dimanche, avril 30, 2006

Invasion.


L’homme est par nature un envahisseur né. Que ce soit les pays ou bien les espaces qui ne sont pas forcément destinés à ses activités en cours, l’homme aime envahir, s’étaler, investir, s’approprier, coloniser, le tout pour le bien de sa famille ou de son pays évidemment.
Celui qui me supporte et que je pratique depuis 41 ans n’échappe pas à la règle
Dans notre maison il a à sa disposition des espaces bien à lui : un bureau voué à l’informatique au 2ème étage, un autre bureau au rez de chaussée pour les petits bricolages minutieux, un atelier fort bien équipé, mais ce qu’il aime par-dessus tout c’est installer le portable sur la table de la salle à manger, branché de telle façon qu’une fois sur deux je me prends les pieds dans le fil : " j’aime bien être avec toi ".
Une pendule à réparer, il adore, et elle se retrouve en 1000 morceaux toujours sur la table, la boîte à outils béante et les dits outils étalés en rangs serrés.
Des baguettes à scier, qu’à cela ne tienne, la table de la cuisine est parfaite pour installer un étau, surtout le jour où j’ai passé l’aspirateur, mais j’avoue qu’il nettoie après.
Tout ceci n’est pas bien grave et ce ne sont pas nos repas minimalistes qui pâtissent de la colonisation des diverses tables de cuisine ou de salle à manger.
Petits travaux de peintures, finition des baguettes, un globe de pendule ramené de chez " Archi-Mamy ", un petit tour à notre magasin de bricolage préféré, un grand tour à la décharge, un détour pour dire bonjour à Cerisette et là, je suis verte de jalousie en voyant le travail magnifique de son mari.
Comme je suis une bonne copine la jalousie passe vite.
Un samedi qui comme les autres jours aura filé la vitesse de l’éclair.

samedi, avril 29, 2006

Premier quadra de la bande des petits.

Aujourd’hui est un peu spécial, Doc Fyl a 40 ans, il est le premier à franchir cette étape, il nous reste encore des trentenaires, mais pas pour longtemps, la prochaine sur la liste étant " Fille-Unique ". Ah le méchant coup de vieux que l’on va se prendre en 2007…
Revenons à un sujet plus agréable, The salon : sous les mains expertes de Bricol-man les embrasures des fenêtres s’habillent petit à petit de baguettes grises, c’est long et minutieux et le bois ce n’est pas son truc.
Toute la maison est rangée et propre, enfin presque toute, le frigo est plein, les petits peuvent arriver, tracteur, vélos, coloriages, CD, trottinette , puzzles, ballons, déguisements, tout est prêt à reprendre vie pour une semaine qui s’annonce maussade pour la météo, tant pis nous ferons avec.
Un premier tri de tableaux a été fait, certains vont se trouver exiler dans notre chambre, dont les murs sont un peu nus.
Pour varier les plaisirs nous allons charger Miss Kangoo de diverses choses à jeter à la décharge ainsi Pomponette pourra tailler et couper à volonté pour remplir à nouveau les récipients prévus à cet effet, elle et son aide-jardinière sont redoutables avec un sécateur à la main.
Comme elle va partir bientôt dans le midi il faut qu’elle nous laisse un jardin propre, ce n’est pas le tout de se promener, il faut penser à faire la liste des petits travaux à effectuer en son absence, je sais déjà qu’il y aura les lilas à tailler.

vendredi, avril 28, 2006

2 commodes, 4 bras, 10 yeux, 2 étages et 8 tiroirs.

Encore une journée bien remplie, de la fatigue plein les pattes, vers 16 h un coup de mou qui me fait dormir debout mais un rangement de plus et ça repart pour déménager 2 commodes d’un étage à l’autre, le résultat en vaut la peine et la satisfaction prend le pas sur la fatigue.
Toute la maison a retrouvé un aspect presque normal et après un bon coup d’aspirateur plus que nécessaire je vais pouvoir reprendre mon activité favorite : peindre mes portes. Notre cousin de Provence est arrivé à point nommé pour nous prêter main forte dans cet épisode " commodes ", à plus de 70 ans ce fût pour lui une formalité.
Aujourd’hui c’est encore un programme chargé qui nous attend, surtout ne pas oublier d’acheter les œufs chocolatés pour les petits, la surprise à l’intérieur faisant toujours beaucoup d’effet.
De plus il faut se préparer psychologiquement pour la journée de dimanche.
Nous allons chez nos amis de " Plusde40ans ", 3 enfants, 3 petits-enfants, 2 conjoints, des maisons à visiter, des caractères bien affirmés, du bruit, des idées qui fusent, ambiance toujours à la limite du psychodrame, une famille très unie, très tactile, le père parle beaucoup, les enfants aboient souvent et la mère survole avec une apparente sérénité tous ces échanges verbaux en se tournant les pieds à l’envers, signe d’énervement manifeste. Quand " Fille-Unique " était petite elle disait en parlant d’eux " mes cousins " et le terme est resté pour les " Petitsnamours " qui gardent un souvenir excellent de leur journée au camping de la " P’tite " qui elle même à une petite. Le temps passe trop vite même chez les autres.
Tout cela pour dire que c’est un grand plaisir de les voir mais le voyage de retour est souvent migraineux et très silencieux, on récupère.

jeudi, avril 27, 2006

Lunettes de soleil de rigueur.

