mercredi, mai 21, 2008

Vous pouvez me retrouver...

lundi, décembre 04, 2006

Encore et encore merci Anitta.

Aprés des heures d'errance dans le maquis de l'ignorance informatique, réglé en 30 secondes grâce à Anitta, je me décide quand même à faire une infidélité à blogspot pour aller rejoindre un autre hébergeur. L'essentiel étant de vous prévenir tous.
Vous allez essuyer les plâtres de mon logis tout neuf et pas encore au point mais je vais y travailler et abandonner le html et l'anglais au profit du français que je maîtrise un peu mieux.
Qui m'aime me suive, qui me lit me lira, qui partage déjà mon quotidien les partagera.
Voici donc ma nouvelle adresse.
http://attentiontravaux.suite.over-blog.org

rendez-vous demain matin , moi j'y serai et vous y attend.

Je regrette déjà des petites choses mais je m'en remettrai si vous étes là.

dimanche, décembre 03, 2006

Qui a de la chance et ne le sait pas?




Qui a de la chance ? qui ne le sait pas, qui vit aux côtés d’une femme formidable ? je vous le donne en mille :Maky et je compte bien lui seriner toute la journée.
Hier j’ai réalisé que 5 petits jours en Normandie à travailler comme une malade étaient largement suffisants pour me donner le sentiment d’être partie en vacances 15 jours, un dépaysement total, un bouleversement de mes petites habitudes et cela suffit grandement à me faire apprécier mon retour. Par conséquent je considère que Maky à beaucoup de chance d’avoir une femme qui ne demande pas un billet pour les îles paradisiaques que comptent la planète. Pas de liste d’attente dans les aéroports, pas de stress à l’embarquement, pas de barrière de la langue, pas de décalage horaire.

Pendant 5 jours j’ai manipulé des mètres de tissus, j’ai cassé 3 fois mon aiguille de machine, je me suis plantée une fois dans mes mesures, comme un cabri dans ses montagnes j’ai fait l’ascension et la descente des étages, arpenté des longueurs de couloirs ventés, bataillé contre des portes toujours coincées, donné quelques biberons, distribué calins et récompenses, écouté les infos avec les commentaires de Mr Gendre, et ça c’est une épreuve, marché dans la boue et gadoue, j’ai horreur de ça, je n’ai pas fait ma petite sieste d’après déjeuner, je ne suis pas allée sur internet et surtout je n’avais pas mon lit, ni mon oreiller, ni ma couette et malgré tout cela je me suis régalée pendant ces 5 jours, j’ai l’impression d’être partie loin et longtemps, oui Maky a économisé 2 billets d’avion et il ne le sait même pas.

Tout au long de la journée je vais lui faire rentrer dans la tête combien il a de la chance depuis 42 ans.
D’accord, d’accord, j’ai aussi de la chance de l’avoir, nous sommes dimanche et il ne va pas me réclamer un repas dominical, le soir il se débrouille tout seul, si une chemise tarde un peu à revenir dans son armoire il ne va pas en faire toute une histoire, c’est un homme facile et toujours de bonne humeur, grandement appréciable.

Et comme nous sommes dimanche je vais peut-être l’envoyer sur le marché, lui il aime ça.
Pendant ce temps je réflêchirai à la déco de la vitrine de Sister pour les fêtes, nous ferons ça lundi en espérant que j’aurai une idée lumineuse propre à attirer le client.
Après ce sera au tour de la maison de se parer en rouge vert et or, les cartons de déco m’attendent à la cave, comme je ne fais pas dans la sobriété à cette époque j’en ai pour une bonne dizaine de jours, privilège des femmes qui ne travaillent pas, on peut prendre son temps.

Des nouvelles de Chipie la gourgandine. J’ai la nette impression que la miss n’est plus demoiselle, elle s’arrondit un peu plus tous les jours, il va falloir être vigilante et inspecter les coins et recoins des granges et garages, car je suis sûre que si elle fait des petits ce sera chez nous.



samedi, décembre 02, 2006

Le manoir des courants d'air.

Un abat-jour sur pattes qui m’accueille après 3 heures de route, je suis bien arrivée à destination dans le monde de Fille Unique, le ton est donné, je ne vais pas m’ennuyer, c’est certain.
Etat des lieux.
Dans la cuisine il fait bon, Maminette dort paisiblement dans son couffin, il me tarde qu’elle ouvre les yeux afin que nous puissions commenter longuement la couleur, je suis catégorique ils sont gris pour le moment et les cheveux ont bien éclaircis, côté cuisses ce n’est pas encore bien dodu, mais elle s’en occupe en avalant de gros biberons.
Dans la future salle à manger la température est tiède, ça va.
Mais attention de ne pas choper une fluxion de poitrine en arpentant les couloirs.
Dans le salon où j’installe rideaux, machine à coudre et boîte à outils, un grand feu dans la cheminée donnera une impression de chaleur. J’hésite à monter dans les chambres-glacières mais la salle de bains est chauffée, finalement ce n’est pas trop mal, grands et petits ne se plaignent pas et moi je ne suis là que quelques jours.

