement des béquilles. Donc, ma cheville va bien, de temps en temps, une douleur passe par là, je me dis que ce sont les os qui poussent et forment un cal indestructible, donc, je supporte, pas de souci, il faut bien que les choses se recollent, avancent, et si ce sont les os qui repoussent, les tendons et autres ligaments qui reprennent leur place, je pousse à peine un petit cri de douleur et hop, j'oublie.
Mais, en fait, la plus grande douleur n'est pas du tout du côté des pieds en ce qui me concerne, l'endroit dont je souffre atrocement qui m'arrache des ahanements et des presqu 'hurlements de douleur au moindre déplacement, c'est... je vous le donne en mille, je vous le donne en cent, comme disaient les bonimenteurs d'antan sur les foires et marchés, .......la poitrine, pour tout dire les pectoraux et pour être encore plus précise, les seins!
Alors si vous avez vous mêmes les seins qui ont tendance à piquer du nez, et à nos âges, c'est courant et pardonnable, ou si vous avez des amies qui sont affligées de cet inconvénient, à vous toutes, je déconseille l'opération! Offrez, faites vous offrir des béquilles! En ce qui me concerne, vu ce que je souffre au niveau des pectoraux, je me dis, une que j'étais bien mollassonne de ce côté là, et deux, que si ça continue comme ça, quand on va m'enlever mon plâtre, mes seins vont jaillir hors de mon soutif, mais cette fois, par le haut et non lamentablement, par le dessous, à moi les seins pigeonnants, il aura fallu que j'attende 56 ans pour connaître ça, et je vous avoue que je m'en serais bien passé, cette partie modeste de mon corps n'ayant jamais été pour moi un sujet de préoccupation. Mais ce que ça peut faire mal, aïe aïe!


C’était le billet du jour de madame Laposte., qui pourrait bien devenir une collaboratrice de ce blogue.
Vous avez bien compris les filles, les béquilles vont mener tout droit les chirurgiens esthétiques à la ruine et avec les économies faites nous pourrons envisager le lifting sans hésiter, nous allons être trop belles.


Bricol-man s’est apparemment éclaté hier soir avec le numérique, je trouve les photos ce matin à 6h sur ma messagerie.
Nous habitons ensemble mais nos horaires diffèrent complètement, je suis lève tôt, pas lui, je suis couche tôt, pas lui, la maison est grande donc nous nous croisons souvent, le matin en ouvrant l’ami ordi je trouve souvent des posts-it sur l’écran me donnant les consignes, tout cela pour dire que la retraite ne nous pèse ni à l’un ni à l’autre. Vive l’indépendance de chacun.
Restez à l’ombre et au frais.

samedi, juillet 01, 2006

Pourquoi-Toujours-Jamais.


Je soutiens l'Institut de puériculture et de périnatalogie.
Je signe la pétition par email :
actionipp@yahoo.fr.
Je visite le site de l'Institut.
http://action-ipp.hautetfort.com/

Pourquoi est-ce toujours à moi qu’arrive le moment où la caissière doit changer le rouleau de papier ?
Pourquoi est-ce toujours à moi qu’arrive le fait que ce n’est pas le bon prix de l’article choisi.
Pourquoi est-ce toujours moi qui suis juste derrière la cliente qui donne 50 coupons de réductions à contrôler.
Pourquoi est-ce toujours moi qui doit faire remarquer que la date est dépassée ?
Pourquoi est-ce toujours mon caddy qui marche de travers.

C’est toujours au moment crucial d’un dialogue de film qu’une voiture passe à grand fracas dans la rue.
C’est toujours pour l’enregistrement d’une super émission que le magnéto est défaillant.
C’est toujours pour la diffusion du " Plus grand chapiteau du monde " film que je n’ai jamais vu en entier qu’il y a toujours un coup de fil contrariant, un orage, des roumains , amis d’Algérie, qui débarquent affamés et épuisés après un tour de France en voiture, sans assurance, les pneus plus qu’usagés, n’ayant pas dormi dans un lit depuis un mois, mais éblouis par la France.
C’est toujours au moment où le FBI va découvrir le meurtrier que Bricol-man me demande " mais qui c’est lui, on le connaît, tu sais il a joué dans ce film… " L’Homme de la maison est très physionomiste mais incapable de retenir un nom.

" Pourquoi toujours jamais " je ne gagne au loto.
" Pourquoi, toujours, jamais " je n’ai la visite d’un généalogiste m’annonçant l’héritage fabuleux de l’oncle d’Amérique.
" Pourquoi, toujours, jamais " je ne sais pas faire les conversions en grammes et millilitres.
" Pourquoi toujours jamais " je n’arrive pas à me servir correctement de la perceuse.

Mais par ailleurs j’ai beaucoup de chance, je ne vais pas faire la liste . Je ne suis pas superstitieuse, ça porte malheur ! ! !

Hier il a fait encore une fois très chaud, j’ai perdu des litres d’eau en donnant 3 coups de pinceaux sur un placard.
Pomponette vient de téléphoner pour un problème de tuyaux d’arrosage, le téléphone qui sonne à 7h30 me tétanise, mais ce n’était pas grave, j’ai de la chance.
Aujourd’hui installation de la piscine, mais avant il faut trouver l’endroit de la fuite, pas facile.