Le 27 avril 1972 les astronautes d’Apollo XVI revenait sur terre et moi, 34 ans plus tard, je reprends mes marques dans une pièce inondée de soleil quelque soit le temps dehors.
Hier 10 h 20 mn pétantes, Mr LeTapissier arrive, 18 h 30 les meubles ont repris leurs place, quelques bibelots aussi et je me pavane, les jambes raides, béate de satisfaction et de bonheur.
Il reste encore beaucoup de choses à faire et à parfaire, mais déjà j’entrevois que le salon sera réussi et mieux que ce que j’imaginais.
Je n’en reviens pas de ce jaune après 25 ans de vert. J’ai l’impression d’avoir déménagé, en fait je suis un peu la spécialiste des voyages immobiles…
Une pensée aujourd’hui pour Cerisette dont c’est le dernier jour de travail, elle va ainsi rejoindre la cohorte des femmes qui ne travaillent pas ou plus et qui sont bien évidemment toujours à la recherche de temps pour mener à bien jardinage, loisirs, déco, broderie, petits-enfants, lecture, choyer le mari, maison, voyage etc et dont le leit-motiv sera : " On est quel jour ? "
" Déjà ? "
" Non, ce n’est pas possible, comme ça passe vite ".
J’entends ça plusieurs fois par semaine avec Bricol-man grand collectionneur de montres devant l’éternel mais qui ne sait jamais ni l’heure ni le jour.
Le temps ne s'écoule pas de la même manière pour tout le monde.

mercredi, avril 26, 2006

La quête du gris enfin récompensée.

Je le tiens enfin ce fameux gris que je cherchais désespérément depuis un mois et je plains ceux qui voudront décaper la porte quand je ne serais plus là, au moins 12 couches de peinture allant du gris flanelle, au gris suédois en passant par le bleu lavande selon l’éclairage.
Ah j’en ai fait des mélanges, des essais, j’en ai rajouté, enlevé du noir, du blanc, j’en ai sacrifié des cuillères pour mélanger et des bocaux pour secouer pendant de longues minutes et tout ceci sans cesser de me torturer les méninges au sujet du flux d’actualisation que je n’arrive toujours pas à installer sur ce blog, j’en oubliais presque de penser à " Fille Unique ".
Malheureusement si à force de tâtonnement j’ai trouvé mon gris je doute fort de trouver le flux sans l’aide d’un pro de l’informatique. Comme disait Mâme Scarlett : " J’y penserais plus tard " Chaque choses en son temps mais ça j’ai du mal.
Bientôt 9 h. et j’attends l’homme de l’art, c’est un peu tôt pour lui et comme je me suis levée très tard, 7 h. ça m’arrange qu’il ne soit pas très matinal.
Les " Petitsnamours " sont en vacances depuis hier soir, il me reste quelques jours bien remplis pour préparer leur chambre, envahie par diverses choses du salon, ça va nous faire du bien d’entendre rires et cavalcades dans la maison.
Sister est revenue de Corse la tête pleine de paysages superbes et de la charcuterie locale dans ses bagages, un délice.

mardi, avril 25, 2006

Il est venu, il a vu, il a "agrafu"


Tranquille comme Baptiste il est arrivé vers 11 h. amenant le soleil, son fils, un compresseur énorme, le tissu pour le plafond et sa bonne humeur, mise en route un peu lente, vérification de notre travail de préparation des murs, petit café et enfin le clac-clac des premières agrafes dans le plafond. Côté salon, tout va bien en 1h à peine c’est fini et voilà que se pose un petit problème. Je me suis plantée dans les mesures, il manque presque 3 m de tissu. Pas de panique je sais que dans la grange il y en a un grand morceau qui devrait aller, en effet même matière, même couleur, juste une légère odeur d’humidité…ne reste à faire qu’une couture et le tour sera joué. Je monte ma machine à coudre, impossible de la faire fonctionner, sur ces entre faîtes Pomponette arrive et propose sa machine, nous allons la chercher, impossible de la mettre en route, ma tête s’allonge de plus en plus sous l’effet de la contrariété. Mais Pomponette n’a pas dit son dernier mot, sa machine depuis 45 ans n’a jamais été défaillante, elle a habillé toute la famille, des murs, des fauteuils, des balancelles, si bien qu’après un petit quart d’heure de cogitations intenses, un doux ronronnement ce fait entendre, ça y est elle pique cette vaillante et mon plafond de salle à manger et moi sommes sauvés.
A 18 h nous avons un plafond superbement tendu, un film plastique, ( Bricol-man a l’impression d’être dans un cercueil) qui recouvre tous les murs, c’est la nouvelle technique, un compresseur dans le salon et Mr Letapissier qui nous dit à…mercredi.
Donc encore un jour à attendre pour enfin voir la vie en jaune.

lundi, avril 24, 2006

Je l'attends...


Je l’attends, non pas le prince charmant, pas Godot, pas le dégel, rien de tout cela. J’attends Mr Le Tapissier, depuis plus de 30 ans que je le connais je sais qu’il n’a aucune notion de l’heure et que tout aussi bien il arrivera dans l’après-midi et travaillera jusqu’à minuit, mais je suis incorrigible, je l’attends de pied ferme depuis 7 h. Son café est prêt, la pièce débarrassée des meubles qui pourraient le gêner. Allons pas d’impatience, restons zen, le chantier touche à sa fin mais ne croyez pas pour autant que vous allez échapper à ma prose, je prends trop de plaisir à tenir ce blog au jour le jour pour arrêter en si bon chemin.
Vous aurez droit aux aventures des " Petitsnamours " en vacances, aux divers semis dans le potager, à l’installation de la piscine et tant d’autres chose qui constituent notre quotidien.
J’ai rangé, hier, avec un brin de mélancolie, pinceaux et pots de peinture, j’adore peindre, en attendant les prochains travaux, il ne reste que 2 pièces, un couloir, une entrée et une cage d’escalier, de quoi nous occuper pendant quelques mois encore.

dimanche, avril 23, 2006

Magnolia for ever.