Un bavardage et un café plus tard j’ai attaqué ce pourquoi je suis venue, quelques rectifications sur place et c’est l’heure d’aller chercher les petits à l’école, allez Maminette en route, N°3 a eu un bon point, mais la maîtresse murmure à Fille Unique qu’il fait partie du groupe des bagarreurs, racaille de bac à sable celui-là, N°2 a fait zéro faute à sa dictée, fierté de la maman et vite c’est l’heure de récupérer N°1 au car.
Depuis cet été il a bien changé, un vrai jeune homme, le collège c’est super, les 20 pleuvent sur sa tête tous les jours et sa joie en me voyant est un vrai bonheur.

Les devoirs , qui avec papa, qui avec Maman, Maminette ingurgite biberons, anglais, maths et révision de vocabulaire avec un calme imperturbable, N°2 veut l’épouser tellement il l’aime, mais N°3 trouve qu’elle n’est pas commode, on ne sait pas bien ce qu’il entend par là.
L’ambiance est au beau fixe, le calme règne à tous les étages si ce n ’était Léon le chien à l’abat-jour qui se cogne partout, s’ébroue avec un bruit d'enfer et cherche à s’enlever les points de sutures qui on fait de lui un « découillé ».
Il n’y pas de justice dans ce bas monde, les chiens égorgeurs sont toujours vivants et ce pauvre Léon est castré, il faut préciser qu’il a fait des bébés à tout ce qui passait à sa portée.

Mercredi, les petits sont là, la machine à coudre est très intéressante pour N° 3, faute de faire du tracteur je dois tout lui expliquer et surtout qu’il est bien trop petit pour s’en servir.

Pendant ce temps Maky place les tringles dans toutes les pièces, ce soir chacun aura ses rideaux et moi je commence à fatiguer, pas de PC, pas de petite sieste, mais Fille Unique à portée de bavardages et confidences, il y avait longtemps que cela n’était pas arrivé.
Nous évitons soigneusement les sujets qui fâchent, du genre lapins et projets d’avenir, pas la peine de gâcher ces quelques jours et puis la couleur des yeux de Maminette peut nous occuper pas mal de temps, N°1 espère qu’elle sera une belle petite fille, avec des yeux de grand-mère je peux dire qu’elle en prend le chemin. Ce qui m’importe le plus c’est qu’elle est très sage et ne fatigue pas Fille Unique.

Les départs pour l’école sont très Rock and Roll, il manque toujours un bonnet, non toi tu n’as pas sport, pas de baskets, toi tu as piscine, prends ton maillot, N° 2 épèle moi « saucisse » N° 3 tais toi, laisse ton frêre tranquille, non pas de foot maintenant, et tout ça sur les 15 m qui amènent à la voiture. J’ai gardé Maminette avec moi, bien au chaud et pendant un court moment nous savourons, café et silence.

Voilà en gros le compte-rendu de ces 5 jours normands et familliaux, de quoi tenir jusqu’à Noêl, mais quand même fait pas chaud chez Fille Unique.

Merci à tous de ne pas m’avoir oublié, je vais me pencher sur vos écrits, j’ai vu rapidement qu’Anitta avait publié, qu’Heure-Bleue était particulièrement en forme, que Lili envisageait une terrible vengeance et pour les autres j’y vais de ce pas.

lundi, novembre 27, 2006

Prière de ne pas m'oublier.

Je vous abandonne quelques jours non sans vous donner quelques recommandations de la plus haute importance.

Ecrivez, publiez, postez afin qu’à mon retour j’ai de la substance à me mettre sous la dent et les yeux.

Confiez-nous vos états d’âme, votre humeur du jour, vos souvenirs joyeux ou sombres, partagez votre quotidien, vos photos et fîches d’animaux, enfin toutes ces choses qui constituent le plaisir de vous lire tous les matins.

Pendant ce temps, privée de PC, je profiterai de « Maminette et Frêres » installerai les rideaux, pataugerai dans la gadoue et assisterai peut-être à un égorgement de brebis en direct (j’espère que non).

Vais-je survivre à ce sevrage Pécéique ? en tous les cas ce sera dur, même toute à la joie d’être avec Fille Unique il y aura un manque c’est certain. Accro, mais j’assume.

Je ferai le plein de photos, pas Maky, son APN depuis hier refuse toute collaboration, le plan ORSEC est en marche mais la panne est incompréhensible.

Quant à moi mes listes sont faites, en premier figurent les médicaments à ne pas oublier et les œufs K****R, dispensateurs d’ « Yeuxquibrillent » après on trouve dans le désordre, livres, cassettes pour le camescope, chargeurs divers et variés, machine à coudre, horloge de parquet, fauteuil, tringles et anneaux, caisse à outils, perceuse, rallonges. Nous aimons bien avoir nos petites affaires, et accessoirement, TShirts pour la nuit, bottes pour la gadoue, gros pulls, fait pas chaud chez Fille Unique, pantalons qui ne craint pas les grosses pattes du chien, pensées affectueuses de celles qui restent là, c’est tout les bétaillères sont pleines.