Les 10 Commandements pour l’après travaux.
1 : Ordinateur tu feras passer après les taches ménagères.
2 : Aspirateur tu passeras sur les murs régulièrement.
3 : Chiffon tu passeras sur les tableaux.
4 : Vitres tu feras, ou feras faire, souvent.
5 : Meubles tu cireras tous les mois.
6 : Pain, beurre et chocolat sur le canapé tu ne grignoteras plus.
7 : Fils à broder tu ramasseras sur le tapis.
8 : Avant de planter des clous n’importe où tu réfléchiras.
9 : Lecture tu feras passer après le ménage.
10 : Bibelots tu époussetteras presque tous les jours.


J’en suis fatiguée à l’avance et aujourd’hui je vais me défouler un max, des miettes partout, lire longtemps, passer les doigts sur la poussière, oublier le balai et les chiffons, tout cela jusqu’à demain matin où je vais me transformer en Mme Propre avant de laisser la place à Mr LeTapissier.


Et je ne dis rien des consignes que les " Petitsnamours " vont devoir appliquer pendant les vacances…jusqu’à présent chez les grands-parents c’était plutôt cool, tricycle à fond dans le salon, escalade des canapés et fauteuils, les mains pas toujours très propres…
Ne leur restera que l’immuable " a l’attaque de grand-père " qui va perdurer encore longtemps, attaque qui se passe traditionnellement sur un fauteuil résistant à toutes épreuves.
J’imagine déjà leur réaction devant tous ces changements.


" Petinamour1 " ne remarquera rien puisque l’ami ordi n’a pas changé de place.
" Petitnamour2 " appréciera les transformations.
" Petitnamour3 " dira : " Chez moi, mon Papa il a fait encore plus beau ".
Vivement qu’ils arrivent.

samedi, avril 22, 2006

Café du matin, entrain.

Petit café du matin, toujours dans la même tasse en porcelaine extra fine, sinon ça ne va pas du tout, sauf dans les cafés parisiens où le nectar fait oublier l’épaisseur de la tasse, à ce propos je pourrais aisément faire un guide des divers établissements et machines à café de la capitale et d’ailleurs.
A l’hôpital de la Roseraie à Aubervilliers le café est parfait, à Pompidou il est moyen, aux urgences de l’ hôpital local, il est très bon, à Villepinte, hyper cher et pas loin d’être dégueu… Sur l’autoroute de Normandie, aire Sud de Morainvillier, pas mal du tout, chez Coste à Paris parfait accompagné d’un macaron, rue Montorgueuil, un régal, pour d’autres endroits, demandez-moi tout simplement.
Pour l’heure j’en suis au premier de la matinée, pour le second je vais prendre mon élan car c’est du goutte à goutte et il n’a d'expresso que le goût car la vitesse est très ralentie depuis la réparation de la cafetière, tout ceci est passionnant n’est-ce pas !
Hier soir piscine avec Cerisette, beaucoup trop de monde, c’est encore les vacances.
Je viens de voir Pomponette dans le jardin inspectant les nouvelles pousses.
Cette année je pense que nous aurons beaucoup de satisfaction avec la glycine qui promet une belle floraison.
Ce matin au réveil, un bon moment avec l’email de La Sylve nous faisant partager une soirée à Singapour, nous aurions aimé que notre cousin exilé nous fasse un tel spectacle lors du mariage de son fils, plaisir et rires garantis.

vendredi, avril 21, 2006

Première tonte de l'année et premier pochoir.

Par une belle et chaude journée Bricol-man à fait vrombir la tondeuse et la pelouse a retrouvée son apparence " rasée de frais ". Encore un signe que les beaux jours sont là pour quelques mois, tout bourgeonne, fleurit et grâce aux bons soins de Pomponette nous aurons un jardin magnifique.
Pendant que la tondeuse, semblable à un cheval fougueux, broutait avidement l’herbe je m’attaquais au pochoir et le résultat est tel que je l’imaginais, en toute modestie, c’est superbe. C’est fou comme une vulgaire morceau de plastique troué arrive à donner un tel effet. Le seul danger est que l’on a envie d’en mettre partout et qu’il faut se freiner, comme en toutes choses, trop c’est trop.
La machine à mélanger les couleurs est réparée, ouf !
Aujourd’hui on ramasse les outils qui décorent si joliment le salon, je continue le nettoyage des tringles à rideaux, termine, enfin, la peinture et lundi place à Mr Letapissier et son agrafeuse-mitaillette.
Sister à un temps magnifique, elle profite de la plage et se détend avant de retrouver le quotidien d’une antiquaire qui attend le client, client qui se fait de plus en plus rare certains jours.
Allez, c’est bien agréable de faire un blog mais j’ai beau tortiller mon nez dans tous les sens, je ne suis pas " ma Sorcière bien aimée ".

jeudi, avril 20, 2006

Maudite, je suis maudite.


" Bonjour Mme la " Marchande de tissu " il me faudrait 3 mètres de jaune en plus s’il vous plait "
" Désolée Mme la Cliente, il faut le commander, vous l’aurez vendredi "
" D’accord pour vendredi mais je vais prendre le galon, il m’en faut 90 mètres "
" Ah c’est dommage il n’en reste que 30 mètres, vous aurez le tout vendredi "
" Bon ce n’est pas grave je n’en n’ai besoin que lundi . Par contre je voudrai voir du tissu gris pour " Fille Unique "
" Désolée, celui-ci nous ne le faisons plus du tout ".
Les lecteurs assidus auront noté que je suis déjà en panne de peinture…la machine n’est toujours pas réparée.
Il ne manquerait plus que Mr Le Tapissier me fasse faux bond et je serais bonne pour attraper l’agrafeuse moi-même et mettre deux fois plus de temps que lui pour recouvrir mes murs.
Ne soyons pas défaitiste et positivons.
Bien que d’un naturel extrêmement patient il me tarde maintenant que tout soit terminé. Je grille d’impatience de reprendre ma broderie et de retrouver mes tableaux à leur place et toutes mes " petites affaires ".
Je pense souvent à La Sylve qui est restée en chantier de longs mois et aux Normands pour qui cela se compte en années.
Grâce aux commentaires laissés par quelques lecteurs-trices ce blog devient plus vivant. Merci.

mercredi, avril 19, 2006

Comment voyager en restant chez soi.

Un beau soleil baigne le salon, les coups de pinceaux recouvrent les radiateurs de la dernière couche de peinture, je racle au maximum le fond du pot et sens que je ne vais pas pouvoir terminer, il reste 7 éléments à peindre et je tombe en panne, qu’à cela ne tienne Bricol-man doit aller chercher une prise électrique, il prendra de la peinture en même temps... sauf que la machine à faire les mélanges est défaillante, jusqu’à quand ? mystère.
Me voici donc désemparée et presque oisive. Pas pour longtemps car dans un dernier sursaut de courage j’attaque le grand nettoyage du sol, le geste rageur je gratte, essuie, regratte, traque la moindre trace de peinture, satisfaite du résultat, je contemple les dessous de fenêtres et c’est alors que Bricol-man commence à recoller les morceaux de plinthes, à l’endroit même que je viens de récurer, tant pis, il faut le faire.
Je crois qu’une vocation est née, il maîtrise parfaitement la découpe des carreaux, la consistance de la colle est parfaite et si je le laissais faire il remplacerait tous le carrelage.
Mais il est 18h, nous avons mal aux bras et aux jambes, un repos bien mérité nous attend. Un petit tour sur l’ami ordi pour découvrir des photos de Pékin, nos cousins voyageurs nous offrent un moment d’évasion et c’est bien agréable.
Un brin obsédée par ma peinture, je me fais la réflexion idiote, je vous l’accorde, en voyant la Grande Muraille : " Heureusement que je n’ai pas à la peindre ". Je dois avoir le cerveau un peu ramolli en ce moment par les vapeurs de peinture.

mardi, avril 18, 2006

Prêt à peindre, collection printemps-été 2006.

Art abstrait sur fond rouge constellé (pas maculé) de motifs artistiquement disposés à dominante jaune, retraçant le cheminement intellectuel de l’artiste en proie à l’angoisse de la création, artiste maudit cherchant désespérément le gris dit suédois et ne parvenant qu’à produire un gris layette…à certaines heures de la journée. Cette oeuvre majeure s’inscrit particulièrement dans ce que l’on peut définir comme la période " jaune et grise " faisant suite à la période " verte ". L’artiste nous montre par là que l’espérance fait place à l’ensoleillement, œuvre de la maturité et de la soixantaine, en voie d’achèvement et promise à la destruction sitôt les travaux de peinture terminés, ce qui ne saurait tarder.
Comme on le voit sur cette œuvre magistrale je ne sais pas travailler proprement et je ne dis rien de l’état de mon carrelage moucheté de part et d’autre malgré les plastiques de protection et les bonnes résolutions prises au début des travaux. Huile de coude, essence, trichlore viendront à bout de ces quelques désagréments, contrebalancés par le plaisir d’en avoir fini, bientôt.
Bricol-man vient de s’échapper, direction Orly, pour mettre Sister dans l’avion qui la déposera à Calvi. Dommage que les " Petitnamours " ne soient pas là, ils adorent guetter les avions dans le ciel et c’est toujours " Petinamour2 " qui les repère le premier.

lundi, avril 17, 2006

Récapitulatif d'un dimanche ordinaire.


Quatre embrasures de fenêtres peintes en jaune, c’est le soleil qui entre dans la maison, deux radiateurs qui reçoivent la couche d’impression, adieu le vert qui nous entourait depuis 25 ans, (ça fait un peu bizarre) une photo de " petitnamour2 " sur le nouveau carrelage en Normandie avec en prime un gentil message de Mr Gendre, un bœuf bourguignon délicieux, restons modeste, une petite sieste avec un nouveau bouquin*, assez dérangeant, Bricol-man qui entreprend la découpe des baguette, la boîte à onglets, quant à moi, me plonge dans un abîme de perplexité, des averses, des éclaircies, Sister qui sans réfléchir une seconde se réserve un billet d’avion pour la Corse, petit séjour chez une amie, Pomponette qui prépare son départ en Provence, une tarte au citron parfaite, la perspective de voir ou revoir Julia Roberts ce soir à la télé, des trous préparés avec les crochets pour recevoir les tableaux quand le tissu sera posé, la main engourdie à force de manier le pinceau, les radiateurs ce n’est pas le plus agréable, la contemplation satisfaite du jaune et du futur pochoir, bref une accumulation de petits riens sans importance qui nous amènent à 20 h. comme un rien. Sans négliger pour autant l’ami ordi entre deux couches de peinture. Un dimanche somme toute, ordinaire mais constructif.

Ah, j’oubliais le retour de cette " Sale bête " d’Edouard sur le Web, enfin !

*Auprès de moi toujours. Kazuo ISHIGURO. (Les vestiges du jour).

dimanche, avril 16, 2006

Pâques en novembre.