Ne m’oubliez pas trop quand même, ceci est ma dernière recommandation du jour.

dimanche, novembre 26, 2006

Il me manque 2 heures.

Jamais contente, quand je ne dors pas assez je rale, quand après une soirée entre amis à faire ripaille je me réveille un peu plus tard qu’à mon habitude, je rale parce que c’est bien connu le temps perdu…
Des amis qui nous convient à une fête exclusivement familiale, nous sommes touchés, des conversations légères et animées, c’est agréable, des petits fours salés qui frisent la perfection, c’est rare, des hommes beaux et élégants, ça fait envie, des femmes grandes, minces, élégantes, la jalousie n’est pas loin, des enfants qui font un joili petit discours à leur grand-mère pour ses 70 ans, c’est le bonheur dans les yeux de la nouvelle septuagénaire, un repas en tout point délicieux, même le soir ça passe bien, et pour finir à gâteau à se damner pour l’éternité, que demander de plus, rien si ce n’est que l’horloge s’arrête et que je récupère mes 2 heures.

Autre motif de déstabilisation, nous sommes fin novembre, il fait très doux, presque chaud, on est mieux qu’en août sauf que les jours sont de plus en plus courts.

Un petit tour sur les blogues avant d’attaquer le mien me met le moral à zéro, violences conjugales et sectes sont à l’ordre du jour, pas facile de donner dans le superflu, mais je suis en charge de détendre l’ambiance avec mes petits riens, alors allons- y.

Hier pas fait grand-chose, si ce n’est chercher ma tenue pour la soirée, repérer les collants pas filés, les chaussures qui ne font pas mal et écrire quelques mots du plus grand intérêt pour nos amis.
Pendant ce temps les couvreurs s’activaient sur le toit, envahissant de plus en plus un espace déjà important et me laissant tout le matériel dans l’entrée pour la nuit « ça vous gène si on laisse les outils ici » non bien sûr, il ne faut jamais contrarier un artisan.

Quoi d’autres, commencer à rassembler tout ce que j’emmène à Fille Unique, nos 2 voitures n’y suffiront pas, la garde-robe de Maminette offerte par les amis prenant déjà une place conséquente m’a occupé pendant un bon moment, le tout accompagné par les coups de marteaux sur le toit.

Et ce matin marché, n’oublions pas que nous sommes dimanche.

samedi, novembre 25, 2006

Journée de remerciements etc etc...

Dans son post de jeudi Otir nous annonce que c’est la « journée de remerciements pour le premier commentaire » un peu long pour commémorer ce qui est si court ou inexistant au début d’un blogue.

J’ai ouvert le mien le 30 mars, en même temps que nous attaquions les travaux du salon, je trouvais que cela pouvait être une bonne idée pour que la famille, copains, amis, participent à nos aventures.
Sitôt ouvert le 1er jour, je fais partir un email circulaire à la famille, copains, amis. Seuls 3 ont répondus présents, Sister et Plukami et la cousine d’Atlanta.
La famille, les amis, les copains, muets, au détour d’une phrase je comprenais qu’ils me lisaient, que parfois ils s’amusaient, mais j’avais comme l’impression qu’ils croyaient faire faire preuve d’indiscrétion en me lisant.

Petit à petit un commentaire par çi par là, et puis une certaine fidélisation s’est installée, Fyl est devenu le visiteur du matin, ses parents entre deux ennuis de pc se sont aussi lançés, mais c’est LILI qui fut la première « extérieure » à commenter et à continuer, suivi de prés par Patriarch, puis le Canada a fait preuve de fidélité et maintenant je n’écris plus dans le désert.

Otir voulait que l’on reconnaisse l’importance du commentaire, bien sûr que ça fait plaisir, on a beau dire que l’on écrit d’abord pour soi…savoir qu’on est lu est quand même réjouissant.
Et quel plaisir quand au détour d’une phrase ou d’un point d’exclamation on se découvre avec l’autre un point commun et plus si affinités.
Puisque que c’est la journée de remerciement pour le premier commentaire, alors merci Lili d’avoir ouvert la porte à tant de rencontres, et merci d’avoir fait tourner le manège, la spirale s’agrandit tous les jours, le pull de l’amitié se tricote continuellement, les aiguilles ne seront bientôt plus assez longues pour contenir tous ces points.

Journée d’hier, plus calme que la veille, pas moins arrosée, journée de courses et de petits riens, journée Philippe Noiret, quel dommage ! journée presque de repos en prévision de ce soir où nous accomplissons notre dernière mondanité du mois, après fini ! j’ai intérêt à faire une sieste énorme si je veux pouvoir veiller un peu.

J'attends non pas le plombier, mais le couvreur, ce n’est pourtant pas un jour à mettre un homme sur un toit…
Comme promis je vous mets la photo du fauteuil de Maminette, c’est pas tout de suite qu’elle va s’y prélasser devant Babar ou petit ours brun mais en attendant je vais le mettre à l’abri de ses frêres, on ne sait jamais.