Je pense que mes petits vont chercher les œufs sous la pluie mais cela ne gâchera certainement pas le plaisir ni le goût du chocolat, comme à chaque occasion archi-Mamie a envoyé un colis de madeleines, roulés au chocolat et petits billets. Ils ont encore l’âge de d’attendre avec impatience le passage des cloches et s’ils sont comme leur mère cela peut durer très très longtemps. " Fille Unique " et sa cousine ont cherché les œufs dans le jardin jusqu’à 25 ans et plus avec un plaisir aussi intact qu’aux premiers jours, après ce fût " Petitnamour 1 " qui a pris le relais, suivi de prés par ses frères. Mais je dois bien reconnaître que Pâques n’apporte pas la même magie que Noël , les chocolats n’ont pas du tout le même goût, je préfère le chapon au gigot , et surtout Noël est toujours à la même date tandis que Pâques se ballade au gré du calendrier en mars ou avril, c’est selon, vacances incluses ou pas, froid, pluie ou chaleur, on ne peut se fier à aucun repaire des années précédentes. J’ai connu un Week-End de Pâques caniculaire où nous étions exposants sur une foire aux antiquaires, une autre année nous eûmes droit à la neige et encore une autre la pluie a inondé les meubles exposés. Une chose est sûre et certaine Pâques annonce les beaux jours, la promesse des cerises, les bouquets superbes que fera Pomponette, la récolte des radis, tomates et salades dès que nous attaquerons le potager et surtout le jardin plein des jeux et rires des " Petitsnamours " aux grandes vacances. Donc finalement Pâques ce n’est pas si mal.

samedi, avril 15, 2006

C'est décidé, je vais chez Delarue.


J’ai une nouvelle phobie à lui proposer : " l’AGRAFOPHOBIE " j’en suis atteinte depuis quelques jours déjà et je sens que cela ne va pas aller en s’améliorant, hier soir sur les coups de 19 heures, aspirateur dans une main et courage dans l’autre, je me mets en demeure de traquer poussière et agrafes , la récolte fut bonne, au-delà de mes espérances, mais une fois la conscience apaisée, l’aspirateur rangé, pas trop loin, les meubles essuyés, balayant d’un regard satisfait l’ensemble du chantier, quelle ne fut pas ma surprise de voir surgir des agrafes partout, hallucination ou réalité, je n’en sais rien, j’ai feint l’indifférence et me suis couchée avec mon livre, bien décidée à ne pas céder à cette phobie " agrafante ".
"Ca se discute" n’a encore pas eu ce problème à régler et avouons que cela changera un peu des anorexies, boulimies,TOC, et autres " Je suis jeune, riche, belle et malheureuse ". " J’ai le nez trop long et veux en changer. " " Mon mari me trompe et moi aussi " " Mon enfant regarde trop la télé, que puis-je faire ? "
Je trouve mon cas beaucoup plus intéressant, en 10mn il est réglé et on peut passer directement à autre chose de plus distrayant.

Bon week-end de Pâques à toutes et tous.

vendredi, avril 14, 2006

La cata.



Le pot de peinture qui loupe la marche de l’escabeau et premier réflexe, vite une photo. La cata ce n’est pas pour le sol, c’est de la peinture à l’eau, pas pour le tapis qui est roulé, la cata pour mes chaussons, vieux mais confortables, troués mais pour les travaux ils étaient parfaits, la hauteur du talon parfaitement adaptée à ma démarche, la cata parce que depuis des mois je cherche à les remplacer par les même mais en neufs et que j’écume tous les magasins sans trouver l’objet de mon désir. La cata, parce qu’après mûre réflexion, ils ont fini à la poubelle après 18 mois de bons et loyaux services, ainsi va la vie d’une paire de chaussons.
Les travaux se poursuivent, le tissus qui va cacher la misère du plafond, est acheté, le jaune de la plinthe du haut côté fenêtres est parfait, aujourd’hui j’attaque les radiateurs, après avoir enlevé les agrafes, j’en ai posé quelques unes pour maintenir le molleton par endroits. Le frigo est plein, car il semblerait que c’est le Week-End de Pâques et j’ai un homme à nourrir.

jeudi, avril 13, 2006

Le poids des "maux", le choc des photos.

On ne change pas une équipe qui gagne.

Ensemble mais chacun de son côté, chacun son rythme, chacun sa façon de travailler, la dream team a pris sa vitesse de croisière. En écoutant radio nostalgie le coup de pinceau est beaucoup plus facile et les chansons qui passent, au moins celles-là on les connaît. Quand j’entends siffler le train tombe la neige sur les souvenirs, souvenirs et même si je ne suis plus la plus belle pour aller danser, c’est toujours le temps des copains. Les portes du pénitencier sur Gabrielle vont se refermer et Cécile ma fille sera toujours sur l’écran noir de mes nuits blanches. Satisfaction d’entendre le sous-marin jaune yesterday et du côté de chez Swann Vannina se rappelle toujours que l’école est finie. Soyons honnête avec nous même, c’est à ce genre de choses que l’on s’aperçoit qu’il n’en faudrait pas beaucoup plus pour virer vieux c..
Bien sûr il faut avoir une énooorme culture variété pour apprécier ce message à sa juste valeur mais je sais que parmi les cousines, entre autres, ça va faire mouche.
Momentanément vous étes privés de photos, impossible de les télécharger. Nouvel essai dans la journée.

mercredi, avril 12, 2006

Le petit cérémonial du matin.

Les yeux à peine ouverts j’entre dans le salon et avant toutes choses, un grand sourire aux lèvres, j’allume l’ami ordi, ensuite d’un seul geste les volants roulants se lèvent et direction la cuisine, petit déjeuner en écoutant les mauvaises nouvelles de la nuit, à quand une cession d’informations avec les trains qui arrivent à l’heure?
La dernière tartine à peine avalée, la tasse de thé à la main je m’installe face à l’écran, boite de réception, Sister a envoyé un diaporama sur St- Pétersbourg magnifique, favoris, blogs, -" mais où est passé " Edouard ? "- Lili a de la chance, elle a eu ses filles quelques jours, elle.
De belles photos sur le site du Désordre, un petit quart d’heure à faire une réussite en sirotant le 1er café de la matinée.
Ceci est un rite immuable que même mes petit-fils ont appris à respecter. " On ne dérange pas sa grand-mère le matin " c’est la règle au même titre que chez les grands-parents " pas de ketchup, pas de nutella ". Après une bonne heure, ou plus à naviguer de clic en clic sur internet, j’attaque la rédaction de ce blog auquel je prends de plus en plus de plaisir.
Les femmes qui travaillent vont me jalouser, c’est sûr, mais qu’elles sachent que comme toutes celles qui n’ont pas d’activités professionnelles, je n’ai pas une minute à moi.

Lecture.
Hier soir après une journée bien remplie ce petit livre bien réjouissant : HOROWITZ ET MON PERE. Par ALEXIS SALATKO.

mardi, avril 11, 2006

Grosse journée, grosse fatigue.

Créature de rêve dans salon dévasté, toujours perchée sur escabeau instable, fils électriques , antenne TV, câble ADSL par terre, nuage de poussière, tableaux, bibelots, livres, broderie relégués un peu partout, " tiens, au fait où sont les zapettes ? " téléphone introuvable, sac poubelle qui déborde de tissus et galon hérissés d’agrafes, oui encore et toujours, tenailles qui tombent, marteau qui disparaît, une averse de neige, (pourvu que le cerisier en fleurs n’en souffre pas), Bricol-man qui rebouche à tour de truelle, un carré de chocolat (pour le moral) une photo pour les souvenirs, des meubles que l’on déplace et enfin le coup d’aspirateur final qui sonne le moment de cesser toutes ces activités pour vite replacer les meubles et s’affaler sur le canapé pour finir le livre en cours. Un petit tour sur internet, Lasylve a laissé un commentaire de Singapour qui nous fait voyager, Pluskami, lecteur assidu du blog n’a pas aimé le message sur Paris-Roubaix, il préfère suivre le déroulement des travaux. Doc FYL a téléphoné, ce qui me fait penser que je dois me mettre très rapidement à son cadeau pour ses 40 ans…Il me semble que c’était hier.
A la télé ce soir Delarue nous fait 2 heures sur la précarité, non merci, je vais au lit et m’endors aussitôt.

lundi, avril 10, 2006

Paresse, mollesse, no stress.

Echouée, avachie, répandue sur mon canapé de remplacement, pourtant pas très confortable, j’ai mené à bien une tâche importante et quasi vitale : la lecture, captivante, du livre montré plus haut. L’homme qui disparaît nous entraîne dans le milieu de la magie, prestidigitation et transformisme, avec en prime quelques crimes bien sanglants –pas de bons bouquins sans un bon crime-
Ce dimanche avait bien commencé avec un coup de téléphone de " Fille-Unique " la voix guillerette, enchantée de ses travaux. Elle aussi est dans les gravats et intenses cogitations pour le choix des couleurs. Par contre je doute fort qu’elle ait passé ce jour-là à paresser sur un canapé, les agnelages ne connaissant pas le dimanche, poules et lapins non plus.
Comme je l’avais prévu les coureurs de Paris-Roubaix ont eu un fervent supporter en la personne de Bricol-man qui a laissé reposer ses mains blessées par une semaine de travaux, rien de grave heureusement, juste un pansement à chaque doigt…
Il va falloir mettre les bouchées double aujourd’hui.

Quand Max de Tacuma rencontre Bricol-girl.

Episode 4.

Après échange de nombreux emails dans lesquels Max me tient au courant du déroulement des opérations : recherche de banques, envoie de 10 euros, remerciements plusieurs fois renouvelés pour ma " générosité " Les 10 euros arrivent, j’envoie le livre aussitôt et attend des nouvelles qui me parviennent début avril. Georgette a eu son cadeau, elle est ravie, Max aussi et dans un ultime email , il me raconte que Georgette est passionnée par les histoires d’espions de la seconde guerre mondiale, que pendant cette dernière elle a connu à St Lô, une indienne, très belle, qui a été prise par les ennemis de l’époque, interrogée pendant plusieurs jours sur ses activités clandestines, elle a fini enchaînée dans une cellule jusqu’à ce qu’elle meurre de faim. Et là je me demande si par hasard notre petite française elle aussi …

Fin du feuilleton.

Comme quoi le monde est bien petit quand internet tisse sa toile.
Si Max me donne de ses nouvelles vous serez tous au courant.

dimanche, avril 09, 2006

Paris-Roubaix, l'enfer du Nord.

L’enfer du nord pour les coureurs mais surtout pour le téléspectateur moyen qui va devoir rester scotché devant son écran toute la journée, attendant la chute des cyclistes. Coup d’arrêt pour les travaux, j’en ai peur.
Les pavés sont relookés paraît-il mais le pire pour les journalistes serait qu’il ne pleuve pas. Je suis de la génération qui vibrait devant la TSF aux exploits de Fausto Coppi, Bartali, Bahamontès, " l’aigle de Tolède ", Louison Bobet. On ne parlait pas encore d’E.P.O. mais depuis on a appris que le dopage était déjà et depuis toujours présent. Qu’importe, ces rois-là de la " petite reine " nous emmenaient sur des sommets du dépassement de soi jamais égalé avec leurs vélos qui tenaient plus de la bécane que du lenticulaire. Tout ça pour dire que pour moi, ce sera pinceaux plutôt que vélo.
La machine Bricol-man s’est mise en route, le plâtre a la bonne consistance, le coup de truelle est sûr et l’humeur coopérative. Le salon semble dévasté, orphelin de ses bibelots, les tableaux entreposés dans la chambre des petits, sauf le portrait de " Fille-Unique " (car unique elle l’est à tous points de vue), l’ami ordi est encore à sa place, les sacs poubelles sont préparés pour l’enfermer au moment tant redouté du ponçage, je ne suis pourtant pas une maniaque de la poussière, mais ça, j’ai du mal à supporter.

Quand Max de Tacuma rencontre Bricol-girl.

Episode 3.

Touchée par ce que Max me raconte concernant Georgette, dans un élan de générosité je décide de prendre les frais de port à ma charge. C’est alors que commence pour Max la quête de 10 euros, (le prix du livre) dans toutes les banques de Tacuma, à la 10 ème enfin sa persévérance est récompensée.
La suite demain.

samedi, avril 08, 2006

Même pas 100 grammes


Monter et descendre de l’escabeau 100 fois par jour, extraire des agrafes encore et toujours, manier le pinceau sur 4 fenêtres et 2 portes, tirer des bandes de papier, bouger les meubles, décrocher les rideaux, balayer, gratter, ranger, courir (enfin pas trop) au garage chercher la peinture et autres ingrédients indispensables, et tout ça pour voir le même poids s’afficher sur la balance, c’est désespérant.
La tête en arrière sur mon escabeau, en équilibre instable, de préférence, je pense beaucoup à Michel-Ange et à son plafond de la chapelle Sixtine, ça n’a pas du arranger ses cervicales.
Mais hier nous avons bien travaillé. Je dois me battre pour garder à disposition le plus longtemps possible l’ami ordi dont je n’envisage pas une seconde de me passer plus d’une heure.

Quand Max de Tacuma rencontre Bricol-girl.
Episode 2.

Pendant ce temps de l’autre côté de l’Atlantique, Bricol-girl range ses placards, fait du vide et plutôt que de jeter elle met de vieux livres scolaires en vente sur internet et un matin elle reçoit un email de…Max qui voudrait acquérir un livre de géographie de 1923, pour l’offrir à Georgette mais pour cela il faut d’abord se mettre d’accord sur les frais d’expédition et le règlement.

La suite demain.

vendredi, avril 07, 2006

Pendant les travaux, le frigo est vide.

Si Perfecta tombe sur cette photo elle va ouvrir des yeux comme des soucoupes
Il faudrait le remplir ou bien mon ouvrier va tomber d’inanition et sera trop faible pour mener à bien les tâches du jour. Il n’est pas difficile à nourrir mais quand même…
Malgré cet état de fait la journée d’hier a été productive, la peinture a bien avancé, le plâtre est fini et un grand pan de mur est dénudé, des fils pendent gracieusement, des trous invisibles jusque là apparaissent par endroits, bref beaucoup de travail encore.

Petit feuilleton.

Quand Max de Tacuma rencontre Bricol-girl.

Max est taxi driver à Tacuma, état de Washington, il a comme cliente régulière, tous les mercredis, une française de 83 ans, Georgette, originaire de St Lô, qui a épousé un américain venu participer au D Day, pendant les trajets qui la conduisent à l’hôpital des vétérans où se trouve son mari, Georgette parle à Max de son enfance, de l’école et d’un livre de géographie qu’elle aimait beaucoup. Max et Georgette , au fil des années ont tissés des liens d’amitié et il voudrait faire un cadeau très personnel à Georgette et surtout authentiquement made in France. Max navigue sur internet…
La suite demain.

jeudi, avril 06, 2006

Merci pour les commentaires.


Quelques réponses à " cousine d’Amérique " dont les commentaires m’ont fait très plaisir.
Non Cerisette n’est pas une femme de la famille, elle fait partie de la famille des Amis.
Cerisette est une boule d’énergie montée sur ressorts, c’est ma copine de piscine et de broderie, elle inspecte mon travail régulièrement et me donne envie de faire aussi bien qu’elle, en matière de point de croix je suis la souillon comparée à elle mais je tends à m’améliorer. Elève en progrès pourrait-on mettre dans la marge.
Bon revenons aux travaux, les fenêtres ont reçu la couche d’impression et Bricol-man a dit qu’aujourd’hui il mettrait le bleu de travail pour égaliser le plâtre.
A cette saison il faut être vigilant, à peine ai-je le dos tourné que les arbres en profitent pour se parer de fleurs …Le parc Montsouris doit être magnifique en ce moment et la terrasse de la brasserie de Pluskami pleine de clients en quête de glaces . Bon courage à toi pour affronter le " coup de feu " de midi.
Quelques livres qui m’ont enchanté. Le livre de Dina de Herbjørg Wassmo
Ces extravagantes soeurs Mitford de Le Floc'hmoan Annick
Le dahlia noir de Steeve Hodel.
Un policier découvre 50 ans après des meurtres en série que son père en était l’auteur. Histoire vraie.
Que les cousines de France et d'Angleterre se rendent dans les commenaires pour des nouvelles d'Atlanta.

mercredi, avril 05, 2006

Oeufs mollets ratés, plâtre loupé.


Il m’a dit de ne pas me moquer de lui sur ce blog par conséquent je me moque. Bricol-man pourrait presque tout faire dans une maison mais : la peinture ça salit les mains, le papier ça colle, travailler le bois ? –" Je préfère le fer ", mettre une tenue adaptée aux différents travaux…Môssieur est un dandy, chaussures de ville pour le potager et pantalon de velours vert pour le plâtre, sur le vert on voit mieux le blanc. Ah si je lui demande une sculpture en ferraille qui va lui demander des heures d’efforts et de cogitations, pas de problème, mais une étagère dans une armoire, ce sera plus long à obtenir et pourtant je suis une maniaque du placard et de l’étagère. Mais je sais pourquoi à l’heure de nôtre chantier il semble ne pas y mettre de la bonne volonté. Je ne suis pas à ses côtés pour le regarder et lui passer les outils, car dans notre tradition familiale c'est comme ça que ça fonctionne, pas de chance cette fois-çi nous travaillons ensemble.
Revenons au plâtre il est un peu raté, si Mr Gendre n’était pas si loin en 3 coups de truelles il m’aurait fait ça. Mais pour l’heure la famille normande vaque entre lapins, agneaux, vaches, enfants et travaux eux aussi.
En vrac : pour les traces de plâtre sur le sol : le vinaigre tiède est souverain.
Hier soir j’ai loupé les œufs mollets qui constituaient l’essentiel de notre repas.
Pomponette a passé la journée au jardin, le tas à brûler a bien grossi.

mardi, avril 04, 2006

Echange pinceaux contre maillot.


Echange de pinceaux contre maillot bain.
Adieu pinceaux, enduit, poussière, pour 2 h. je laisse tomber les outils et file à la piscine, sur le chemin je passe chercher Cerisette, pas très motivée car elle est en tenue de jardinière, elle creuse, (fait creuser), piétine les plates-bandes, écrase allègrement les nouvelles pousses sous l’œil goguenard et faussement agacé de son époux promu jardinier en chef pour la circonstance. Cerisette n’a pas les pieds verts mais beaucoup d’idée et de bonne volonté.
Le passage à l’heure d’été est bien agréable et c’est d’un pas léger que nous entrons dans une eau soi-disant à 29°, il y a intérêt à se bouger, pas trop de monde mais c’est toujours Cerisette et moi qui devons slalomer entre les nageurs, personne ne se déplace pour nous laisser le passage. Ne nous plaignons pas, aujourd’hui pas de fou furieux, pas trop de jeunes plongeurs qui pourraient nous percuter, seulement des sexas comme nous qui viennent soigner leurs douleurs diverses et variées. La séance se termine par un bain de vapeur en compagnie d’un jockey qui doit perdre du poids, il n’est pas le seul…
Pendant ce temps, Bricol-man fait du plâtre,(si je suis contente de son travail, je transforme son CPE en CDI) et d’autres se remettent d’un Week-End difficile à Monaco en décapotable, ils se reconnaîtront.
Finalement la cafetière ne marche pas si bien que ça.

lundi, avril 03, 2006

Mam'zelle Chipie.



Mam’zelle Chipie vient du 9.3, elle est arrivée l’année dernière dans les bagages de Mr et Mme Voisins pour s’installer dans une maison avec petit jardin mais par les toits cette aventurière a élu domicile dans le nôtre, trouvant sans doute le gibier plus nombreux et l’espace plus à sa mesure. Cette chasseresse cache sa grosse tête derrière un petite fleur et s’imagine que les oiseaux ne la voient pas. " Chatte des villes ne devient pas aisément chatte des champs ". Et les travaux dans tout ça me direz-vous ? J’y viens, j’y viens. Mam’zelle Chipie squatte également la maison, gratte les tapis et dort de préférence sur le fauteuil de Bricol-man et pour toutes ces –mauvaises- raisons peut-être sera t-elle interdite de séjour dans le séjour quand tout sera neuf, impeccable, nickel, repeint, retapissé, dépoussiéré, aspiré, ciré, les vitres transparentes, les miroirs étincelants, la table basse rangée, quand les fils de la broderie ne joncheront plus le tapis, en un mot comme en cent, quand tout sera digne de figurer dans la rubrique " Avant-Après " de Maison et jardin, au moins.
En attendant il faut passer la 2ème couche de peinture, finir le rebouchage. Le tout en dégustant un bon expresso de temps en temps, car la cafetière est réparée, merci mon chéri.

dimanche, avril 02, 2006

Bilan de cette journée sous le signe la douceur.





Un bricol-man très fatigué par la pose de 2 luminaires.
Une bricol-girl couchée à 21 h, épuisée par le lessivage des portes et le rebouchage des multiples trous, mais surtout par le choix de la couleur des boiseries, gris perle, gris nuage, gris bleu, gris vert, gris gris, gris souris, la palette est infinie pour finir par le n° B 4827.
Une broderie qui avance à petits points.
Une cafetière qui attend l’intervention de l’homme.
Les violettes qui sortent sans prévenir.
Les jonquilles qui attendent la photo annuelle.
Et surtout les liens que je n’arrive pas à inclure sur ce fichu blog, et ça m’obsède car je sens que c’est tout simple, mais…

samedi, avril 01, 2006

La valse des fauteuils et canapés.




Mr Letapissier est arrivé comme prévu, un exploit, au jour dit et à l’heure, il a ramené 3 fauteuils qui ont pris un sérieux coup de jeune, nous les avons entreposé au rez de chaussée, lequel commence à ressembler à un garde-meuble et dans la foulée il a pris un canapé, un fauteuil et un pouf. Ne pouvant pas me passer de la station allongée après le repas de midi, Bricol-man et moi avons remonté un petit canapé dans le salon. Tout cela fait un peu camping mais c’est du provisoire…en espérant que ce provisoire ne dure pas trop longtemps.
J’en ai fini avec l’arrachage des agrafes, aujourd’hui je passe au rebouchage.
Une bonne nouvelle dans ce monde perturbé : LES HIRONDELLES sont de retour, pas contentes du tout de trouver la porte de la grange fermée. Pour clore le chapitre " oiseaux " après conseil de famille nous avons décidé de fermer le resto du cœur des nombreux volatiles du jardin.
Quand Johnny rencontre Luchini à la télé, c’est du bonheur pour la ménagère de + de 60 ans que je suis..